Supprimons les exétat dès 2026 !


[6/3, 13:32] DD

Nos finalistes d’aujourd’hui.  Violence ou pas, le surveillant l’a fouillée [la finaliste] jusqu’à découvrir des papiers et [un] téléphone collés à ses jambes.

[6/3, 14:52] GPAU

Les tricheurs ne sont pas d’aujourd’hui et ne sont pas que les finalistes.

Les exétats ne devraient même pas exister dans notre pays. Ils n’aident personne : ni les apprenants, ni la nation !

Chez nous, ici, la Région valide les examens des écoles et les travaux de l’année. C’est un peu sérieux.  Cependant, ces dernières années, les fraudes sont entrées même dans nos universités les plus prestigieuses.

À Aungba, j’ai passé deux années, de 1972 à 1974. Ici, pendant que les profs interrogeaient, ils circulaient, même en dehors des salles. Durant les interrogations comme durant les examens. Personne ne pensait à tricher !  Dieu était le seul surveillant. Tout le monde réussissait, y compris aux bidons exétat venant de Kinshasa !  La pédagogie faisait du 100% de diplômés presque chaque année.  La math-physique aussi se rapprochait de ce score.

Le MPR entré dans l’enseignement, tout a chaviré.  Tout le monde le sait.  Or, c’est l’UDPS qui créa l’UDPS. Dans leur constitution de Luluabourg, ils prépèrent le terrain du MPR, puis, de l’UDPS qui s’en suivit !

Il est possible d’instaurer des examens en ligne. Ils permettront d’avoir un contrôle très strict sur la qualité de l’enseignement offert au public. Enregistrons les enseignements des tous nos moniteurs, professeurs et enseignants divers. Le chômage déguisé et l’incompétence ne seront plus possibles. Les promotions auront lieu sur des bases démocratiques, transparenes.

Le peuple exige-t-il des résultats ?


———- Forwarded message ———-
From: Le Cri des Opprimés <lecridesopprimes@yahoo.de>
Date: 2014/1/20
Subject: [lecridesopprimes] Situation sociale ‘’catastrophique’’ : Tshisekedi, ‘‘le peuple exige des résultats’’ !
To: « lecridesopprimes@yahoogroupes.fr » <lecridesopprimes@yahoogroupes.fr>

Situation sociale ‘’catastrophique’’ : Tshisekedi, ‘‘le peuple exige des résultats’’ !

(La Prospérité 20/01/14)

Il avait chargé, début janvier, Bruno Mavungu, Secrétaire Général du parti, de dire ‘‘qu’il ne s’adressera à la nation qu’à l’occasion de son entrée en fonction’’. Et pourtant, il avait pris l’habitude, depuis un certain temps, ‘‘d’orienter’’ le peuple congolais, en début de chaque année, à travers un message de vœux. Il, c’est Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui, contre toute attente, est revenu sur sa décision, en le faisant. Mais, autrement. C’était devant les cadres du parti, le samedi dernier, en sa résidence de Pétunias, à la hauteur de la 10ème Rue/Limete, au Quartier résidentiel. Ce qui a permis aux combattantes et combattants de mesurer les ambitions politiques de leur leader, particulièrement pour cette année nouvelle. ‘‘Jusqu’ici, il n’y a que la jungle qui a caractérisé notre pays’’, a-t-il soutenu, avant de promettre que 2014 est une année où «le Congo aura un Etat». Cette fois-ci, croit-il, ça sera la réalité et non seulement des simples vœux. Car, ‘‘tous les yeux du peuple congolais sont tournés vers moi. Ceci fait sentir l’impatience qui gagne ce peuple devant l’attente de l’impérium’’. Parlant de conditions sociales déplorables des congolais, Etienne Tshisekedi se fait le porte-parole du peuple. «De toutes les souffrances de 54 ans, le peuple exige des résultats. Il doit s’apprêter à se réjouir », affirme-il, rappelant, à l’occasion, la très célèbre lettre de 13 parlementaires adressée au Président Mobutu, dans laquelle étaient reprises les aspirations profondes du peuple qui, à l’époque, confirme-t-il, vivait déjà dans la misère. Et, ce résultat, présage-t-il, est tout proche. Aussi, appelle-t-il le peuple à se préparer psychologiquement, pour y faire face.

Il fallait une cérémonie d’échange de vœux avec les cadres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps, pour avoir, enfin, les mots d’Etienne Tshisekedi, par rapport au nouvel an. Le lider maximo, qui venait de s’interdire toute adresse au peuple congolais avant «son entrée en fonction», s’est contenté d’un groupe restreint, réuni en sa résidence de Limete 10ème rue, le samedi 18 janvier 2014, pour étaler ses ambitions annuelles. A l’occasion, le Président National de l’UDPS, accompagné de son épouse, a été porteur d’un message d’espoir pour le peuple congolais. «Cette année, le peuple doit s’apprêter à se réjouir », a-t-il déclaré devant les responsables des différentes structures de cette grande formation politique. Après le constat de 54 ans des conditions sociales de plus dégradantes, le peuple congolais attend, dit-il, des résultats.

Annoncée année de ‘’grands accomplissements’’, 2013 s’est évanouie sans que ce vœu du Sphinx de Limete ne puisse se concrétiser. Pour 2014, Etienne Tshisekedi, premier croyant du recouvrement de l’’’impérium’’, jure autrement. «Cette fois-ci, ça sera la réalité et non seulement des simples vœux». La réalité, pour celui qui continue à se considérer comme le ‘’vainqueur’’ de la présidentielle 2011, serait de le voir entrer dans l’effectivité du pouvoir. «Tous les yeux du peuple congolais sont tournés vers moi. Ceci fait sentir l’impatience qui gagne ce peuple devant l’attente de l’impérium », a-t-il indiqué, sous la paillote du jardin de sa résidence de Pétunias, 10ème rue Limete. ‘’Impérium’’, encore et toujours. Décidément, ce mot ne cesse, depuis 2011, d’être au cœur de tous les espoirs des ‘’Udpsiens’’. Il le sera encore au cours de cette année 2014. L’homme prédit 2014 comme l’année où « le Congo aura un Etat ». « Jusqu’ici, il n’y a que la jungle qui a caractérisé notre pays », a-t-il poursuivi.

A l’Udps, le constat dégagé de la situation sociale de la population congolaise est ‘’catastrophique’’. Partant de 2011, le Secrétaire Général, Bruno Mavungu Puati, estime que les conditions de vie s’aggravent davantage. Face à ce tableau, Etienne Tshisekedi pense que ce constat, vieux de 54 ans depuis l’accession de la RD. Congo à l’indépendance, doit désormais laisser place aux résultats. «De toutes les souffrances de 54 ans, le peuple exige des résultats. Il doit s’apprêter à se réjouir », estime un Tshisekedi, nostalgique, qui a fait mention de la célèbre lettre de 13 parlementaires adressée au Président Mobutu, dans laquelle étaient reprises les aspirations profondes du peuple qui, à l’époque, vivait déjà dans la misère, dit-il. Et de poursuivre que «le résultat est tout proche. Nous devons même, psychologiquement, nous préparer à y faire face ».

Dans ses propos, l’on pouvait saisir l’engagement d’un homme décidé à « aller jusqu’au bout » de son combat.

La Pros.

UDPS et UNC


Frères,
C’est très urgent !
J’apprends à l’instant même que l’UDPS et l’UNC se sont coalisées pour prendre le pouvoir et nous imposer une union des peuples du grands lacs ou plutôt une communauté des Etats des Grands Lacs qui comprendrait le Burundi, le Rwanda, la RDC et l’Ouganda.  Ce serait le prix à payer pour avoir le départ de Kanambe et Kamerhe comme président au Congo, proprement.
Je ne crois pas en la valeur de cette coalition et je propose que nous fassions tout ce qui est de notre possible pour :
1° avertir les congolais de cette superchérie, si l’information que je viens d’avoir devait se confirmer
En effet, par le temps qui court, une telle communauté nous envera dans une autre insécurité de taille.  Pensez à tous les règlements de compte qui vont s’en suivre, avec Kamerhe comme président, lui, dont la congolité suscite pas mal de polémique dans le chef de nombreux congolais, avec raison, plusieurs points demeurant sombre dans son dossier !
2° proposer aux congolais une porte de sortie de cette prison dans laquelle la prétendue coalition UDPS-UNC voudrait nous maintenir, sciemment ou inconsciemment !
C’est urgent !  Nous devons faire la course contre la montre, avec Dieu à nos côtés, la victoire sera totale.
De 22 à 23 heures de Bruxelles, je vous convient nombreux (appeler « uwekomu » sous Skype) à une conférence-débat sur le thème :
« Et si c’était vrai que l’UNC et l’UDPS se coalisent contre le peuple congolais ? »
L’information vient de me tomber sur la table et je commence une campagne ce soir contre ce qui pourrait être, pour la RDC, un autre recul, une autre colonisation en plus.  Dès ce soir, Dieu voulant !

RDC : menaces de mort impunies


De skype (Diaspora Group).
[19-01-14 05:32:14] RADIO TV ELONGA: (F)(skype) COMMUNIQUE (skype) (F) SOYEZ TOUS BRANCHÉS SUR LA WWW.RADIOTVELONGA.NET AVEC L’EMISSION AFRICA TELEMA CE DIMANCHE   LE 19/01/2014  THÉME: « 53 ANS APRES L’ASSASSINAT DE LUMUMBA: CONTEXTE, FAITS, CAUSE, COMPLICES CONGOLAIS ET CONSEQUENCES SUR LA SITUATION DU CONGO AUJOURD’HUI » » (ezali masolo ya niveau supérieur) A PARTIR  DE 20H30 HEURE DE LONDRE, L’EMISSION  SERA ANIME PAR PAPA NZABI  VENEZ NOMBREUX  POUR PARTICIPER, BOZANGA TE BOYA KOBETA SETE MAKASI PONA MBOKA NA BISO CONGO. MATONDO (F)(F)(bow)
[19-01-14 13:24:11] Nsong’a Njila Kongo: (y)
[19-01-14 14:53:52] Likembe: Botala vidéo oyo svp ! Ezali conscientisation moko kitoko epesami na Kemi Seba http://www.youtube.com/watch?v=AnJd2mHXGko
Kemi Séba à la Main d’Or – Supra N
[19-01-14 19:29:32] RADIO TV ELONGA: (F)(skype) COMMUNIQUE (skype) (F) SOYEZ TOUS BRANCHÉS SUR LA WWW.RADIOTVELONGA.NET AVEC L’EMISSION AFRICA TELEMA CE DIMANCHE   LE 19/01/2014  THÉME: « 53 ANS APRES L’ASSASSINAT DE LUMUMBA: CONTEXTE, FAITS, CAUSE, COMPLICES CONGOLAIS ET CONSEQUENCES SUR LA SITUATION DU CONGO AUJOURD’HUI » » (ezali masolo ya niveau supérieur) A PARTIR  DE 20H30 HEURE DE LONDRE, L’EMISSION  SERA ANIME PAR PAPA NZABI  VENEZ NOMBREUX  POUR PARTICIPER, BOZANGA TE BOYA KOBETA SETE MAKASI PONA MBOKA NA BISO CONGO. MATONDO (F)(F)(bow)
[19-01-14 23:20:12] Nsong’a Njila Kongo: PEUPLE KONGO BATU YA UDPS BABANDI KOLUKA NGAI LISUSU !!!
LA RÉSISTANCE EZALI YA UDPS NA BA COMBATTANTS NA YE TE S.V.P. UDPS TRAVAILLE ET MANGE AVEC KANAMBE, PPRD, RCD GOMA, M23…BOTIKA KOLUKA NGAI NA BA PROBLÈMES, JE ME BAT POUR MON PAYS ET POUR MON PEUPLE, VOUS AVEZ VITE OUBLIEZ TOUS CEUX QUE VOUS M’AVIEZ FAIT DEPUIS 2010 ? ET VOUS VOULEZ ENCORE RECOMMENCER ? AAH NON CETTE FOIS CI TOKO BOMANA NA BINO BA YUMA, BA NTUSA, BOZA KOLUKA LIYEBANI NA KOMBO YA IKALA? BANDE DES TRAÎTRES COLLABO, VOTRE FELIX ET SON PÈRE Y COMPRIS LES 50 DÉPUTÉS SONT AU SERVICE DE L’IMPOSTEUR KANAMBE; EST CE QUE BOSI BOLOBA PONA KI TRAITRE YA TSHISEKEDI NA BA FELIX? L’UDPS EST A KINSHASA; ALLEZ Y LA BAS, REJOIGNEZ VOTRE LEADER A KINSHASA; BOZALI BITULA YA MIBALI NA BASI, BA FAUX COMBATTANTS, BOSANGANA NA BA TUSTI, BOKOMISA BA TUTSI BA KONGOLAIS; IL FALLAIT BOLANDA TSHISTSHI, ICI DANS LA DIASPORA OLINGA OLINGA TE C’EST LA RÉSISTANCE ET NON L’OPPOSITION, BA ADEPTES TRALALA LELO TSHISEKEDI NA BINO AKOMI NA SUKA, AKOMI KIZENGI, AKOSALA PE ELOKO MOKO TE, BOKO SALA BONI LOBI? MAIS BOZALI KAKA KOBOMBA PEUPLE VÉRITÉ QUE TSHISEKEDI AKOMI DEJA KIZENGI; BA NDOKI YA SECTE UDPS, NALOBI CETTE FOIS-CI BOKO SUKA, BOSALELA NGAI BA VIDEOS, BOFINGA, BOKOSELA NGAI BA MAKAMBO, MAIS LELO NJAMBE A CONFONDRE BINO BA SUIVISTES, BA VENANTS BOYAKI PONA BOBALA BASI NA COMBAT, BOYAKI PONA BOYEBANA, EST CE QUE NANI NA BINO ASI AKITA NA TERRAIN AZUA RISQUE PONA KOBUNDELA MBOKA NA BISO KONGO? BA COMBATTANTS YA DISTANCE YA BA CARNAVALS, BA COMBATTANTS YA NGANDA YA MASANGA…BOKOKOKA NGAI TE, C’EST L’HOMME QUI A PEUR, AVEC KIMBANGU JE SUIS VAINQUEUR INGETA !
[19-01-14 23:26:40] kinsala.jules: watch
[00:07:30] GENERAL-KAWELE -KATA -MOTO – Seba Siao: BREAKING NEWS LES IMAGE FILMES PAR MAMADOU NDALA SUIVEZ CA  SVP http://www.youtube.com/watch?v=CUcSaDmzIsw&feature=player_embedded
[17:46:02] Belothi: Nani azali koluka makambo; ba loki ya kongo??? (facepalm)(facepalm)

Tshisekedi ou Ngbanda (2)


Réagissant à un article posté ici précédemment (https://projet2014.com/2013/02/09/ngbanda-ou-tshisekedi-1/), Léon Tuken nous a fait parvenir sa discussion de la question.

Nous la publions telle quelle, sans délai.

Un article complémentaire nous est également parvenu que nous vous prions de parcourir à votre aise (https://projet2014.com/2013/02/17/tshisekedi-ou-ngbanda-3/).  Il se fera certainement le plaisir de répondre à toutes vos questions, dans un esprit constructif, pour notre victoire commune contre l’imposture.

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LA CRISE DE LEGITIMITE DU POUVOIR EN RDC

A. PREAMBULE

Dans la plupart des cas, les crises politiques liées à l´exercice du pouvoir se montrent plus virtuellement définies dans les contextes où, elles traduisent des visions de chaque acteur engagé d´une part, et leurs contradictions d´autre part. En d´autres termes, L´exercice du pouvoir politi-que devient une crise dénommée du genre dans la mesure où, la classe politique chevauche eperdument avec ses contradictions, qui se résument par l´expression de«  l´exercice du pouvoir pour le pouvoir et non celle de l´exercice du pouvoir pour la société´´: dans plusieurs pays du monde, cette motivation demeure le plus illustre élément de conviction dans la crise de légitimité du pouvoir.

En Afrique par contre, en marge de l´exrcice du pouvoir qui crée souvent la crise de légitimité, la mauvaise accession même au pouvoir en demeure le plus précieux produit politique, qui se vend à bas prix dans les intentions commerciales des acteurs,qui s´engagent à l´arraché vers la prise du pouvoir politique public. Et, c´est justement cette dernière donnée, qui empeste l´atmosphère politique en Republique Démocratique du Congo dans cette crise de légitimité du pouvoir. Et à cet effet, il appert certes, d´indiquer par ailleurs que, dans ce dernier pays précité, la problématique inhérente à l´accession au pouvoir soulève fievreusement aussi celle de l´identification des acteurs politiques en présence. Cela revient à à dire, pour plusieurs congolais; non seulement le pouvoir dirigé par Joseph Kabila Kabange re-ste littéralement critiqué à cause de sa dérive totalitaire et de son incapacite à relever le niveau social au bon port, mais aussi ce même pouvoir est honteusement décrié par le fait que Joseph Kabila Kabange soit mal élu ( frauduleusement ) et de surcroît, son origine sociale soit catastrophiquement mise en cause car étant d´origine étrangère; précisément de souche rwandaise au solde de laquelle il a été placé au pouvoir. Partant en somme de ce qui précède, le pouvoir dirigé par monsieur Joseph Kabila Kabange demeure en souffrance atroce des légitimités politique interne et populaire. Ceci résume à suffisance la crise de légitimité du pouvoir dans ce vaste pays au coeur de l´Afrique.

B. TENTATIVES DE RESOLUTION A LA CRISE

Si nous venons ci-haut d´utiliser le concept tentatives, c´est parce qu´au re-grad des réalités politiques africaines en matière des résolutions des conflits ou des crises politiques, des solutions envisagées sombrent souvent dans l´incertitude dans leurs vies futures. Cela voudrait tout simp-lement dire que l´Afrique traverse continuellement une crise politique récurrente. Ainsi, pour ce qui con-cerne la résolution de cette crise de légitimité du pouvoir en République Démocratique du Congo le cas échéant, deux pistes se montrent selon la forme, diamétralement opposées par les visions de leurs auteurs, qui se penchent sur la question: Il s´agit des approches intégrée et désintégrée.

1º) L´approche Intégrée

Selon cette approche, certains de nos compatriotes congolais estiment que, la crise de légitimité du pouvoir que traverse notre pays ne pourrait se résoudre que par des moyens de-mocratiques pacifiques tels que la cohabitation avec le pouvoir en place par le biais des négociations poli-tiques au bénéfice du Gouvernement d´union nationale, des élections libres et transparentes et les mani-

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festations publiques populaires en cas de rénonciation du pouvoir aux revendications du peuple, souverain primaire, etc.

2º) L´approche Désintégrée

Selon cette approche, la crise de légitimité du pouvoir n´est que le fruit de la confiscation du pouvoir du peuple par un groupe mal intentionné de gens dans les institutions politi-ques du pays. Pour ce, la seule résolution adaptée en vue reste un affrontement armé direct et permanent contre le pouvoir en place.

C. NOTRE VISION DE RESOLUTION A LA CRISE

1º) Rétrospective

Avant de donner notre approche que nous qualifions de palliative à la crise congolaise parce qu´issue de l´intersection entre les deux précédentes précitées, nous voudrions singulièrement ouvrir une petite parenthèse sur les dites approches intégrée et désintégrée.

Les approches intégrée et désintégrée congolaises divergent du point de vue forme parce que l´une prône la méthode pacifique et l´autre préconise par contre la méthode violente. Elles convergent du point de vue fond parce que toutes les deux, sans entrave, s´engagent décidement à balayer d´un revers de main cette crise de légitimité du pouvoir. En d´autres termes, le pouvoir en place doit inévitablement tomber et par conséquent Joseph Kabila Kabange son incarnateur et ses acolytes doivent partir. Dans la foulée, à travers leurs divergences, l´approche intégrée présente certains avantages et inconvénients.

Concernant ses avantages, elle offrira un climat economico-socio-politique viable tant au niveau inter-ne de la République Démocratique du Congo qu´au niveau externe car cette fameuse crise susmention-née se caractérise formellement par son aspect pluridimentionnel ou multifactoriel des acteurs. A titre e-xemplatif, la République Démocratique du Congo, riche gisément minéral scandaleux du monde reste de part en part en proie de l´exploitation contre «  Tout le Monde´´ . Pour dire que, Tout le Monde joue le maître de la crise de légitimité du pouvoir dans ce pays.

Concernant ses inconvénients, l´approche intégrée congolaise reste trop tendancieuse et incertaine co-mme dans d´autres pays africains. Cela revient à dire, en cohabitation politique dans la résolution d´une crise de légitimité du pouvoir, généralement, par les mécanismes de la réconvertibilité politique paradoxa-le des tendances, le pouvoir mis en cause et qui est contraint à cohabiter avec ses opposants, a toujours naturellement détenu certains pouvoirs de s´imposer et de se faire même réélire en cas d´élections. A titre d´exemples, la conclusion de la fameuse formule congolaise«  UN PLUS QUATRE ´´, les récentes atti-tudes politico-électorales bélliqueuses de monsieur Andry Rajoelina Nirina dit ( Andrajoel), la Haute Au-torité de Transition en Madagascar et bien d´autres, illustrent une exemplarité eloquente à ce sujet. Si en Côte d´Ivoire, monsieur Koudou Laurent Gbagbo avait manqué son voyage électoral dans cette crise de légitimité du pouvoir pourtant Président de la République en poste, c´est parce que son passe-port politique lui avait été préalablement confisqué par certaines « puissances étrangères´´, qui l´ont confié à ses opposants politiques à travers la Commission électorale passée sous leur direction…

Quand à l´approche désintégrée, cette dernière présente ses avantages et ses inconvénients.

Concernant ses avantages, elle permet en cas de crise persistance de légitimité du pouvoir de réduire les excès des ailes des autorités en place. Généralement en Afrique,on parle d´un langage fort (armé) con-tre un autre langage fort. En République Démocratique du Congo, les trente-deux ans de règne fort de Mobutu ont été déchus le 17 Mai 1997 par l´arrivée forte de LD Kabila au pouvoir. Ce dernier ayant à son tour institué un régime à confusion des pouvoirs pendants trois ans et sept mois, sera écarté par un autre régime à confusion des pouvoirs… Bref, c´est justement par la symétrie des rapports de force que l´on apprécie l´approche désintégrée dans la résolution de la crise de légitimité du pouvoir.

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Concernant ses inconvénients, en République Démocratique du Congo, outre les querelles fractrici-des connues sous la première République dans cette crise de légitimité du pouvoir caractérisée par le fé-déralisme sauvage manifesté par certains acteurs politiques séparatistes vérreux et l´ingouvernabilité poli-tique de tout bord, la résolution de la crise de légitimité du pouvoir par le langage fort n´a jamais payé bon marche dans notre pays. La raison ce que, de L.D. Kabila, passant par Jean Pierre Bemba jusqu´au RCD/ , Goma et compagnie, la République Démocratique du Congo en réssort ultérieuerement victime comme ceci pourrait être aussi l´avis de certains compatriotes. Bref, pour dire que, le langage fort contre un autre langage fort donnent un nouveau langage fort. Les politologues disent : une légitimité acquise au prix des armes ne répond aussi qu´à la logique des armes. M´zée Laurent Désiré Kabila disait: «  moi je suis rebelle et je resterai rebelle…´´. Ce langage a même justifié ses trois ans de règne fort sans partage du pouvoir et sans exercice réel des partis politiques…

2º) L´approche Palliative

A en croire de ce qui ressort de nos lunettes de cheurcheur, une réso-lution réaliste de la crise de légitimité du pouvoir en République Démocratique du Congo reviendrait à éviter de prendre exclusivement pour seule solution l´une de deux approches précitées. Sans cela, le con-traire marquera une démarche suicidaire en rapport avec les réalités sócio-politques telles que susmen-tionnées dans la rubrique relative aux inconvénients de ces deux approches dans notre pays. En d´autres termes, notre approche dite Palliative, qui est l´hybridation issue de ces deux approches ci-haut, quelle que soit sa fréquence à l´une d´entre-elles, se montre comme une solution prudente à allouer à cette crise de légitimité du pouvoir qui sévit actuellement dans notre pays.

De manière concrète, notre approche Palliative propose deux pistes en l´occurrence, un rapprochement politique sectoriel non armé et un rapprochement politique bipolaire armé pacifique.

A) Le rapprochement politique sectoriel non armé

Selon notre entendement, le rapprochement politique sectoriel non armé est un mé-canisme d´intégration par lequel, l´unité dans la diversité d´opinions passe pour valeur absolue engagée pacifiquement par les populations opposées contre une crise de légitimité du pouvoir dans leur lutte de libération. En d´autres termes, ceux qui dénoncent une crise de légitimité au pouvoir, mènent leur lutte de manière pacifique ou démocratique en mettant de côté leurs divergences et certaines prétentions inhéren-tes aux intérêts égoïstes au sein de leur groupe d´appartenance. Et dans ce cas, l´ union du groupe devient la pièce maîtresse. L´avantage de cette méthode revient au fait que, comme il s´agit d´une lutte propre-ment dite populaire, cela veut dire, menée par les seuls fils du pays ( le peuple et ses leaders ) dans un esprit d´intégration et de libération, elle rend conscient, responsable, disponible et victorieux le peuple qui la mène. D´où, cette lutte nécessite une sensibilisation ininterrompue du peuple et l´esprit de tolérance.

C´est cette même lutte, qui a fait partir Ben Ali et Moubarack en Tunisie et en Egypte. Elle s´appelle l´union fait la force et la division nous affaiblit. Son plus célèbre avantage comme dans le cas de notre pays revient au fait que, cette lutte nous permettra de résoudre une fois pour toute le fameux problème des armées et des commandements étrangèrs pilotés au sein des intitutions dans notre pays comme la triste histoire après la chute de Mobutu. Et aussi, elle limitera les égarements politico-commerciaux de certai-nes puissances étrangères dans notre pays.

B) Le rapprochement politique bipolaire armé pacifique

Il est le fait par lequel ceux qui luttent contre une crise de légitimité au pouvoir engagent une lutte armée pour le seul but de remettre un pouvoir têtu à l´ordre. Pour eux, l´arme n´est

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qu´un instrument de persuasion. Cette lutte a été récemment menée par les rebelles du Séléka en Répu-blique centrafricaine et les touaregs ainsi que les islamistes dans le nord Mali nonobstant certains débor-dements décriés ci et là et l´intervention française dans ce conflit. Cette lutte est mieux adaptée en Afri-que car il existe encore dans ce continent des régimes forts ou des hommes forts. Cette lutte ne pourrait intervenir qu´en cas de l´échec total de la première lutte susévoquée. Nous soutenons ce point de vue en RDC car, ce pays se montre à la face du monde comme étant une forêt dense qui cache des fauves: cer-tains n´attendent que son éclatement pour mieux poser leurs jalons commerciaux…

Conclusion

La présente crise de légitimité du pouvoir en République Démocratique du Congo ne pourrait être en réalité merveilleusement et victorieusement combattue que par le seul peuple congolais à travers sa prise de conscience. A défaut de cela, le peuple pourrait accepter de se faire violence de subir la loi des armes et ses effets collatéraux pourvu qu´il soit tout simplement tire du trou s´il ne voudrait pas rénoncer à sa peur…Et dans ce cas, il accepterait le principe de «  deshabiller saint Paul pour habiller saint Pierre. C´est possible.

Léon Tuken

Tshisekedi ou Ngbanda ? (3)


Mukubwa Graph, 

Bonjour, 

Comme complément à ma réflexion sur la crise de légitimité du pouvoir en RDC déjà en votre possesion, je vous renvoie aussi ce document déjà antérieurement expédié dans votre seule boîte palukuatoka@skynet.be sans code du tri automatique des messages importants. Mais cette fois-ci, je le renvoie sous l´étiquette du tri automatique.    

Je venais de lire votre publication relative au débat de l´APARECO et de l´udps au sujet du Traité de Nice et la réponse de monsieur Ndala wa Ndala, secrétaire général ai de l´APARECO, réservée à monsieur Mpuila de l´Udps, et reste profonde-ment étourdi et  désharçonné. Votre question est la suivante: qui a raison de ngbanda et de tshisekedi? 

Mukubwa Graph, allons-nous en au fait avant de réagir à la question susmentionnée. S´il faudrait politiquement juger les parcours politiques de Ngbanda et celui de Tshisekedi, tous deux s´appellent le même nom : premièrement, ils sont tous deux détestables par leur mariage avec le régime odieux de monsieur Mobutu, le Mouvement Populaire de la Révoultion (MPR). Deuxièmement, ils sont tous deux sanctifiables par le fait de leurs conversions à la logique de «  sauvons notre peuple ´´ à travers leurs luttes de libération dans l´Udps pour l´un et dans l´APARECO pour l´autre. En d´autres termes, à leurs pires, correspondents leurs apports nuisibles aux intérêts du peuple par leurs soutiens directs ou indirects au régime précité comme qui dirait; «  autant pèche celui qui tient ou qui remplit le sac, tout le monde est voleur´´. Partant de cette constatation, personne d´entre-eux ne peut être jugée de juste parce que tous deux ayant chacun participé de sa manière et à son heure au festin du diable. Et il   n´y a pour cela de petit ou de grand peché commis par l´un et non par l´autre.  Par ailleurs, quant à leurs actifs, ils sont tous deux à applaudir par le fait qu´ils sont en train de corriger leurs égarements politiques antérieurs en apparaissant de nos jours et conformément à l´environnement politique actuel comme étant deux grands leaders politiques d´opinions congolaises dans la lutte de libération nonobstant la fameuse problématique de la signature de leurs contrats avec leurs différentes légitimités (Forces) politiques internationales. Fort de ce qui précède et par honêteté intellectuel, personne, à moins d´une erreur d´estimation ou d´un fanatisme irrationnel, ne peut nier la synonymie nominale de ces deux personnalités politiques (tshisekedi et ngbanda) tel que nous venons d´en faire singulièrement la démonstration. Et eu égard à cette synonymie susévoquée, ces deux leaders devraient inévitablement travailler de concert dans cette noble lutte de libération pour la simple raison qu´ils se sont d´arrache pieds engagés eperdument dans la voie  de la prise de conscience nationale. Mais, paradoxalement à cela, avec regret, le monde politique constaterait que ce sont encore ces deux, qui commencent à amorcer la bombe de l´imposture au pouvoir pour exterminer tout un peuple. 

Mukubwa, donc, il y a réellement un problème de fond entre ces deux. Lequel alors ? C´est justement un problème de leadership. Diable, parbleu!!! voici encore ce qui est pire!!!! A ce problème précité, s´ajoute un autre. Il s´agit de celui de la nature même de la lutte. Pour l´instant la population congolaise n´a guère besoin de la lutte de leadership, mais préfère par contre celle de libération laquelle est aussi par ricochet celle de leadership. Cela revient à dire, celui qui va faire sortir le peuple congolais de l´esclavage, c´est automatiquement même celui-là qui sera son leader incontestable. Ils ont tous deux compris. 

Ainsi donc, Mukubwa, la fameuse question posée en objet ci-haut n´a pas présentement sa raison d´être à ce niveau et dans les contextes politiques actuels s´il faudrait se référer aux querelles partisanes…

Pour clore notre analyse, il appert de noter que, l´heure n´est plus favorable à la distraction et aux calculs politiques mesquins pour accéder au pouvoir et prétendre libérer le peuple congolais. Tous les accords ou traités signés par ceux qui estiment être engagés dans la lutte de libération contre l´imposture par le fait du caractère extravertie de leurs légitimités politiques, doivent éviter de porter atteinte à la quiétude du peuple dès lors qu´ils seraient investits au pouvoir. Nous estimons insensée la manière dont ce fameux traité de Nice doit prendre à défaut un caractère tribal comme il en est le cas aujourd´hui. 

Pour cela, nous proposons ceci dans le cadre du Projet 2014 :

1. -Au regard de l´antagonisme politique lié au leadership manifesté par les deux parties (tshisekedi et ngbanda), que le Projet 2014, par monsieur Graphèle Paluku Atoka Uwekomu, puisse organiser une mini conférence avec toute la diaspora congolaise avec comme thème ; «  Lutte de libération : A qui profiterait notre division ?´´  

2. -Qu´un Comité restreint issu du Projet 2014 et dénommé «  reconcilions-nous´´ soit mis sur pied en vue de prendre contact avec les différentes hiérarchies de deux parties pour une véritable réconciliation par l´échange des vues par rapport à leurs différrents.   

N.B.   Au cas où ces propsitions n´aboutissent pas, par votre canal, je vous transmettrerais d´autres propositions inhérentes à cette crise de manière à ce que la solution pour la RDC soit de mise cette année dans le cadre du projet 2014…

Léon Tuken

Gouvernement-CNDP


REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ACCORD DE PAIX ENTRE LE GOUVERNEMENT
ET LE CONGRES NATIONAL POUR
LA DEFENSE DU PEUPLE
(CNDP)

Goma, 23 Mars 2009

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Accord de paix entre le Gouvernement et le CNDP

Goma, 23 Mars 2009

PREAMBULE

Nous, Gouvernement de la République Démocratique du Congo et Congrès

National pour la Défense du Peuple (CNDP), Parties au présent Accord,

Réunis en plusieurs sessions à Nairobi (Kenya) et Goma (RDC) sous les auspices de la

co-Facilitation de l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations

Unies pour les Grands Lacs, S.E.M. Olusegun Obasanjo et du co-Facilitateur de l’Union

Africaine et de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, S.E.M.

Benjamin William Mkapa ;

Soucieux de contribuer à une paix durable en République Démocratique du Congo et à

une réconciliation sincère entre filles et fils de ce grand pays ;

Convaincus de la nécessité de parvenir à une résolution rapide et durable de la crise

qui, des années durant, a prévalu dans l’Est de la République Démocratique du Congo

en général, et dans le Nord et le Sud Kivu en particulier, créant des conditions propices

à des violations massives des droits humains ainsi qu’une crise humanitaire sans

précédent auxquels il importe de mettre rapidement fin ;

Conscients du fait que le Dialogue constitue le mode par excellence de règlement des

conflits ;

Réaffirmant le caractère intangible et inaliénable des principes fondamentaux de la

Constitution de la République, particulièrement ceux relatifs :

a) à la souveraineté nationale ;

b) à l’intégrité territoriale ;

c) à l’inviolabilité des frontières nationales, conformément au tracé en vigueur au

30 juin 1960 ;

d) aux droits humains, libertés fondamentales et devoirs du citoyen et de l’Etat ;

e) au caractère républicain et apolitique des Forces Armées et de la Police

Nationale ;

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Considérant les Accords et cadres de référence suivants :

a) Le Pacte de la Sécurité, la Stabilité et le Développement dans la Région des

Grands Lacs signé le 15 décembre 2006 à Nairobi ;

b) Le Communiqué Conjoint du Nairobi du 9 novembre 2007 ;

c) Les Actes d’engagement signés à Goma le 23 janvier 2008 à l’issue de la

Conférence sur la Paix, la Stabilité et le Développement dans les provinces du

Nord Kivu et Sud Kivu, ainsi que les résolutions de ladite conférence ;

d) Les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, notamment les résolutions

1843, 1856 et 1857 relatives à la situation sécuritaire au Nord Kivu, au

renforcement de la MONUC et à son nouveau mandat ;

e) Le Communiqué Conjoint du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de

la Région des Grands Lacs tenu à Nairobi le 7 novembre 2008 ;

Considérant la nécessité du strict respect des normes et principes fondamentaux du

droit international humanitaire ;

Reconnaissant la nécessité de mécanismes fiables et efficaces de bonne

gouvernance à tous les niveaux et dans tous les domaines, y compris celui de la

certification de l’exploitation, de l’évaluation et du contrôle des ressources naturelles ;

Considérant les récentes déclarations militaires et politiques du CNDP en dates du 16

janvier et du 4 février 2009, à Goma ;

Sans préjudice d’autres Accords susceptibles de contribuer à ramener et consolider la

paix et la stabilité dans les provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu, ainsi que dans la

Région des Grands Lacs ;

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Convenons solennellement de ce qui suit :

Article 1 : De la transformation du CNDP

1.1. Le CNDP confirme le caractère irréversible de sa décision de mettre fin à son

existence comme mouvement politico-militaire. Il s’engage :

a) à intégrer ses éléments de police et ses unités armées respectivement dans

la Police Nationale Congolaise et les Forces Armées de la République

Démocratique du Congo;

b) à se muer en parti politique et à remplir les formalités légalement requises à

cette fin;

c) à poursuivre dorénavant la quête de solutions à ses préoccupations par des

voies strictement politiques et dans le respect de l’ordre institutionnel et des lois

de la République.

1.2. Le Gouvernement s’engage à traiter avec célérité la demande d’agrément du

CNDP comme parti politique.

1.3. Par ailleurs, les parties acceptent le principe de participation du CNDP dans la vie

politique de la RDC. Les modalités en seront fixées d’un commun accord.

Article 2 : Des prisonniers politiques

2.1. Le CNDP s’engage à produire, dans les plus brefs délais, la liste réactualisée de

ses membres prisonniers politiques.

2.2. Conformément aux Actes d’engagement de Goma, le Gouvernement s’engage à

procéder à la libération de ces prisonniers. Le Gouvernement s’engage également à

assurer leur rapatriement dans leurs lieux d’habitation.

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Article 3 : De l’amnistie

3.1. En vue de faciliter la réconciliation nationale, le Gouvernement s’engage à

promulguer une loi d’amnistie couvrant la période allant de juin 2003 à la date de sa

promulgation, et ce conformément au droit international.

3.2. Les parties conviennent de l’observance stricte de l’indépendance du pouvoir

judiciaire telle que consacrée par la Constitution.

3.3. Le CNDP ayant exprimé des préoccupations quant à certaines dispositions du

projet de loi tel que déjà adopté par l’Assemblée Nationale, dont la qualification à son

avis restrictive des faits amnistiés, il a été convenu que ces préoccupations soient

transmises par le Gouvernement au Parlement pour examen.

Article 4 : Du mécanisme national de réconciliation

4.1. Les parties s’engagent à entretenir une dynamique de réconciliation, de

pacification des coeurs et des esprits, ainsi que de bonne cohabitation

intercommunautaire en tant qu’exigence primordiale de bonne gouvernance. Dans

cette optique :

a) Les parties conviennent de la création d’un mécanisme national chargé de

définir et de conduire la politique de réconciliation entre Congolaises et

Congolais, et de lutter contre la xénophobie.

b) Le Gouvernement s’engage à créer une structure ministérielle responsable à

la fois de la sécurité intérieure, des affaires locales et de la réconciliation. A

défaut de créer un Ministère spécifique, toutes les matières susmentionnées

devront faire l’objet d’une prise en compte claire dans la définition des

attributions d’un même Ministère.

Article 5: De la résolution des conflits locaux

5.1. Le Gouvernement s’engage à mettre en place des Comités locaux permanents

de conciliation, relevant de l’autorité civile locale et composés notamment des sages

______________________________________________________________________

locaux, hommes et femmes, pour pallier la carence en matière de prévention et de

résolution extra judiciaire de conflits.

5.2. Les parties conviennent du principe de la création d’une « police de proximité »

entendue comme branche de la Police Nationale Congolaise; à l’écoute du peuple à la

base et au service de celui-ci.

5.3. Les éléments de la police de proximité seront recrutés et formés au niveau

national. Le programme de leur formation sera structuré de manière à les doter d’une

connaissance profonde des réalités sociologiques des régions où ils seront déployés.

Sans être constituée sur une base ethnique ou communautaire, la police de proximité

veillera, dans le déploiement de ses unités sur le terrain, à ce que la composition de

celles-ci reflète la diversité sociale locale.

5.4. Les deux parties conviennent que la contribution du CNDP sur les sujets cidessus

est à verser à la partie gouvernementale.

5.5. En attendant la mise en place de la police de proximité, et afin d’assurer la

sécurité des réfugiés et personnes déplacées rentrant dans leur milieux, les parties

conviennent de la mise en place, par le Gouvernement, d’une unité de police spéciale

issue du processus d’intégration des éléments de la police du CNDP au sein de la

Police Nationale Congolaise. Cette unité sera formée et équipée conformément aux

exigences de maintien de l’ordre au niveau local.

Article 6: Du retour des réfugiés et des déplacés internes

6.1. Les deux parties conviennent que vivre en paix dans son pays et jouir pleinement

de sa citoyenneté sont des droits inaliénables de tout Congolais. De ce fait, le retour

rapide des personnes déplacées et des réfugiés congolais encore présents dans les

pays voisins vers leurs milieux d’origine est une nécessité.

6.2. En conséquence, le Gouvernement s’engage à relancer dans les plus brefs

délais, les Commissions tripartites relatives aux réfugiés congolais se trouvant dans les

pays voisins et à initier des actions de réhabilitation nécessaires à leur réinsertion. Les

parties s’accordent également à inciter et à faciliter le retour des déplacés internes.

______________________________________________________________________

6.3. Les modalités pratiques relatives à ces opérations feront l’objet d’une élaboration

de mécanismes particuliers, notamment :

a) Identification

b) Etude de localisation

c) Viabilisation des zones de retour (sécurité, infrastructures, eau …)

d) Réinsertion sociale.

6.4. Un calendrier contraignant sera élaboré pour une prompte mise en oeuvre de

cette disposition. L’indication d’un tel calendrier est ici annexée.

Article 7: Des zones sinistrées

7.1. Du fait des guerres récurrentes, qui ont entraîné la destruction des infrastructures

de base, des habitations, des champs, des plantations et du bétail, ainsi que

l’impraticabilité des routes, les parties recommandent que soient déclarées « zones

sinistrées » les Provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu.

7.2. Le Gouvernement s’engage à mettre en oeuvre des projets intégrateurs et des

projets de développement à haute intensité de main-d’oeuvre, de manière à absorber

main-d’oeuvre que rendra disponible la démobilisation, le retour des déplacés internes et

celui des réfugiés, en commençant par les territoires les plus affectés.

Article 8 : De l’Administration du Territoire

8.1. Les parties conviennent que le rapprochement de l’administration des administrés

est une exigence de bonne gouvernance.

8.2. Se fondant sur la nécessité d’une meilleure prise en compte possible des réalités

sociologiques du pays, le CNDP a proposé une modèle de découpage du territoire

national.

______________________________________________________________________

8.3. Il a été convenu de consigner la contribution du CNDP sur ce sujet comme un

élément de réflexion pour l’amélioration constante de l’efficacité de l’Administration du

Territoire.

Article 9 : De l’Administration Publique

9.1. Les parties s’accordent sur le fait que l’administration devrait répondre aux

besoins de proximité que ressentent souvent les populations locales.

9.2. Dans ce cadre, le CNDP a proposé que l’Administration publique soit prise en

charge par les Agences Nationales techniquement et financièrement autonomes,

quoique sous tutelle des Ministères.

9.3. Il a été convenu de verser cette contribution du CNDP à la partie

gouvernementale pour enrichir les réflexions liées à la réforme de l’Administration

publique en République Démocratique du Congo.

Article 10: De la réforme de l’Armée et des Services de Sécurité

10.1. Les deux parties ont convenu qu’une réforme profonde de l’Armée et des

Services de Sécurité de la RDC constitue une priorité.

10.2. Le CNDP a proposé des orientations stratégiques pour une telle réforme.

10.3. Le Gouvernement, qui est conscient de cette nécessité et y travaille déjà,

s’engage à inscrire la réforme de l’Armée et des Services de Sécurité en première ligne

des activités à réaliser dans les meilleurs délais.

Article 11 : Du mode de scrutin

11.1. Les parties conviennent de la nécessite d’une évaluation urgente, suivie d’une

révision si nécessaire de la loi électorale, afin de permettre une représentativité la plus

large possible, sans pour autant nuire à l’efficacité des institutions à tous les niveaux, et

de renforcer les sanctions à l’endroit de ceux qui, pendant la campagne électorale,

tiennent des discours sectaires ou haineux.

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11.2. Une proposition en ce sens est versée par le CNDP à la partie gouvernementale

pour transmission à la Commission électorale nationale indépendante.

Article 12 : Des question spécifiques

2.1. Le Gouvernement s’engage à apporter une solution politique au problème de ka

réinsertion professionnelle des cadres administratifs ayant adhéré au CNDP, sans

préjudice, pour autant, des textes légaux en vigueur.

12.2. Les parties conviennent que la solution au problème de la réhabilitation des

députés provinciaux invalidés pourrait être trouvée dans le cadre plus large de la

participation du CNDP à la vie politique nationale.

12.3. Pour le dossier des Chefs Coutumiers non cooptés à l’Assemblée provinciale du

Nord Kivu, il a été noté que celui-ci est déjà couvert par un arrêt de la Cour Suprême de

Justice.

Les parties conviennent de formuler une recommandation à la Commission électorale

nationale indépendante pour exécution rapide dudit arrêt.

12.4. Les deux parties conviennent du rétablissement de l’Autorité de l’Etat dans les

territoires de Masisi, de Rutshuru et de Nyiragango. Le principe convenu est donc celui

de la réhabilitation dans leurs fonctions des Administrateurs de Territoire et des

Administrateurs de Territoire Assistants nommés par l’Etat. Quant au reste du

personnel, il reste en place jusqu’à nouvel ordre.

Les parties conviennent par ailleurs que dans la mise en oeuvre de ces dispositions, soit

privilégiée la nécessité de promouvoir la concorde et la paix sociale. A cet effet, des

sanctions seront prises à l’endroit de ceux qui enfreindraient ces dispositions. Les ex-

Administrateurs de Territoire du CNDP seront affectés à d’autres responsabilités dans le

cadre plus large de la participation du CNDP à la vie politique nationale.

12.5. Sans préjudice du droit et de l’équité, tous les biens spoliés doivent être remis à

leurs propriétaires, personnes physiques ou morales.

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Outre les mécanismes traditionnels de résolution de ce genre de contentieux, les parties

conviennent de la mise sur pied rapide de comités locaux permanents de conciliation.

12.6. En vue d’une compétitivité accrue de l’économie nationale, les parties

conviennent de la nécessité d’accélérer le processus de libéralisation des entreprises

publiques en RDC.

12.7 Le Gouvernement s’engage à prendre en charge les blessés de guerre, orphelins

et veuves des ex-éléments CNDP dont la liste sera produite par le CNDP. Les parties

conviennent de la reconnaissance formelle des grades des ex-éléments CNDP aussi

bien dans la Police Nationale Congolaise que dans les FARDC. Cette question sera

administrativement réglée de manière globale dans le cadre des OG et les actes

réglementaires y afférant seront pris. Les efforts pour une logistique efficace au profit

des unités sur le terrain seront renforcés.

Article 13 : Des réformes économiques

Les parties conviennent de la nécessité de mécanismes fiables et efficaces de bonne

gouvernance à tous les niveaux et dans tous les domaines, y compris celui de la

certification, de l’exploitation, de l’évaluation et du contrôle des ressources naturelles.

Article 14 : Du Comité national de suivi

14.1. Un Comité national paritaire de suivi Gouvernement-CNDP sera institué par un

texte réglementaire. Il sera chargé de veiller à la mise en oeuvre de cet Accord.

14.2. Son mandat est de trois mois, avec possibilité de renouvellement.

Article 15: Du Comité International de suivi

15.1. L’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine et la Conférence

Internationale sur la Région des Grands Lacs sont les témoins internationaux de cet

Accord et assureront le suivi de sa mise en oeuvre effective par les parties.

______________________________________________________________________

Ces institutions, par le truchement des deux Co-Facilitateurs, constituent le Comité

international de suivi de l’Accord.

15.2. Le Comité international de suivi effectuera des évaluations périodiques afin de

mesurer les progrès réalisés dans la mise en oeuvre de l’Accord. Il pourra également

assister le Gouvernement dans la mobilisation de l’appui régional et international à la

mise en oeuvre dudit Accord.

15.3. Le mandat du Comité international de suivi est de trois mois, avec possibilité de

renouvellement.

Kind Regards

Serge Ntumba

LES OPPOSANTS CONGOLAIS DESILLUSIONNES ?


De : lecridesopprimes@yahoogroupes.fr [mailto:lecridesopprimes@yahoogroupes.fr] De la part de yvon ramazani
Envoyé : lundi 15 octobre 2012 18:20
À : UCDP; damas bameni; udps@yahoogroupes.fr>; BSC; Roger BONGOS; Mpwo Evariste; Fweley Diangitukwa; kiassi_mb@yahoo.com; awazikasele@yahoo.fr; Diatezwa Basile; Congo Cong; djongakodi_y@yahoo.fr; Albert Etchumba; gtmundela@yahoo.com; lepolitique lepolitique; lubungaundugu@yahoogroupes.fr; Mpwo Evariste; congo-uni; gilbert yamba; Augustin Katumba; Patrick SULUBIKA; Marie Thérèse Nlandu; Maurice GLIGLI AMORIN; uvira@yahoogroups.com; buinja@yahoo.com; congocitizen; Sala Walser; dmputu@hotmail.com; marcelinemundela@hotmail.com; kandabongoman2@yahoo.co.uk; pot kin; rolainmena; niyesu1@aol.com; raoulepizolo@yahoo.fr; udps@udps.net; Kadari Mwene-Kabyana; Pépin Lulendo; Front Com. des Patr. Congolais; diaspora dcuk; omer nsongo die lema; congocoalition@hotmail.com; Congo Libre; katanganews06@gmail.com; Jean-Pierre Vununu; FREDDY Moulongo; Jean Pierre Mbelu; chantal tshilanda; MINAFFET COMMUNICATIONS; gilbert yamba; Muenge Loundu; DC; zacharie bababasue; kambale Phk; Robert Mbelo; kwebe@hotmail.com; hmimbu@hotmail.co.uk; Fidel; dec@radiookapi.net; Marie- Claire Fwelo; Muana Mfumu; nguembe@gmail.com; Jean Kadima Schipa; rigogene2002@yahoo.fr; Congo Uni; congolais1@yahoo.fr>; congocoalition@hotmail.com; Congo Libre; congo-kin-alternative@yahoogroups.com; damas bameni; reference plus ap; afriquetime; Groupe Kivu; Congo One; colette.braeckman@lesoir.be; acp@digitalcongo.net; congokinlibre; UCDP; Congo Résistant; Congo Souverain; Fweley Diangitukwa; congocitizen; congoindependant@gmail.com; Africanews; Afrique unie; mbongwana@hotmail.com; rolainmena; Front Com. des Patr. Congolais; Grands-Lacs Confidentiel; Le fouineur; damas bameni; FREDDY Moulongo; Jean Pierre Mbelu; congo resistance; INFO APARECO; Lambert Opula; henri jean bosco muela; uriel nawej; redaction@afriquechos.ch; apareco_rp@yahoo.fr; NAPO GHONDA; mutgermain@yahoo.fr; kaulu; Yves Kongolo; Albert Mujanyi; kiloka ngoié roland; tambakuma1@hotmail.fr
Objet : [lecridesopprimes] LES OPPOSANTS CONGOLAIS DESILLUSIONNES

F. HOLLANDE et E. TSHISEKEDI

LE XIVème SOMMET DE LA FRANCOPHONIE : LES OPPOSANTS CONGOLAIS DESILLUSIONNES

Sur le compte de qui et de quoi allons-nous mettre la réussite brillante des assises du XIVème Sommet de la Francophonie qui s’est tenu du 12 au 14 octobre 2011 dans le mur kinois sinon sur le compte de l’actif de la diplomatie congolaise sous la férule de Joseph Kabila. En marge des assises proprement dites, il y a eu finalement plus de peur que de mal car la raison l’aura finalement emporté sur les émotions des opportunistes congolais. Ceux-ci, après avoir, par tous les moyens, œuvré pour la délocalisation de ce sommet à Kinshasa et la non-venue de Hollande, s’étaient finalement résignés devant le maintien de la tenue de ces assises à Kinshasa par l’OIF. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, ils ont cru bien agir en capitalisant la présence de nombreuses délégations des pays francophones venues assister aux assises pour faire valoir certaines thématiques de leurs conspirations contre la jeune démocratie congolaise. De la langue des opposants et de par leur planification, il ressort que les Congolais allaient assister après le sommet à l’éviction de Kabila et à son remplacement par Etienne Tshisekedi. Après que François Hollande aura prononcé un discours clair et sans appel de sa non-reconnaissance de la victoire de Kabila au dernier scrutin présidentiel du 28 novembre 2011. Il n’en a pas été question !

Après le discours sulfureux de François Hollande sur l’état de la démocratie en RDC, les droits de l’homme et la reconnaissance de l’opposition qui a été triomphalement accueilli par les opposants congolais, qui ont cru que les choses allaient se passer comme elles se sont passées ? L’on rappellera, au vol, que ce discours de François Hollande a entraîné des réactions qui, aux yeux de certains, auraient frisé un incident diplomatique entre la France et la RDC. Mais il y a eu plus de peur que de mal car la raison a eu raison des émotions et du ridicule. D’abord, la France a exigé qu’en date du samedi 13 octobre, alors que Tshisekedi se rendra pour être reçu par François Hollande, il ne soit pas accompagné de ses fameux combattants. Ce qui avait déjà déjoué les calculs de l’apocalypse, de la provocation, ou des complications prévus au plan B de l’opposition selon l’Udps. Au sortir de sa réception par François Hollande, la désillusion de l’opposant historique se devine à travers ses propos qui ne font aucune allusion à sa conquête de l’impérium par François Hollande.

Bien plus, lors de son discours pathétique sur le somptueux podium de Palais du peuple, François Hollande, dans les quatre axes de son discours, n’a rien dit de contre Kabila selon l’esprit et les attentes des opposants.

Que se sera-t-il passé entre le discours incendiaire de François Hollande avant sa venue à Kinshasa et son discours au podium de Palais du Peuple ? François Hollande s’est-il donné le temps et la peine de revoir ses sources pour faire le décryptage de la situation politique de la RDC afin d’en faire la bonne analyse ? Avait-il, à dessein, tenu un langage équivoque ostensiblement pro-opposition congolaise pour calmer les ardeurs des militants de l’opposition congolaise qui ont cru l’avoir intoxiqué par leurs montagnes et impostures ?

Les assises du XIVème Sommet de la Francophonie ont vécu, révélant un Joseph Kabila convainquant, lavé de toute accusation fallacieuse et de toute imputation dommageable. Ce, sûr de lui, appuyé et compris par ses pères de la communauté francophone du monde entier. Non seulement, du fait même de la présence de ces nombreux Chefs d’Etats, la reconnaissance de sa légitimité s’est renforcée et balaye d’un revers de la main, tout ces négatifs dits sur la non-présence d’un grand nombre de Chefs d’Etat lors de la cérémonie de son investiture le 20 décembre 2011 à la cité de l’UA où seul était présent le Président zimbabwéen Robert Mugabe.

Le XIVème sommet de la Francophonie appartient désormais à l’histoire et la roue de la démocratie congolaise, que les opposants non-sportifs et conspirateurs s’efforcent de stopper ou de faire tomber, continue son bon homme de chemin. Appelant ceux qui ont encore peu de lucidité et de patriotisme, à faire montre de souplesse et de légalisme pour que soit préservé le succès remporté par la RDC après l’organisation réussie de deux éditions des élections présidentielles et les avancées réalisées sur le plan général en rapport avec la reconstruction du pays et les efforts vers son émergence ! Le sommet de la Francophonie n’était donc pas une séance foraine, on ne peut plus organisée, pour traiter de la légitimité du pouvoir présidentiel en RDC afin de donner un quelconque impérium à Etienne Tshisekedi. Les opposants, qui entendaient les choses de cette oreille, auront donc été bien désappointés, mieux désarçonnés !

Samy BOSONGO