Les Tutsi de Titus ?


Cet article est long. Cependant, il est riche d’informations utiles. Bien que trompeur et révoltant sur certains points, et voire même insultant pour les nilotiques congolais que nous sommes – dits alliés naturels des Tutsi, il vaut la peine d’être lu, la tête bien froide, pour comprendre pourquoi nous insistons – avec l’auteur d’ailleurs, en d’autres lieux – sur la nécessité pour nos peuples de travailler leur indépendance (dépendance) et leur libération (colonialisme, esclavagisme, dictature).

Que vous soyez bantous ou non-bantous, retenez votre souffle.

Enfin, le yansi ou yanzi qui écrit, n’est peut-être pas bantou lui-même. En effet, certaines informations en notre possession, provenant du Bandundu profond, laissent penser que les origines des yanzi ne soient pas très bien connues. Rassurons-nous. Avec ce que permet la génétique aujourd’hui, certains d’entre auront bientôt la surpprise d’apprendre qu’ils ne sont pas ce qu’ils croyaient être…

Lisez la suite, distribuée tel que reçue ; et attribuée à notre frère Kwebe Kimpele.

Sur la compréhension de la stratégie rwandaise, KWEBE Kimpele persiste et signe.

N’leki Bolodjwa, bonjour. Merci, infiniment, po na appel na yo de tout à l’heure, ce samedi 8 octobre 2022.
Me permettras-tu de te dispenser une petite leçon sur la psychologie ethnique des Tutsis ? Merci d’avance.

  1. Ne te hasarde jamais, au grand jamais à solliciter un dialogue, autrement dit, une négociation avec un Tutsi. Dans la culture, la tradition, l’expérience et la mentalité d’un Tutsi, demander de négocier ou de dialoguer avec lui revient à lui envoyer un message clair et sans équivoque à savoir : le signal de ta faiblesse et donc, de ton incapacité de te battre avec lui.
  2. Le Tutsi ne croit qu’en la loi du plus fort et du plus rusé et uniquement en cette loi.
  3. Le Tutsi est totalement et définitivement dépourvu des sentiments tels que la pitié, la compassion, la reconnaissance, la clémence, la gratitude ou la compréhension.
  4. Le Tutsi est doté d’une capacité mémorielle stupéfiante. Il n’oublie jamais, au grand jamais, surtout le mal qu’on lui a causé.
    Par contre, il est prompt à effacer de son esprit le bien qu’on lui a fait pour ne pas devoir ensuite acquitter une dette de reconnaissance, preuve de faiblesse selon leur psychologie.
  5. Contrairement à nous autres Bantous congolais, le Tutsi est pourvu non seulement d’une surprenante mémoire collective, mais aussi d’une conscience communautaire à toute épreuve. Face à cette qualité supérieure, nous autres Bantous congolais sommes battus à plate couture, écrasés et tout juste bons à être jetés dans les poubelles de l’histoire.
  6. Lorsque d’aventure, un Tutsi accepte d’amorcer un dialogue ou une négociation avec un Muntu, cela signifie tout simplement qu’il consent à le tuer à petits feux, en commençant par un bras, puis l’autre, ensuite une jambe, puis l’autre, puis une oreille, et ensuite l’autre jusqu’à ce que, de guerre lasse, il lui tranche enfin la tête.
  7. Le Tutsi nage avec une extraordinaire facilité dans les eaux glauques et n’est pas du tout incommodé par la puanteur qu’exhalent les mensonges. Du reste, le mensonge qui se désigne en kinyarwanda par le terme « ubwenge » tient lieu dans leur culture de l’une des vertus cardinales.
  8. Le Tutsi tient en piètre estime la fidélité de sa femme et même la virginité de sa fille lorsqu’il s’agit d’arracher une faveur, d’obtenir un avantage et surtout de faire triompher la cause de son ethnie.
  9. Le Tutsi est capable de faire preuve d’une patience inouïe, quasiment angélique si, au bout d’un temps qui peut se mesurer en décennies et même en siècles, il est assuré d’obtenir le résultat escompté.
    Tous ceux qui ignorent ou qui , pour leur plus grand malheur ont oublié ces caractéristiques de la psychologie du Tutsi en acceptant l’ouverture de négociations et d’un dialogue avec les membres de cette communauté l’ont payé de leurs vies. Tu veux des exemples ? Vraiment ? En voici quatre, très très probants :

a. Le président hutu burundais Melchior N’dadaye était en négociations avec les factions militaires tutsies burundaises lorsqu’il fut assassiné et sauvagement mutilé dans le camp miliaire de Bujumbura en octobre 1993.

b. Le président hutu rwandais Juvénal Habyarimana venait de signer les accords d’Arusha le 6 avril 1994 avec la milice armée extrémiste tutsie dénommée FPR, Front patriotique rwandais du général tutsi sanguinaire Paul Kagame, croyant ainsi naïvement en avoir fini avec les assassinats et les meurtres lorsque son Jet privé, un Falcon 250 avec un équipage français fut abattu dans la même soirée du 6 avril 1994, vers 20 heures 15, au-dessus de Kigali. Juvénal Habyarimana périt dans l’attentat de son avion avec le chef d’Etat-major général des Forces armées rwandaises, les FAR, en la personne du général Nsabimana, lui aussi un Hutu. Dans le même aéronef trouva également la mort un autre président hutu, le Burundais Cyprien N’taryamira. Les Tutsis réussirent ainsi un exploit unique et sans précédent dans l’histoire de l’humanité en assassinant deux Chefs d’Etat dans un même attentat. D’une pierre deux coups. L’encre des accords d’Arusha n’avait pas encore eu le temps de sécher que les dits accords étaient déjà violés, devenant du caducs au moment où deux parmi les signataires , tous deux des Hutus étaient liquidés dans le crash
de leur appareil .

c. Les négociations qui se sont déroulées sous le prestigieux égide des Nelson Mandela sur l’Outenika, un navire de guerre sud-africain ancré au large de Pointe-Noire au Congo-Brazzaville entre feu le maréchal Mobutu et la
milice armée ethnique et extrémiste tutsie dénommée Afdl n’ont jamais pu aboutir parce que pendant que les négociations se tenaient, l’Afdl poursuivait son inexorable avance vers Kinshasa.
La capitale ad zaïroise fut investie et conquise le 17 mai 1997, rendant du coup vaine et sans objet tout dialogue.

d. Le président Laurent -Désiré Kabila fut lui aussi assassiné en pleines négociations avec ses anciens alliés tutsis de l’Afdl.

e. Fatshi ne serait plus de ce monde s’il a avait pris place à bord du même appareil que ses gardes du corps,
son chauffeur et sa voiture blindée lors du retour de son premier voyage à l’Est du pays.

f. D’après mon comptage, plus de 54 conférences, dialogues, conclaves, sommets, rencontres ont été organisés depuis 26 ans entre les Bantous congolais et le régime des Tutsis au pouvoir au Rwanda, ayant accouché selon toi de plus de 70 résolutions pour ramener la paix au Congo. Tout cela en pure perte car, après l’Est de notre pays, c’est maintenant l’ouest, c’est la province de Bandundu, ce sont les territoires de Kwamouth, de Bagata, ds Masi-Manimba, de Bulungu, c’est aussi le Bas-Congo qui sont désormais mis à feu et à sang. Mais c’est juste en ce moment que cette ordure de Vital Kamerhe ose préconiser l’ouverture…. d’un dialogue avec les Tutsis à travers leur milice 23 ? Vital Kamerhe est un vrai fumier !
La crise congolaise ne relève nullement de nature politique parce que trois élections présidentielles (2006, 2011,2018) n’ont pas réussi à y mettre un terme. On a même remarqué une aggravation de
l’insécurité, une recrudescence des massacres et une prolifération de milices tutsies au surlendemain de chaque scrutin présidentiel ( CNDP du Tutsi Laurent Nkundabatware, M23 de Jean-Bosco N’taganda et de Sultani Makenga, CODECO, RED TABARA, ADD/NALU, etc.)
La crise congolaise est d’essence ethnique parce qu’elle oppose les Tutsis du Rwanda aux Bantous du Congo. Après plus de 26 ans de massacres, de viols et d’abominations, les Bantous congolais n’ont pas encore réussi à qualifier de façon pertinente l’immense tragédie qui ensanglante leur nation. Ils continuent de parler de leurs agresseurs qui seraient des Rwandais ! Du grand n’importe quoi ! Un lézard et un crotale sont, certes, tous deux des reptiles. Mais le premier est inoffensif tandis que le second possède un venin mortel. En cas de morsure, un individu qui dirait qu’il a été mordu par un « reptile » se condamne lui-même à la mort. Les Hutus et les Tutsis sont des Rwandais. Les premiers cités ne sont pas nos ennemis. Les seconds sont nos bourreaux qu’il convient de désigner exclusivement par leur appartenance ethnique et non pas par leur identité nationale. Tant que les Bantous du Congo, nos compatriotes, n’auront pas compris cette subtilité sémantique élémentaire, ils sont promis à une extermination à plus ou moins long terme.
Nous autres Bantous congolais ne pouvons pas user de la moindre complaisance ni faire preuve de compassion envers les Tutsis qui ont bénéficié pendant des décennies de notre hospitalité, à qui nous avons offert le gîte et le couvert, que nous avons rendus riches, puissants et opulents au point que certains d’entre eux ont même occupé de hautes fonctions dans nos instituions politiques. Mais ce n’est pas tout. Nous avons aussi ouvert les portes de nos établissements scolaires et les amphithéâtres de nos universités aux enfants de ces Tutsis accueillis, à bras ouverts, en réfugiés chez nous pendant des décennies. Mais voilà que, depuis septembre 1996, déclenchant une invasion militaire à partir de la bourgade de Lemera, l’Afdl , une milice armée ethnique tutsie financée et équipée par cette race de cafards s’est brusquement retournée contre nous, leurs bienfaiteurs bantous et nous font désormais paître avec un sceptre d’airain. A l’insu de nos dirigeants, la république démocratique du Congo est désormais complètement cernée de toutes parts , du côté de la Centrafrique comme de celui de Brazzaville, aussi bien sur ses frontières avec l’Ouganda, avec la Zambie et la Tanzanie que du côté du Soudan. Désormais, le péril, omniprésent, campe à nos frontières.
Notre pays, avec au sein des FARDC plus de 2.500 officiers tutsis (selon des chiffres datant de cinq ans ), vit donc sous un régime d’occupation militaire, cause principale ayant engendré cinq effets majeurs et funestes :

a. la domination politique des Tutsis sur les Bantous.

b. l’assujettissement des Bantous congolais par les Tutsis.

c. Un génocide des Bantous congolais dont le bilan de pertes en vies humaines dépasse déjà aujourd’hui les 12 millions de morts.

d. le pillage éhonté et systématique de nos richesses minières, aggravé par l’évasion de nos recettes fiscales et douanières.

e. des velléités de balkanisation du Congo en vue de la création d’un tutsi land ou foyer national tutsi au détriment de l’intégrité nationale et de l’unité politique de la république démocratique du Congo.
Face à de tels périls , que peuvent les négociations , les dialogues et les élections ? Rien !! Quand les Bantous congolais comprendront-ils enfin qu’ils ne pourront espérer survivre dans les années et les décennies à venir qu’en versant des hectolitres de larmes et de sang dans une lutte sans merci contre les Tutsis ? Dans le cas contraire, ils n’ont qu’à se rappeler le sort réservé à la Yougoslavie dont le nom a disparu du lexique politique. Il est temps que les Bantous prennent le sentier de la guerre et qu’ensemble, les armes au point, ils crient « Sus à l’envahisseur tutsi ! » en les traquant et en les débusquant sur l’ensemble du territoire national congolais. Les Tutsis qui résisteront ou qui refuseront de battre en retraite vers le Rwanda paieront de leurs vies leur témérité, leur ingratitude, leur trahison et leur félonie. Dans le cas contraire, les Bantous congolais n’auront bientôt plus que leurs yeux pour pleurer leur pays perdu et leurs existences ravagées pour l’éternité.
Pour terminer, une anecdote qui te donnera peut-être une vague idée du cynisme, de la capacité de mensonge et de l’impudence des Tutsis. Cette communauté ethnique negro-africaine tire son nom de l’empereur romain Flavinius Titus mort à Rome en l’an 81 après Jésus-Christ si je ne l’abuse. L’empereur Flavinius Titus s’était en effet rendu sur les hauts plateaux d’Abyssinie (situés dans l’actuelle Éthiopie) pour recruter des mercenaires noirs africains en vue de les enrôler dans les légions romaines . Puis, il marcha sur la Palestine en l’an 79 après Jésus-Christ pour entreprendre le siège de Jérusalem. Lorsque la ville sainte des Juifs se rendit, elle fut mise à sac, sa population massacrée, ses temples, dont celui de Salomon incendiés avec de surcroît, la profanation de leurs sanctuaires où les saints des saints. Naturellement, les mercenaires abyssiniens prirent une part active dans le pillage de Jérusalem dont la principale conséquence fut le phénomène de la dispersion des Juifs travers toute la planète , événement connu désormais sous l’appellation de « diaspora ».
Pendant deux mille ans, les Juifs ayant perdu et fui la Palestine furent persécutés à cause notamment des mercenaires noirs enrôlés dans les légions de romaines par l’empereur Titus. A la
mort de ce dernier, les soldats africains furent démobilisés. Ils s’en retournèrent en Abyssinie. En mémoire de leur empereur, des exploits militaires qu’ils avaient accomplis sous ses ordres, ils adoptèrent son nom Titus dont ,u au fil des siècles, les deux voyelles furent inversées pour donner lieu au vocable Tuti ou Tutsi. Jusque là, rien de bien méchant. Mais attends. Attends la suite.

En mai 1948 naquit l’Etat d’Israël, permettant ainsi aux Juifs disséminés à travers le monde et en errance depuis deux mille ans de retrouver enfin leur patrie. Très bien. Mais en septembre 1999, les Tutsis firent croire aux Juifs qu’ils partageaient les mêmes ascendants, qu’eux aussi faisaient parties de l’une des 12 tribus perdues d’Israël.

Les dirigeants juifs gobèrent ce colossal « ubwenge ». Tant et si bien que cette même année 1999, dans un des hôtels Mercure situé dans la banlieue de Bruxelles, une alliance connue sous le nom de « Pacte de Havila » fut scellée entre les Juifs et leurs anciens bourreaux les Tutsis, ceux à cause desquels ils ont connu deux mille ans d’errance, de pogromes et de persécutions à travers la planète avec, comme clef de voûte de tous les malheurs qui se sont abattus sur eux, la Shoah ou l’holocauste des Juifs sous le IIIe Reich d’Adolphe Hitler . Pour couronner le tout, depuis 1999, les Tutsis s’appellent désormais « communauté hébraïque tutsie » ! Ils ont ainsi réussi à duper même les Juifs qui passent pourtant pour la race la plus intelligente dela terre, si on compte le nombre de Prix Nobel qui leur attribués, comparés à ceux remportés par les autres groupes raciaux . On comprend maintenant d’où sont venus le soutien militaire, l’assistance diplomatique, l’aide logistique, l’appui financier et la complaisance médiatique qui permirent aux Tutsis de conquérir notre pays en 9 mois , de septembre 1996 au 17 mai 1997 et de d’emparer du pouvoir à Kinshasa.

Je ne verrais aucun inconvénient si tu pouvais assurer une large diffusion à ce message dont tu voudras bien, au passage, excuser la longueur excessive. Mais je crois qu’il en valait peut-être la peine.

Tien cordialement

La congolité…


Parmi les sujets qui rendent notre combat pour l’indépendance du Congo difficile, il y a cette question irrésolue de la congolité.  Parce que, très justement, qui est congolais pour prétendre se battre légitimement pour son pays ?

Ils sont plusieurs, ceux-là qui se battent pour le Congo pendant que d’autres, se disant les vrais congolais, leur renient la nationalité congolaise.  Et l’ironie du sort veut que nous sommes du nombre, comme tous ces 4 à 8 millions – selon les sources – de non congolais qui vivent à l’étranger, selon le système (Présidence – pour ceux qui la reconnaissent comme telle, parlement, gouvernement, administration) !

Ici-bas, Jean (?), quand à lui, prétend bien connaître que Kamerhe ne soit pas congolais et affirme même que cela soit connu de tous.

Chiroy Jackie, quant à lui, dans un commentaire, soulève des questions qui demeurent mal résolues jusqu’ici sur la congolité.  Le travail dans nos parti n’étant très souvent caractérisé par la médiocrité des analyses et l’information partielle ou même fausse de nos citoyens.

« Si vous voulais tenir une discussion sur la nationalité congolaise d´origine je veux dire, et bien sachez que le seul groupe ethnique qui peut s´en prévaloir ce sont les pygmées et donc toute autre personne qui prétend ëtre congolaise n´a qu´á interroger ses souches traditionnelles  car le seul vrai congolais que l´histoire connaisse c´est le pygmée. »

Chers Chiroy Jackie et amis,

Peut-on considérer que les pygmées soient les populations originelles du Congo Kinshasa ?  L’occupation d’une partie du bassin congolais par les pygmées et bien d’autres peuples congolais n’est-elle pas antérieure à création de l’Etat congolais ?  Les pygmées, forment-ils un peuple unique ou sont-ils plutôt plusieurs peuples aux cultures différentes, ayant pour caractéristique commune le nomadisme forestier ?
Et cet Etat congolais dont nous nous clamons être citoyens, est-il notre création, nous qui nous clamons être congolais ou qui contestons aux autres d’être des congolais ?  Qui et pourquoi est le vrai géniteur de l’Etat congolais dont nous nous réclamons être citoyens ; et de ce fait, qui serait de ce fait géniteur de la congolité ?  Quel est, et pourquoi, son droit quant à l’attribution ou à la retrait de cette nationalité à autrui ?
Nous pensons que la congolité est une question complexe.  Elle ne peut pas être traitée pendant que le pays est encore sous l’imposture, sous la colonisation et sous la trahison par ses propres fils, au risque de nous diviser pour rien.
Nous pensons qu’il nous convient donc de commencer par débouter la colonisation et l’imposture de notre pays.  Cette colonisation et cette imposture qui sont, comme la traite d’esclaves, la conséquence de notre trahison de nos peuples par nous même, depuis la traître d’esclaves.

Notons que tout sera mis en œuvre, par nos ennemis, pour rendre cette libération du Congo difficile.  Cependant, ces ennemis ne sauront jamais rendre l’indépendance de notre pays impossible ; à moins que nous leur en offrions l’occasion ; entre autres, par des discussions qui abordent la question de la congolité superficiellement.

Chers Chiroy Jackie et amis,

Peut-on considérer que les pygmées soient les populations originelles du Congo Kinshasa ?  L’occupation d’une partie du bassin congolais par les pygmées et bien d’autres peuples congolais n’est-elle pas antérieure à création de l’Etat congolais ?  Les pygmées, forment-ils un peuple unique ou sont-ils plutôt plusieurs peuples aux cultures différentes, ayant pour caractéristique commune le nomadisme forestier ?
Et cet Etat congolais dont nous nous clamons être citoyens, est-il notre création, nous qui nous clamons être congolais ou qui contestons aux autres d’être des congolais ?  Qui et pourquoi est le vrai géniteur de l’Etat congolais dont nous nous réclamons être citoyens ; et de ce fait, qui serait de ce fait géniteur de la congolité ?  Quel est, et pourquoi, son droit quant à l’attribution ou à la retrait de cette nationalité à autrui ?
Nous pensons que la congolité est une question complexe.  Elle ne peut pas être traitée pendant que le pays est encore sous l’imposture, sous la colonisation et sous la trahison par ses propres fils, au risque de nous diviser pour rien.
Nous pensons qu’il nous convient donc de commencer par débouter la colonisation et l’imposture de notre pays.  Cette colonisation et cette imposture qui sont, comme la traite d’esclaves, la conséquence de notre trahison de nos peuples par nous même, depuis la traître d’esclaves.

Notons que tout sera mis en œuvre, par nos ennemis, pour rendre cette libération du Congo difficile.  Cependant, ces ennemis ne sauront jamais rendre l’indépendance de notre pays impossible ; à moins que nous leur en offrions l’occasion ; entre autres, par des discussions qui abordent la question de la congolité superficiellement.

Enfin, aucun parti parti politique congolais n’ose répondre aux questions pourtant essentielles sur la congolité.  L’on se rend vite compte que le système kinois lui-même ne fournit pas une réponse claire sur la question.  En effet, en comparant ses texte à sa gestion de la nation, on décrouvre que l’Etat congolais lui-même ne sait pas nous dire qui est congolais et qui ne l’est pas.

  1. qu’est-ce qu’est la République Démocratique du Congo ?
  2. qui en est définitivement citoyen ?

La confusion


A qui profite la confusion qui règne dans nos esprits sur certains sujets épineux de la politique de et dans notre pays ?

Comment pouvons-nous chasser l’ignorance qui nous nous enchaîne si facilement et nous dresser les uns contre les autres dans l’Afrique Centrale ?

Il faut bien tenir le torreau par ces cornes un jour.  Pour cela, il faut que des hommes se lèvent et prennent à coeur de combattre notre ignorance de qui nous sommes, de ce que nous sommes.

La livraison suivante n’apporte pas de solution, mais permet de décrouvrir l’ampleur des problèmes à résoudre.

Qui décide de notre congolité, comment, quand, où et pourquoi ?

Qui nous aidera à résoudre les conflits identitaires à l’Est comme à l’Ouest, comment, quand et pourquoi ?

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

[22:31:11] Likembe: Chers compatriotes

Ajourdh’ui , je vais vous parler de BANYABWISI .  Je ne suis pas tribaliste mais je veux comprendre l’histoire, les causes et les raisons de la guerre pour savoir comment me battre.

D’abord  notez bien que wisha et mulenge sont des collines . Rutshuru est une cité congolaise et Rwanda est un pays (toponyme).

En 1911  la fondation de la mission catholique de Rugari par des Pères Blancs ou missionnaires d’Afrique venus de l’Est par le Rwanda a fait rentré ou importé la population rwandaise , burundaise dans le Nord –Kivu, cette population s’installe autour de la nouvelle Paroisse dans le Bwisha où elles se constituent en « village des missions ».

Aujourd’hui cette population rwandaise et burundaise veut nous arracher nos terres  et se réclame en force d’être congolais. Si ils sont congolais ils ne feront jamais la guerre pour obtenir la nationalité et les terres.  Ils se disent de Tribu Banyabwisi, banyamulenge etc…

Du premier abord, il sied de rappeler les contours du concept « tribu établie » dans
son acception générale. Une population donnée n’est pas nécessairement une tribu.
Celle-ci, selon LAROUSSE, est un groupement de familles, se reconnaissant d’un
ancêtre commun, sous l’autorité d’un chef. Il s’agit d’un chef coutumier, c’est-à-dire
ayant une juridiction (territoire donné).
«Par ailleurs, tous les anthropologues et ethnologues s’accordent pour, reconnaître
que la tribu représente une unité politiquement organisée »
.
Au regard de la législation congolaise qui tient compte de cette donne, nul ne peut
détenir la nationalité congolaise d’origine s’il n’appartient pas à une des tribus
établies au Congo à dater de 1885, tout en tenant compte des limites postérieures
conventionnelles, c’est-à-dire, 1910 pour le cas en étude.

Le débat prend une autre dimension avec la réflexion-interrogation suivante : les
populations qui, dans cette partie du Continent africain, s’identifient aux noms des
lieux qu’elles habitent, n’ont-elles pas des tribus propres connues ?
Du coup, la nomenclature Banyabwisha ou Banyarutshuru prend les contours d’une
tentative de mutation des Bahutu qui sont plutôt de nationalités rwandaise et
burundaise. Ils veulent saisir une opportunité, c’est-à-dire, l’émigration de l’époque
coloniale dirigée par les administratifs belges, pour changer de nationalité (être
Congolais, d’origine soulignent-ils), en prenant soin d’effacer les traits qui continuent
pourtant de leur coller durement à la peau.
Il en est de même avec les Batutsi, désormais appelés Banyamulenge, au Sud-Kivu,
et Banyavyura, au Katanga si pas Banyankole en Ouganda.

En plus, la question qui se pose maintenant et à la quelle il faut répondre est celle de
savoir comment les soit disant Banyabwisha, Banyarutshuru, Banyamasisi,
Banyamulenge, Banyavyura, Banyabwito qui sont censés être différents, de par leurs
appellations, parlent tous la même et l’unique langue maternelle : le Kinyarwanda ?
Ne sont-elles pas des tribus identiques ? Sinon, pourquoi ce foisonnement
terminologique pour dire la même chose ? Sommes-nous devant une crise ou une
mutation d’ethnonyme ?

D’autre part, le Moniteur Belge, alors Journal Officiel de l’époque, dans son édition du
lundi 21 et mardi 22 août 1911, parle de la Convention du 11 août 1910 qui a
déterminé les frontières entre la Colonie belge, c’est-à-dire le Congo et le protectorat
allemand, entendez le Ruanda-Urundi. Il rapporte que
« la frontière définitive a été fixée en tenant compte des unités politiques indigènes de quelques importances, , des divisions ethnographique ainsi que des accidents
géographiques ». Mais alors, d’où viennent les fameux Banyabwisha, pour autant
qu’il est évident que les Hutu, Tutsi et Twa confondus furent des sujets du Sultan du
royaume du Rwanda ?

En 1996, enfin, les Hutu autoproclamés Congolais d’origine, regroupés dans la mutuelle NYIRAGONGO, signent eux-mêmes un texte de 35 pages pour démontrer leur autochtonie à Rutshuru.
Dans ce texte qu’ils adressent à la Commission Nationale des Election (CNS),
structure mis en place en 1996 pour superviser les scrutins prévus en 1997, ils
ignorent l’existence des Tutsi dans ce territoire. Mieux encore, ils s’appellent Hutu et
non BANYABWISHA.  En outre, ils excluent dans leur texte Masisi comme faisant
partie du territoire des Hutu.
Dès l’entrée en matière, les co-auteurs annoncent les couleurs : « Jusqu’à 1935, les
zones actuelles de Rutshuru, Nyiragongo et la Ville de Goma formaient ce qu’on
appelait Territoire des BAHUTU ayant son chef lieu à Rutshuru ».

Banyarutshuru désigne les habitants de Rutshuru, sans se référer à leur
identité ethnique ni linguistique. Il en est de même pour Banyamasisi, Banyabwisha
et Banyamulenge. Tandis que Banyarwanda signifie plutôt ressortissant du’ Rwanda.
Est soulignée alors la nationalité d’origine. Autant, l’on pourrait parler ‘des
Banyakenya, Banyatanzanie, Banyagabon.
Ce système automatique d’identification est caractéristique aux langues
interlacustres africaines regroupées dans la zone linguistique . C’est le cas du
Kihunde, Kinyanga, Kinande, Kinyarwanda, Kirundi, etc.

Selon Joseph MUTHAMBO, les Banyamulenge sont composés des Tutsi, Hutu, Fulero, Vira, et Tetela  (Tetela de Kivu une autre histoire encore, comment sont-ils arrivé au Kivu).

Quant aux Banyabwisha, Colette BRAECKMAN dit qu’ils sont Hutu, Tutsi et Twa
 
Le hutu Vital Kamerhe  fait partie de cette histoire, vous pensez  si vous mettez ce rwandais à la tête du Congo , est ce que cela améliorera la situation du Congo ? NON !
Ces populations sont entrain d’exterminer la population congolaise de Rutshuru , Massisi etc….

Reveillez-vous !
[23:00:29] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Chers frères,
Que cette livraison montre le travail que nous devons abattre.
Nous pensons que, pour bien faire, sans rien laisser au hasard, nous puissions néanmoins définir une stratégie claire pour la résolution des problèmes auxquels, nous serons inévitablement confrontés un jour ; comme nous l’annoncions.
[23:00:47] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Trois guerres nous attendent :
[23:01:22 | Edited 23:02:17] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 1. contre l’esclavagisme, la colonisation, la dictature, l’imposture et la trahison qui nous concernent au plus haut chef aujourd’hui ;
[23:04:03] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 2. contre les hémogénies linguistiques qui sont pour l’instant masquées par la question que nous conviendrons d’appeler Rwanda/Ouganda ;
[23:05:51] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 3. contre les brimades des minorités dont personne n’ose encore parler, avec raison, pour ne pas compliquer notre situation déjà précaire ; mais qui très vite reviendra au galop, dès que l’étranger ne sera plus sur notre terriotire et que la question linguistique sera résolue.
[23:07:24 | Edited 23:13:08] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Le cours de l’histoire de notre pays semble tracer clairement l’ordre dans lequel nous devrions résoudre les problèmes pour être efficace, non dispersif et raisonable.
[23:07:46 | Edited 23:09:03] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 1. résoudre la question de l’étranger qui nous subjugue (20 à 30 ans) ;
[23:08:06 | Edited 23:09:29] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 2. résoudre la question de nos langues qui sont mal gérées (5-10 ans probablement) ;
[23:08:44 | Edited 23:10:03] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 3. résoudre la question des minorités que nous brimons ou exploitons lâchement (sans doute 25 à 50 autre années).
[23:12:09] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Nous avons donc du pain sur la planche pour 50 à 90 ans encore avant d’être réelllement une nation avec un projet de société claire et démocratique !  Nous pouvons nous tromper ; mais ce ne sera pas loin de cela !
[23:29:25] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Notre proposition, de passer, en 5 phases de 10 ans chacune, de la République à une union d’états indépendants, basés sur nos identités culturels, nous, peuples du congolais ; est ce qui nous permettra de vite résoudre ces trois problèmes, nous-mêmes congolais.  La difficulté est que, à l’Est, comme à l’Ouest d’ailleurs, plusieurs se refusent d’assumer leur congolité, pendant que d’autres s’arrogent le droit d’attribuer ou de retirer aux autres cette congolité, on ne sait de quel droit !
[23:30:14 | Edited 23:32:21] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Le système politique qui trône à Kinshasa est le premier obstacle que nous avons placé nous-mêmes sur notre chemin vers l’indépendance véritable du congolais.
[23:31:17 | Edited 23:34:30] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Il nous revient donc de corriger notre erreur, qui conciste à commettre, à chaque fois, des hommes véreux, à la gestion de la chose publique congolaise.
[23:37:29] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Dans le parti Kongo ya Sika que nous venons de créer, nous avons créer les conditions nécessaire à la disqualification de falcifier notre histoire dans le but de dominer les autres en lieu et place des colonisateurs actuels.  Tout congolais qui veut l’avènement de la démocratie, du respect du droit et du développement dans notre pays, ne peut pas ne pas prendre prendre position pour cette offre.
[23:40:53] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: En effet, nos « cellules de travail », sont des véritables laboratoires qui permettront de lever les confusions dans lesquelles nous nous retrouvons à chaque fois lorsque nous confondons régionalité et régionalisme, tribalité et tribalisme, nationalité et nationalisme, ethnicité et racisme, culturalité et culturalisme…  Nous avons besoin retrouver nos identités pour les confronter à ce que le colonisateur a fixé dans nos esprits et qui nous troubles, nous divise, nous dépasse…

Pendant ce temps, Kinshasa peut se réjouir du sursi que nous lui accordons, sans parfois nous en rendre compte.