http://journaldesnations.net/soudan-president-bechir-ordonne-liberation-de-detenus-politiques/
Plusieurs de nos peuples, faute d’une bonne éducation politique, exultent de joie pour une « libération des prisonniers politiques« , la considérant comme cadeau des hommes au pouvoir. Nous pensons pourtant que cet acte, dans tous les cas, reste une insulte au peuple et ne peut pas le réjouir s’il croit fermément au droit de tout citoyen à la libre expression de ses opinions politiques. L’attitude normale serait, selon nous de combattre les coupables, par voie de droit, et si nécessaire par la force, les dictateurs, les dominateurs, plutôt que de les remercier pour leur mépris d’autrui. Le lien ci-dessus renvoit à un cas, à un exemple : le Soudan de Omar el-Béchir.
Il en est de même de faux amis qui se contentent d’exhortations et de condamnations, verbales ou scripturaires, là ou les peuples ont besoin de secours. L’humanisme nous commande de les ester en justice pour non assistance à personne en danger.
Enfin, plus méchante est toute cette foule traîtresse, aux aplaudissements insultants et béats, qui suit, comme des moutons, un berger qui, définitivement, les vendra ou les égorgera !
Prions que Dieu, dans notre Congo, nous accorde la grâce de bénéficier de sa sagesse, de ses desseins pour ses fils, de son amour paternnel.
Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons nous exprimer librement et en responsable, le jour que nous le voudrons, sur nos destins en tant que nations.