Tel que reçu sous WhatsApp. Nos observations sont entrelacées.
L’assemblée nationale a levée l’option d’un débat public et largement diffusé sur toutes les chaînes des radios et des télévisions concernant la proposition de Loi Tshiani !
Il serait intéressant de savoir pourquoi cette loi fait peur aux uns, aux usurpateurs de notre nationalité ; et aux autres, aux dominateurs de nos peuples et aux traîtres parmi ces derniers.
En effet, la proposition de loi Tshiani qui verrouille plus des cinquante (50) fonctions régaliennes en République démocratique du Congo sera bientôt débattue à l’Assemblée nationale, selon le 1er Vice-président de cette chambre André Mbata.
Voici un premier mensonge, des colonisateurs et des colonisés : faire croire que la peur procéderait du patriotisme et qu’elle nous éviterait la mort. Une proposition de loi, quelque dérangente qu’elle soit, pour une ou pour plusieurs franges de notre population, ne devrait inquiéter personne, dès lors qu’elle exprime la volonté, d’une partie importante de nous congolais, de voir une situation jugée insatisfaisante être changée, modifiée. En l’occurrence ici, bien des congolais pensent que le munyarwada pour les uns, le tutsi pour les autres ou les tricheurs de la nationalité congolaise et la cohorte des traîtres, pour d’autres encore, soient la cause première de l’insécurité dans notre pays. À ces rwandaphones, à ces tutsi, à ces étrangers ou à ces traîtres, il faut encore ajouter toute une série d’alloctones et d’autochtones, qui ne sont dans le pays que pour usurper, piller, spolier, voler, violer, tuer, décimer, génocider, terroriser ; et, pour commettre d’autres actes d’atrocité physique et morale similaires. La question devient donc plus complexe qu’on ne le croît. Un débat démocratique au parlement et au sein des partis politiques devrait conduire à un murissement de la question avant de voter pour ou contre cette loi qui reposera encore et toujours la question épineuse du qui est congolais, que plusieurs éludent jusqu’ici, mais qui nous poursuit inlassablement, tant elle mal traitée, à chaque fois, par les régimes qui se succèdent à Kinshasa…
Nous, Projet 2014, proposons une rencontre de tous nos peuples, pour, premièrement, entre nous, décider de ce que nous voulons faire du Congo hérité de l’indépendance lumumbienne et de la manière de conduire notre destin en que nation.
Le refus du congolais de se mettre autour d’une table, pour jeter les bases d’une société démocratique, pour couper l’herbe sous les pieds des néo-colonisateurs, est ce qui explique notre périgrination dans le désert et notre assujetissement par divers peuples, qui ont choisi de profiter de notre désorganisation pour nous piller et nous décimer, dans l’espoir d’en tirer des avantages économiques, politiques et sociaux ; mais en réalité, pour accroître l’inimitié entre nos peuples et nous retouner à des temps anciens d’esclavage et d’animalité.
N.B. Aux États Unis d’Amérique la première démocratie modèle du monde la fonction de Président de la République est exclue à tout américain par le fait qu’il est tout simplement né à l’étranger même s’il est né de père et de mère américaine. Et personne ne crie à une sorte de loi discriminatoire.
La Tunisie exige que tout candidat à la présidence de la République soit non seulement « né de père et de mère tunisienne » mais aussi et surtout, qu’il soit « né des grands pères paternels et des grandes mères maternelles toutes [tous] de nationalités tunisiennes » personne ne crie à la discrimination et/où [ou] à la ségrégation raciale !
Notre origine esclavagiste et coloniale, ainsi que nos la fausse religion dans laquelle nous versons, expliquent sans doute que nous demeurions complexés, pour la plupart, jusque nos jours.
Nous sommes un peuple multiculturel. Notre histoire, notre destin et nos moeurs, de nos jours, ne sont pas comparables à ceux des américains ni à ceux des tunisiens sur de nombreux points ; bien que nous soyons tous des humains.
Bien plus, les politiques en vigueur dans ces pays n’y font pas l’unanimité, comme dans tous les états du monde, contrairement à ce qui est prétendu ci-haut. Et qui plus est, l’une des sources d’insecurité dans notre pays réside dans le non respect du droit de nos peuples à leur auto-détermination, à leur indépendance politique, culturelle, économique, sociale… L’unitarisme, la fausse religion et la dictature que nous entretenons dans le pays, ces autres formes d’esclavage et de colonisation nouveaux, pourrissent la vie à notre nation qui pourtant a du potentiel politique, économique et religieux au plan africain et international. Sans une réfondation du Congo, sans une prise en main de notre destin, par nous-mêmes, les politiques des dupes et d’imposteurs divers nous maintiendront dans la misère, dans le sous-développement, temporel et intemporel.
C’est pour cela que nous invitons chaque peuple à titiller ses dirigeants pour que nous avançions vers une démocratie renforcée et un travail valorisé.
Concrètement, dans le quartier, la participation à la prise et à l’exécution des décisions et à l’évaluation des progrès accomplis est essentielle, pour aller vers une paix véritable.
En effet, le 1er Vice-président de l’assemblée nationale s’oppose catégoriquement à «l’ingérence de l’église catholique romaine dans une matière législative».
Pour lui,« l’église catholique romaine dépasse les bornes et va au-delà de sa mission».
Une attitude colonialiste, paternaliste, cautionnée ou tolérée, du vice-président de l’Assemblée Nationale, soutenue et pérennisée par une démission des parlementaires et du peuple qu’ils représentent, accroîtra et prolongera l’insécurité physique et morale dans le pays.
Les peuples congolais sont, majoritairement, théistes depuis des temps anciens et catholiques depuis la colonisation. La laicïté du pays pourrait être une anomalie ou plutôt l’est : il faudra le vérifier démocratiquement un jour ; d’autant plus que l’insécurité à l’Est du pays a souvent eu un relent islamiste, depuis la traite des esclaves.
Cette question épineuse est souvent éludée dans un parlement où, les chrétiens sont démissionnaires et divisés, et, avides d’argent, se compromettent et sombrent dans un eucuménisme hypocrite et idolâtre.
La proposition de loi Tshani ne vise pas seulement la fonction de Président de la République mais plusieurs autres fonctions sont visées par cette loi et en cas de sa promulgation, lesdites fonctions ne seront dévolues qu’aux Congolais nés de père et de mère.
L’article 24 de la loi Tshani modifie la loi numéro 04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité Congolaise et est libellé comme suit :
« Toutefois, pour des raisons de loyauté et de fidélité à la nation congolaise, l’exercice de la fonction du Président de la République, du Président de l’Assemblée nationale et celui du Sénat, n’est réservée qu’aux seuls congolais nés de père et de mère d’origine congolaise et n’ayant jamais acquis une autre nationalité ».
La motivation nous semble déroutante. En effet, les hommes qui ont mis notre pays dans l’insécurité, sont nés de père et de mère congolais… Pour la plupart.
Certes, la mégestion de nos autochtones et de nos allochtones est ce qui explique nos deboirs du moment.
L’UDPS, par exemple, comme le MNC, le MPR et le PPRD, vient aussi de nous imprimatur des cartes d’électeurs plutôt que des cartes d’identité, préparant ainsi le terreau d’une autre imposture après les élections !
Aucun parti politique, y compris Kongo Ya Sika- à l’exception de nous, ne s’insurge contre cette énième trahison du pays, cet autre crime de lèse-nation ! Sans oublier la CENI qui continue à faire le lit de la dictature et de la néo-colonisation dans notre pays.
Les autres alinéa de poursuivre :
« L’alinéa premier s’applique mutatis mutandis:
- Au Premier Ministre et aux ministères ci-après :
- Ministre de la défense,
- Ministre des finances,
- Ministre de l’intérieur,
- Ministre des Affaires Etrangères,
- Ministre de l’Intégration Régionale,
- Ministre de la Justice.
- Président de la Cour constitutionnelle ;
- Procureur Général près la Cour constitutionnelle ;
- Premier Président de la Cour de cassation ;
- Procureur Général près la Cour de cassation ;
- Premier Président du Conseil d’Etat;
- Procureur Général près le Conseil d’Etat;
- Administrateur Générale de l’Agence Nationale des Renseignements,
- Administrateur Général Adjoint,
- Chefs de Départements,
- Directeurs centraux et provinciaux
- Chefs des stations extérieures.
- Directeur Général de la Direction Générale de Migration y compris :
- Directeur Général adjoint,
- Directeur de la police des Frontière,
- Directeur de la Police Etrangers,
- Directeur de la Chancellerie,
- Directeur des Etudes, Documentation et informatique,
- Directeur Technique, de Logistique et de Transmission,
26.,Directeur des Finances, - Directeur des Ressources Humaines et de la Formation.
- Tous les membres du Haut Commandement Militaire qui sont :
- Chefs d’Etat-Major Général des Forces armées de la République Démocratique Congo;
- Chefs d’Etat-Major Général Adjoints des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ;
- Chef d’Etat-Major de la Force Terrestre ;
- Chef d’Etat-Major de la Force Aérienne ;
- Chef d’Etat-Major de la Force Navale ;
- Commandants des Zones de Défense ;
- Sous-Chefs d’Etat-Major à l’Etat-Major Général ;
- Commandant Général des Ecoles Militaires ;
- Commandant du Corps Médical ;
- Commandant du Corps Logistique;
- Commandant du Service d’Education Civique, Patriotique et d’Actions Sociales ;
- Commandant du Corps des Troupes de Transmissions;
- Commandant du Corps de Génies ou le renseignement militaire ;
- Commandant du Service de Communication et d’information.
- Commissaires Généraux de la Police Nationale Congolaise notamment:
- Commissaire Général,
- Commissaire Général adjoint chargé de la police administrative,
- Commissaire Général adjoint chargé de la police judiciaire,
- Commissaire Général adjoint chargé de l’appui et de la gestion.
- Gouverneurs des Provinces Et leurs épouses ».
Dont acte,
Maître Beylard David PhD
Attorneys at Law
Notre pays n’est pas à vendre : ce sont tous nos hommes, tous nos citoyens qui doivent être loyaux, intègres, patriotes.
Interdisons à nos enfants d’épouser des étrangers, si nous considérons les sang-mêlés comme des dangers pour la sécurité de notre État : c’est notre droit !
Rien ne nous empathetic de décider que chez nous, les sang-mêlés ne dirigent pas ! Ils ne manqueront pas du travail pour cela, et la mesure les sécurisera aux aussi.