1999-2025 : un bilan amer !


26 ans après son lancement

Constat général

Notre constat, 26 ans après le lancement du Projet 2014, est amer ; mais il était prévisible !

Statistiques parlantes chiffrées

  1. Ministres engagés : 1,89 % (1/53), au lieu de 50 %.
  2. Rédaction du projet : 1 seule personne impliquée, au lieu de 3000.
  3. Effectifs du groupe : 17 membres (0,57 %), alors qu’un minimum de 3000 était visé.
  4. Terrain : moins de 7 manifestations d’intérêt (0 %) sur les 2.500.000 adhésions attendues à Kongo ya Sika.

Conclusion principale

Le projet est impopulaire ou mal géré.

Il est impopulaire. Pour rester soi-même, ou fidèle, faut-il lui appliquer le principe brahanamiste : « Sortez du milieu d’elle : mon peuple !

S’il est mal géré, où sont les insuffisances et comment y rémédier ?

Analyse des causes

1. Facteurs structurels

  • Participation trop exigeante : 50 pages par trimestre rebutent depuis le début. Cet entêtement a conduit au rejet sans pitié du géniteur et gestionnaire du projet pas ses congénaires.
  • Départ massif : 37 personnes (68,52 %) ont quitté le groupe WhatsApp, ne laissant que 17 membres. Le reproche majeur : un niveau intellectuel jugé trop élevé. Sans un graduat, il est difficile d’évoluer confortablement en effet. Bientôt, c’est quasiment un doctorat qu’il faudra détenir.
  • Sujets inadaptés : les thèmes abordés s’éloignent des centres d’intérêt habituels des Congolais (football, commérages, faits sociaux, danse, sexe, détente). Surtout que désormais, pour publier dans le groupe WhatsApp, il faut être accepté à la participation rédactionnelle.

2. Facteurs socioculturels

  • Le pays reste marqué par le communautarisme, le paternalisme et le paganisme : fondements de ses cultures.
  • Le projet est perçu pour ce qu’il est. Chrétien, capitaliste et démocratique ; ce qui ne correspond pas à l’environnement local. Le pays se déchristianise, s’islamise, même.
  • La tribu et le clientélisme dominent encore sur la logique de la démocratie pure et dure.

3. Facteurs organisationnels

  • Leadership : l’intransigeance et la rigidité du géniteur et gestionnaire. Elles sont perçues comme un manque de souplesse et d’ouverture. Elles sont vues comme une dictature inacceptable ou une arrogance politique.
  • Budget communication : seulement 200 €/mois (0,12 % du nécessaire), alors qu’il faudrait environ 170.000 € pour prouver la valeur du projet par des actions concrètes et rentables.
  • Visibilité médiatique : présence très faible sur les réseaux sociaux (6000 membres, soit 0,24 % des 2.500.000 attendus).

Oïcha : Leadership ou unité ?


[5/27, 10:34] Oïcha :

Je vais l’ouvrir quand j’aurai des giga.  J’ai un problème de giga actuellement.    Je ne trouve plus l’occasion d’aller dans mon champ, suite à la persistance de la présence des ADF dans celui-ci.  Ils ont envahi toutes les parties de la forêt autour d’Oïcha.

[5/27, 11:02] Bruxelles :

Ola !
Ces « ADF » voudraient s’approprier l’Est de la RDC ? Que font-ils dans vos champs : piller, égorger, voler, violer, décimer ?

Les Congolais les laisseront-ils achever un tel projet un jour ?  À quoi joue le Président de la République dans cette affaire ?  Quel rôle jouent le gouvernement, le Parlement et notre peuple dans cet envahissement du pays ?

Comment organiser notre peuple pour débouter, chatiller et dissuader les envahisseurs aujourd’hui et demain ?

Ensemble, la solution sera à portée de main et assez rapidement.

Oīcha

Parmi ces ADF il y a ceux qui récoltent les produits champêtres des paysans, ceux qui égorgent ou brûlent les maisons des populations.  Les congolais d’ici sont déjà affaiblis par le fait que lorsqu’ils se soulèvent contre ces ADF, le gouvernement déploit des militaires pour tirer sur la population.  L’armée ne protège pas cette paisible population. Les députés ?  Nen parlons plus.  Dès lors qu’ils ont de bons émoluments, ils ne s’inquiètent plus pour leurs circonscriptions électorales ; de là où ils sont venus.

Notre peuple a un problème de leadership et est en plus divisé en son sein.