Washington : quelle expérience ?


Que nous preuve multiple nous apporte le malheureux l’évènement de Washington ?  Et pourquoi faut-il vite intégrer Kongo ya Sika pour résoudre proprement ces problèmes ?

  1. Contrairement à ce que plusieurs de nos compatriotes pensent, l’Occident n’est pas un espace de droit non plus.  Il est différent de l’Afrique et préférable à cette dernière sous certains rapports.  Cependant, nous avons aussi, nous, congolais et occidentaux, nos combats, dans nos pays occidentaux, nos secondes patries.  Nous l’avons vu, bon nombre de nos compatriotes ici sont encore enfermés pour longtemps dans le racisme du blanc contre le noir ou dans la xénophobie de l’autochtone contre l’alloctone ou l’immigré.
  2. Les bras tentaculaires de l’esclavagisme, de la coonisation, de la dictature et de l’imposture ont toujours été et restent partout présents ; depuis que le Congo est victime, successivement, de l’esclavage, de la colonisation, de la dictature et de l’imposture.  Ceux qui dorment, restent passifs, ne s’en prendront qu’à eux-mêmes ; si pas eux, leurs progénitures.  La survie de la gente congolaise ne dépend que de nous.  Et jusqu’ici, répétons-le, nous opérons de mauvais choix, malheureusement.
  3. Toute violence en appelle une autre.  Nous devons donc choisir, résolument, de combattre l’imposture kanambienne par les voies de droit.  Ce sera d’autant plus court et au résultat durable, si nous y investissons toute l’énergie que nous gaspillons dans des marches, des sit-in, des protestations publiques, des pétitions et d’autres démarches semblables, mais MAL CIBLES, MAL ADRESSES et fondés sur l’usage de la force physique seule et non fondé sur la la raison d’abord et les muscles, uniquement quand cela s’avère INDISPENSABLE.  Notre stratégie actuelle ne nous mettra pas au-dessus des autres nations dont la barbarie se voient au grand jour.
  4. Dans le cas précis de Washingon, étant donné que savons le faire, investissons dans une action judiciaire contre les coupables en nous déterminant d’aller jusqu’au bout du projet.  La victoire nous obligera nous-mêmes à être respectueux et exigeants par rapport au respect de l’intégrité physique et morale de tout homme, mais de désormais avoir l’assurance d’arriver à arrêter PROPREMENT et SUREMENT tous les acteurs du kanambisme, qui ont commis et continuent à commettre beaucoup de crimes dans notre pays.  Cette façon de faire sera, pour nous, autrement plus efficace que les lumbe lumbe et mwete mwete qui ne nous apportent pas la solution attendue à nos problèmes, jusqu’ici ; solution qu’est la paix et la prospérité pour tous en RDC que propose Kongo ya Sika.
  5. Nous ne pouvons pas poursuivre les criminels de Washington et laisser nos frères croupir sous le joug kanambien en RDC : il est notre devoir que de traduire tous les bandits politiques qui pullulent dans l’espace politique national en justice, jusqu’à avoir gain de cause.  Cette démarche, si elle est déterminée, nous permettra en même temps d’imposer notre marque à la CPI qui pour l’instant se montre pas moins pourrie que les institutions que nous avons malheureusement contruites de nos propres mains depuis 1960, en commettant des hommes véreux à la gestion de la chose publique, à répétion, avec l’espoir, vain et injustifiable, de tirer de la justice de l’injustice…

Nous n’aurons là que répété notre appel commencé depuis décembre 1999, dans le cadre du Projet 2014 et continué avec mes compatriotes membres du parti politique Kongo ya Sika que nous avons créé pour aider ceux qui veulent militer pour une vraie paix et une vaie propérité en RDC.

L’anglais aussi…


Le régime de Kinshasa s’est décidé de modifier la constitution en arguant que ce soit une volonté populaire de le faire.

L’anglais fera-t-elle aussi son entrée dans cette constitution congolaise, au côté du français, du lingala, du swahili, du kikongo et du tshiluba, comme s’en rejouiraient, probablement, la majorité des congolais de l’Est de la RDC et l’anglophonie ?

Celui que nous ne reconnaissons pas comme notre président, ne l’a-t-il pas annoncé autrement que par son apparent divorce d’avec le français au seuil de ce sommet ?  Est-ce là aussi un autre spèctre, une autre ombre de Yoweri Museveni et de Paul Kagame ?

L’avenir nous le dira.

Bokokisme et modernisme


[19:24:44] zambuana joaquim: Live sur http://www.radiolisolo.com Dimanche 20/10 aux heures de 20:00 de Paris. Theme: « Civilisation Kongo, Un Pont entre Deux Rives: Modernisation et Bokoko ».  Question du jour: Congolais, faudra-t-il suivre la modernisation ou le Bokoko? Au micro de Zambuana Paku-Ndungu LeGrand dans son emission « Mon-Pays, Ma-Patrie ».
[19:35:23] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Il n’est plus possible de suivre le bokoko – qu nous appelons bokokisme – (les coutumes anciennes) seulement et survivre dans notre monde en mutation rapide.  Aucun de nos enfants ne sait plus se conformer à nos moeurs anciennes et connaître le bonheur ; même dans le tréfond de nos villages.
Moderniser la vie du kongo n’est pas l’aliéner, mais bien le désaliéner du passé, du présent et du futur pour que son imagination et sa capacité d’innovation lui procure le bonheur de changer son monde dans le sens de sa plus grande satisfaction.
Le problème du kongo n’est donc pas d’opposer bokokisme et modernisme ; mais bien de ne pas vouloir se décider à travailler à son bonheur tous les jours pour participer à la modernité.
Vue sous cet angle, la question est mal posée.  Il faut plutôt poser la question essentielle de savoir comment moderniser la vie du kongo sans connaître le déboire de ceux qui ont abandonné leurs valeurs culturelles au profit de la déchéance, par une imitation aveugle de la civilisation occidentale qui a déjà perdue ses répères et se flétrit ?