Francophonie : bénéfices et coûts


Parlons de la manière dont nous pouvons procéder pour que nous communiquions encore mieux en français qu’avant, dans notre RDC et avec nos autres partenaires francophones.

Pensons aussi à ne plus nous limiter qu’au français en maîtrisant l’anglais, l’espagnol ou le chinois par exemple, qui nous ouvriront encore plus d’autres horizons…

Au bout de 12 ans d’études, pour l’instant, nos enfants n’ont toujours pas encore une bonne maîtrise du français.  Pire encore, ils parlent de moins en moins leurs langues paternelles ou maternelles !

Nous, l’anglais que nous parlons et utilisons et le fruit de 2 ans d’apprentissage de cette langue à Aungba et de 4 mois de perfectionnement à l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa.  Quelle arnaque que les 18 ans d’études du français au rythme effarant de 5 heures au moins par semaine !

Le Projet 2014 propose le recours à des méthodes éprouvées qui permettront de rentabiliser nos 12 années d’études et nous rendra inutile ces rencontres de la francophonie qui nous appauvrissent plus qu’elles ne nous enrichissent.

Pour être sérieux, travaillons une fois dans ce tableau : c’est tout simple.

Tableau 1 : Bénéfices et coûts des rencontres de la francophonie.

Bénéfices Coûts Commentaires
     
     

Les jeunes congolais…


Le Congo de demain sera la propriété des jeunes d’aujourd’hui, de notre progéniture.

Le développement durable du Congo ne pas possible sans tenir compte des jeunes congolais, ces citoyens qui feront demain l’histoire de notre pays, de notre nation, de l’union des états indépendants du Congo ou de l’Afrique Centrale à laquelle nous invitons nos concitoyens depuis décembre 1999.

Qui sont ces jeunes et pourquoi les intégrer dans le Projet 2014 ?  Quelle est leur situation d’aujourd’hui et que sera-t-elle demain ?  Quel rôle jouent-ils dans la détermination de leur futur et comment ?  Dans quel mesure le politique congolais tient-il compte des jeunes, pourquoi et comment ?  Quel est le destin de ces jeunes dont ont dit souvent qu’ils serait l’avenir de la nation ?

Plus important que tout cela : en quoi le Projet 2014 est-il une proposotion originale et unique pour l’avenir des jeunes congolais ?

Qui sont-ils ?

Leur identité  
Leurs origines  
Leur répartition géographique sur la planète  
Leurs motivations, leurs envies, leurs voeux  
Leur vision (idéal, buts, objectifs…)  
Leur destinée  
Leurs besoins  
Leurs problèmes  

Que vivent-ils ?

Leur condition physique  
Leur condition morale  
Leur condition spirituelle  
Leur instruction  
Leur formation  
Leur éducation  
Leurs privillèges, avantages, attouts, forces…  
Leurs manques, leurs besoins, leurs misères, déficits, handicaps, désavantages, limites, faiblesses  

Que font-ils ?

Pour eux-mêmes  
Pour leurs localités  
Nous notre nation  
Pour notre planète  

Quels résultats obtiennent-ils ?

Sur le plan personnel  
Sur le plan local  
Sur le plan national  
Sur le plan planétaire  

Quel sera leur futur ?

Sur le plan personnel  
Sur le plan local  
Sur le plan  
Sur le plan planétaire  

Le Projet 2014 et les jeunes congolais ?

Leur santé physique  
Leur santé mentale  
Leur santé intellectuelle  
Leur éducation  
Leur formation  
Leur instruction  
Leur profession  

Les négationnistes !


  • Obed Byaruhanga Moi, j’ai dit souvent soutenir mon leader car il est pour moi un vrai patriote.  Ceux qui ont instrumentalisé cette geurre, sont à Kinshasa-Ouganda-Rwanda et ne sont pas inquietés.  Lui, s’il a pris ce risque, c’est dans le but d’assurer la protection de la population iturienne.

    Bile Bongo Tresor Archi-faux !  Il est dit a chacun suffit sa peine.  Mon frere Thomas n’était pas petit quand on lui disait de prendre les armes ; il était animé par l’esprit de meurtre ; surtout ne dis pas qu’il a fait tout ça pour protéger les ituriens : non !  Il a protégé sa tribu et masacré les autres.  Excuse-moi ; je suis contre ton opinion : des fois il faut dire les choses telles qu’elles sont.  Laisse-le purger sa peine à cause le tort qu’il a commis.

  •  Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu Votre différence ne viendrait-elle pas de très loin, ne serait-elle pas atavique ?
    Voilà pourquoi il nous faut absolument quitter la république pour aller vers l’union des états indépendants.
    Comment peut-on se contredire sur des évidences pareilles ? N’étions-nous pas là à l’époque des PLW (‘70), des UPC (‘90) et autres (‘00 et ‘10) pour voir ce qui animait les gens de différents groupes politico-militaires ?
    Comment résoudrons-nous nos problèmes avec ces négationnismes ?  En regardant vos photos de très près, je constate que la première est nilote et la seconde non-nilote…  Vos noms semblent aussi dire la même chose.  Du moins dans l’apparence !  Serait-ce là la vraie cause de nos malheurs ?  Sommes-nous sûrs de vouloir faire du Congo de Lumumba et de ses ouailles notre Congo à nous et comment ?
  • Avant de traiter nos rapports à l’Uganda, au Rwanda et aux autres nations qui nous font problème, commençons par traiter correctement et sérieusement de nos rapports à nous-mêmes !  Le reste sera mille fois plus facile !

Que pensent les congolais de la guerre à l’Est ?


Quelles sont les nouvelles de ton côté ? La RDC va-t-elle de l’avant ? Quelle est ton opinion ? Chaleureuse salutation !

Je suis bien portant !

Là-bas chez vous, la RDC va-t-elle de l’avant ou pas ? Quelle est ton opinion personnelle ?

Je suis dans ma brousse et je ne m’occupe pas trop de la politique.

OK !

Tu serais où en ce moment ?

Sinon, à mon avis, la situation sécuritaire met en cause la bonne marche du pays.

Le gouvernement de Matata Mponyo saura-t-il ou pas maîtriser les rebellions : M23, FDDC, autres ?

Je n’en sais rien car selon moi, les occidentaux continuent de contrôler l’Afrique. Quoi que l’on fasse [nous fassions] la responsabilité est de 50% contre 50%.

Tu ne réponds pas à ma question, NotreContact. De ton avis à TOI, le gouvernement Matata maîtrisera-t-il ou pas les rebellions ? D’ici 2016 !

D’ici 2016 : oui ! Ils [Les hommes du gouvernement] y arriveront, s’il y a de la volonté.

Quelle est la probabilité qu’il y ait cette bonne volonté selon toi ? A la bonne volonté de qui fais-tu allusion ?

Du gouvernement ! C’est-à-dire, s’ils arrivent à s’occuper correctement de nos militaires.

Quelle est la probabilité qu’il en soit le cas ? Selon TOI !

60 % !

La marge serait donc faible. Selon toi, il est donc bien possible que nous nous retrouvions avec des rebellions en 2016 ! Est-ce bien cela ton sentiment ou ton analyse ?

Je ne pense pas ; mais il faut que le gouvernement fasse attention.

La marge de 10% est pour toi suffisante pour garantir une avancée vers la paix ?

On ne néglige rien : même 10 %, c’est déjà quelque chose mais il faut de la volonté.

Je suis bien conscient que tu ne puisses être objectivement formel, mais je cherche à savoir ce que tu ressens… Comment tu vis la situation de l’intérieur du pays. C’est ton avis qui m’intéresse ; il me permet de construire le mien en le recoupant avec les avis d’autres congolais.

C’est bon.

As-tu encore 5 minutes pour mes questions ?

Oui !

Laissons maintenant ta personne tranquille. Que pense l’homme de la rue, que tu rencontres, sur la situation du pays ?

Tout le monde est déçu et chacun fait sa chose pour se prendre en charge.

Quel est l’objet de déception le plus courant ? Qu’est-ce qui déçoit le plus les gens que tu rencontres, que tu écoutes se prononcer sur la situation de notre pays ?

L’insécurité ; ça ne rend pas les choses faciles.

Tout le monde le sait. Mais qu’est-ce qui les déçoit dans cette insécurité ? Ils s’attendaient à quoi ? Voient-ils des responsables à cette insécurité ? Qui ? Pourquoi ?

Que le gouvernement mette fin a cette maudite insécurité ; et malheureusement ça n’arrive pas comme la population le souhaite.

Est-ce ton entourage qui considère cette insécurité comme une malédiction ? Je veux maintenant [en effet] connaître ce que pense ton entourage ; pas toi-même ! La population s’attendait à ce que le gouvernement résolve l’insécurité. Elle constate que le gouvernement n’y arrive pas. Elle est déçue pour cela. Est-ce bien résumé [de ton propos]?

C’est tout le monde. (…)

Tout le monde est DECU ?

Ici nous trouvons, nous sommes confrontés à ce problème d’insécurité.

Etre déçu c’est se rendre compte que la personne [l’objet] sur qui l’on comptait n’est pas capable de… C’est un peut cela par rapport au gouvernement ?

Oui !

C’est là le sentiment de la population autour de toi vis-à-vis du gouvernement ? Super ! Merci, NotreContact !

C’est ça !

Tu m’as aidé à savoir un peu plus sur la manière dont la crise est vécue par toi et par la population autour de toi. Merci pour cette marque de confiance. Je promets d’en faire bon usage et de te mettre au courant.

OK !

Que Dieu te garde à l’ombre de ses grands bras.

Es-tu au courant que mon Projet 2014 ne présentera pas de candidat en 2016 ?

J’ai vu ta publication sur Facebook.

A notre bilan, nous nous rendons compte que les congolais ne sont pas encore convaincus de la valeur de l’indépendance de nos PEUPLES. La majorité pense qu’aller vers l’union d’états indépendants c’est s’exposer à une balkanisation. Et comme la balkanisation du Congo fait horreur à la plupart, ils (nos compatriotes que je consulte) rejettent l’idée de soutenir le Projet 2014 qui prône le remplacement de la république par une union d’états indépendants ; états construits sur la base des affinités culturelles qui existent entre nos peuples, tribus ou ethnies. Je publie plus sur https://projet2014.wordpress.com/ !

Que Dieu nous entende ?


Nous pensons que nous, chrétiens congolais sommes corrompus par les églises dites du réveil ainsi que par le bokokisme.  Cela explique notre incapacité à mettre le pays sur les rails depuis le 30 juin 1960.  Or, nous chrétiens formons la majorité de notre population.  Christ nous a dénoncé, nous, ces prieurs ostentatoires de rue, ces pharisiens.

Assurons-nous donc d’avoir les mains et les coeurs propres avant d’élever nos mains et nos voix !  Parce que, tant que nous seront assassins comme Kanambe, comment voudrions-nous que Dieu nous entende ?

De : erick siassia [mailto:ericksiassia@hotmail.com]
Envoyé : jeudi 28 juin 2012 0:33
À : Albert Matubanza Nlandu
Objet : FW: Tr : Fwd: Tr : Tr : Fw : TR: Fw : TR: Tr : Tr : Fw : Tr : Tr : Fw : Tr : 3037490544

Date: Thu, 19 Apr 2012 09:39:11 +0100
From: joe_binfr@yahoo.fr
Subject: Tr : Fwd: Tr : Tr : Fw : TR: Fw : TR: Tr : Tr : Fw : Tr : Tr : Fw : Tr : 00242069221005
To:; kabwiku@hotmail.com; kabwiku@hotmail.com; bushother@yahoo.fr; hardimazang@yahoo.fr;; ericksiassia@hotmail.com; kayombokimbangu@yahoo.fr; hardisimeon@hotmail.fr;mazolele@yahoo.fr;

CONCENTRE-TOI POUR CETTE PRIÈRE. MERCI

Veux-tu m´accompagner à prier ?
Prie même quand tu n´as pas envie!!!

Ça va te prendre seulement une minute.

Tu ne sais jamais quand Dieu va bénir!!!

Les bonnes choses passent quand on espère le moins!!!
Change le numéro qui se trouve en haut quand tu vas renvoyer ce message en ajoutant un de plus!!!

Cher Seigneur, je te remercie pour ce jour.
Je te remercie parce que je peux voir et écouter ce matin.
Je suis béni(e) parce que tu es un Dieu de pardon et tu comprends, tu as tant fait pour moi, et pour les autres, je suis béni(e) parce que tu continues à me bénir.

Pardonne moi aujourd’hui tout le mal que j´ai fait, dit ou pensé qui ne t´a pas plu.

Je te demande pardon. Tiens moi loin de tout mal et de tout danger.

Aide-moi à commencer ce jour avec une nouvelle attitude et une nouvelle gratitude.

Je ferai de mon mieux chaque jour pour clarifier mes idées, afin de t´écouter.
S´il te plait, éclaircis mes idées afin de t´accepter, ne me laisse pas me plaindre pour les choses que je ne peux pas contrôler…

Donne-moi la meilleure réponse quand on me pousse au delà de mes limites…

Je sais que quand je ne peux pas prier, tu écoutes mon cœur.

Continue à m´utiliser pour tes œuvres.
Tiens moi fort afin d´aider les faibles.
Tiens moi en bon état d´esprit afin d´avoir des mots de réconfort pour les autres.

Je te prie pour ceux qui ne peuvent pas trouver le chemin
Je te prie pour ceux qui sont jugés et calomniés
Je te prie pour ceux qui ne te connaissent pas
Je prie pour ceux qui effacent ce message sans le partager.
Je prie pour ceux qui ne croient pas.

Mais je te remercie parce que je te connais.
Je crois que Dieu change les gens et aussi les situations
Je prie pour tous mes frères et sœurs.

Pour chacun et toutes les familles.
Je prie pour la paix, l´amour et le bonheur dans les foyers, qu´ils sortent des dettes et que tu répondes à leurs besoins.
Je prie pour que tout œil qui a lu ce message sache qu’il n y a pas de problèmes, circonstance ou situation qui n´existe pas pour Dieu.

Chaque bataille est entre tes mains, pour que tu te battes.
Je prie pour que ces paroles soient reçues dans les cœurs de ceux qui l´ont lu. Et je prie pour ton travail et pour le mien. Que la paix et la joie règnent et que l´Esprit Saint nous accompagne.
Si tu as fait cette prière, change le numéro qui se trouve en haut dans la partie de sujet et envoie la à d´autres personnes, pour qu´on voie combien de personnes ont fait cette prière avant toi. Dieu te bénisse.
Il suffit de répéter cette phrase avec moi et tu verras le pouvoir du Seigneur!!!
Seigneur, je t´aime et j´ai besoin de toi, remplis mon cœur, s´il te plait
Envoie le à 20 personnes sauf à moi. Ne l´ignores pas, le Seigneur te béniras.
Je veux que tu saches que tu es béni(e) par la personne qui t´a envoyé cette prière

La détruction de nos tribus ?


Des cris nous viennent des Kivu, comme toujours.  Ne méritent-elles pas notre attention ?  Ne sont-ce pas là des sentinelles qui préviennent du danger ?  Nous, population congolaise, y réagissons-nous correctement, efficacement ?  Que pourrions-nous faire de mieux ?

La liquidation des nos tribus est-elle possible ?  Aux dires de certains analystes nord-kivutiens, l’imposture s’organise pour casser le pouvoir des chefs coutumiers en vue d’une déstructuration de l’autodéfense des autochtones kivutiens, d’une liquidation de nos tribus pour laisser place à la domination tutsi.

Avec les villes et communes, plus aucuns chefs, dits coutumiers, n’aura droit à la parole quant à la question d’occupation des terres.  Ce faisant, l’installation des rwandais et autres étrangers continuera à se faire plus aisément et progressivement l’équilibre allochtones-autochtones passera en faveur des allochtones et le tutsi land – imaginaire ou réel – pourra ainsi être mis en place définitivement.  Quand les autochtones se réveilleront, ils seront déjà tous, si pas tués, à tous les moins relégués dans les brousses, dans les villages éloignés des mégapoles citadins.

Que pouvons-nous faire concrètement pour conjurer le mal ?

Le Projet 2014 propose

Action

Description

Une évaluation du danger

Le tutsi land (Empire hima-tutsi) est-il un projet réel ou bien le fruit de la paranoïa chez nous congolais ?
S’il est un projet réel : qui en est l’auteur, quel en est le contenu et à quel stade de son exécution en sommes-nous ?  En quoi est-il un danger pour nous congolais ?  Le cas échéant, comment pouvons-nous conjurer le mal avec succès, près de 40 ans après l’élaboration dudit projet ?
La balkanisation du Congo est-elle réellement un projet d’un groupe quelconque ?  Qui en est l’auteur ?  Quel en est le contenu ?  Quels intérêts congolais cette balkanisation menace-t-elle ?  Si cette menace existe véritablement, quels dispositifs avons-nous mis en place, sommes-nous entrain de mettre en place ou mettrons-nous en place pour contrer les forces du mal identifiées ?

Elaboration d’une stratégie d’évitement ou de suppression du danger

Une fois le danger bien circonscrit et étudié, nous serons à même de mieux élaborer une ou plusieurs stratégies pour le contrer d’en face en le supprimant ; ou bien, pour le contourner en revoyant ces effets ailleurs, hors de notre territoire !
Notons que plusieurs stratégies échouent glorieusement :
1. la composition avec les hutus pour combattre les tutsi ensemble en RDC et au Rwanda ;
2. le renvoie de tous les banyarwanda d’où ils sont venus : au Rwanda et au Burundi ;
3. la distraction de l’Occident, pour lui ravir son hégémonie politique mondiale actuelle ;
4. le travail en synergie avec le monde musulman extrémiste pour terroriser et ainsi éloigner les ennemis du Congo ;
5. l’instrumentalisation de la diaspora congolais à l’Occident pour dissuader ce dernier de continuer son projet néocolonial ;
6. etc.
Dans le cadre du Projet 2014, quelque soit l’effectivité ou la non-effectivité de la menace (Empire hima-tutsi, balkanisation) ; nous, dans le cadre du Projet 2014, constatons que nos leaders actuels sont véreux, non fiables, incompétents, sans vision digne d’un pays comme la RDC.  La conséquence en est une médiocrité innommable dans leur gestion de l’Etat, leur trahison permanente de nos intérêts.
Nous proposons de ce fait une approche responsable qui procède par les étapes suivantes :
1. la correction de nos propres turpitudes par une disqualification démocratique des leaders véreux que nous avons erronément commis à la gestion de la chose publique, pour les remplacer par des hommes faits, propres à toute bonne œuvre, patriotes et compétents, préalablement identifiés et mis à l’épreuve ;
2. la conduite de destiné de la nation par projets ; pour conjurer la médiocrité qui caractérise tous les régimes que nous avons eu depuis 1960 jusqu’aujourd’hui.
Pour que cela se fasse, il faut que les congolais s’engagent, se mettent au travail, se lèvent !

La dernière feuille…


De : Kavira Claudine [claudinekavira@yahoo.fr]

La dernière feuille…

PARTAGE :

Tous les dimanches matin, après le groupe de prière à
l’église, le coordonnateur du groupe et son fils de 11 ans
sortaient dans la ville et distribuaient des papiers
parlant de l’Amour de Dieu pour nous.
Un dimanche après-midi, quand arriva l’heure où le père et
son fils devaient sortir dans les rues avec les tracts, il
faisait très froid dehors et il pleuvait beaucoup. Le
garçon mit son manteau et dit :
– ‘ Ca y est, papa, je suis prêt. ‘
Son père lui demanda :
– ‘ Prêt pour quoi ? ‘
– ‘ Papa, c’est l’heure de prendre nos papiers et de
sortir les distribuer. ‘
Son père lui répondit :
– ‘ Mon garçon, il fait trop froid dehors, et en plus il
tombe des cordes. ‘
L’enfant, surpris, regarda son père et lui demanda :
– ‘ Mais, papa, les gens vont bien au travail même quand
il pleut ? ‘
Son père lui répondit :
– ‘ Moi, mon garçon, je ne sors pas par un froid pareil. ‘
Triste, l’enfant demanda :
– ‘ Papa, et moi, est-ce que je peux y aller ?! ‘
Le père hésita un instant, et lui dit :
– ‘ Si tu veux, vas-y. Voilà les papiers. Fais bien
attention à toi. ‘
Alors il sortit sous la pluie battante. Ce garçon de onze
ans marcha à travers la ville de porte en porte donnant
ses tracts à tous ceux qu’il voyait.
Après avoir marché des heures sous la pluie, il était
trempé, mais il lui restait encore un papier.
Il s’arrêta à un coin de rue et chercha quelqu’un à qui
donner son papier, mais les rues étaient désertes.
Alors il se dirigea vers la première maison qu’il vit,
prit l’allée jusqu’à la porte et tira la sonnette. Il
sonna, mais personne ne répondit. Il sonna de nouveau, et
encore une fois, mais personne n’ouvrit la porte.
Finalement, l’enfant fit demi-tour pour s’en aller, mais
quelque chose l’arrêta. Une dernière fois, il tira la
sonnette et frappa à la porte bien fort. Il attendit.
Quelque chose le poussait à rester là, devant cette porte.
Et finalement la porte s’ouvrit, tout doucement. Et
apparut une vielle dame au regard triste.
Elle lui demanda:
– ‘ Qu’est ce que tu veux, mon garçon ?
Avec un sourire qui semblait illuminer d’un coup tout
l’univers, l’enfant lui dit :
– ‘ Excusez-moi de vous déranger, Madame, mais je voudrais
vous dire que JESUS VOUS AIME BEAUCOUP et je suis venu
pour vous donner ma dernière feuille qui vous dira tout
sur JESUS et sur son grand AMOUR. ‘
Alors il lui donna son dernier papier et se retourna pour
s’en aller.
Elle l’appela et lui dit :
– ‘ Merci, mon garçon !!! Et que Dieu te bénisse !!! ‘
Et le dimanche suivant, à l’église, le coordonnateur du
groupe de prière demanda, après sa prédication :
– ‘Est-ce que quelqu’un veut donner son témoignage ou dire
quelque chose ? ‘
Lentement, au dernier banc du fond de l’église, une vielle
dame se mit debout. Et elle se mit à dire :
– ‘ Personne ne me connaît dans ce groupe, je ne suis
jamais venue ici. Jusqu’à dimanche dernier, je n’étais pas
chrétienne. Mon mari est décédé il y a quelques temps et
je me suis retrouvée seule en ce monde. Dimanche dernier,
un jour froid et pluvieux, j’avais décidé en moi-même
qu’il était temps d’en finir. Je n’avais plus ni
espérance, ni volonté de vivre.
Alors j’ai pris une corde et une chaise et je suis montée
au grenier de ma maison, j’ai attaché la corde à une
poutre de la charpente, je suis montée sur la chaise et je
me suis passée la corde autour du cou.
Debout sur la chaise, seule, j’étais vraiment sur le point de sauter,
quand tout à coup, un coup de sonnette me surprit. Je me
demandais qui ça pouvait être.
– ‘ Je vais attendre une minute, et, qui que ce soit, il
sera parti. ‘
J’ai attendu, mais la sonnette persistait ; et puis la
personne se mit à frapper à la porte. J’ai pensé :
‘ Qui ça peut être ? Personne ne tire plus la sonnette de
ma maison depuis longtemps, et encore moins un jour comme
celui-là. ‘
J’ai retiré la corde de mon cou et je suis allée à la
porte voir qui s’était, et pendant ce temps la sonnette
sonnait de plus en plus fort.
Quand j’ai ouvert la porte et quand j’ai vu qui c’était,
je n’en croyais pas mes yeux, parce que sur le pas de ma
porte se trouvait l’enfant le plus rayonnant que je
n’avais jamais vu. Son SOURIRE, ah, je ne saurais pas
comment vous le décrire ! Les paroles qui sortaient de sa
bouche ont donné un SURSAUT DE VIE à mon cœur qui était
mort depuis longtemps, quand il a dit :
– ‘ Madame, je suis juste venu pour vous dire que JESUS
VOUS AIME BEAUCOUP. ‘
Alors il m’a donné ce papier que j’ai entre les mains.
Comme cet enfant disparaissait dans le froid et la pluie,
j’ai fermé la porte, et j’ai lu toutes les paroles de
cette feuille.
Alors je suis monté au grenier, et j’ai pris ma corde et
ma chaise. Je n’allais plus en avoir besoin. Vous me
voyez, je suis maintenant ici !
Comme l’adresse de son groupe de prière était au verso de
la feuille, je suis venue ici personnellement pour dire
MERCI à cet enfant de Dieu qui a libéré ma vie juste au
bon moment.
Tout le monde avait les larmes aux yeux dans le groupe de
prière. Le coordonnateur du groupe alla vers le premier
banc où était assis ’son’ enfant. Il prit son fils dans
ses bras et pleura.
Probablement qu’aucun groupe de prière n’a eu un moment
aussi grand que celui-ci, et probablement que notre
univers n’a jamais vu un père aussi débordant d’amour et
d’honneur grâce à son fils …
A l’exception d’Un. Ce Père aussi a permis que Son Fils
vienne dans un monde froid et sombre. Il a reçu Son Fils à
son retour avec une joie indescriptible, le Père a assit
Son Fils sur un trône au dessus de toute principauté et Il
Lui a donné un nom qui est au dessus de tout nom.
Ne laisse pas ce message se perdre, fais-le suivre.
Souviens-toi : il peut faire la différence dans la vie de
quelqu’un proche de toi.
JESUS T’AIME » Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils
Unique, pour que tout homme qui croit en lui ne meure pas
mais ait la vie éternelle « . Jean 3.16

Loin de la paix et de la postérité !


Une alliance entre l’APR, l’APARECO et l’UDPS aujourd’hui, sans un certain préalable, sans une adaptation des cultures politiques, serait une union contre-nature et néfaste pour la RDC.  Un mauvais attelage ne peut permettre d’atteindre la destination.

24 heures ne se sont pas passées que l’histoire nous donne raison.  Pour s’en convaincre, il suffit d’avoir bien lu notre livraison précédente, dont nous tirons l’extrait ci-dessous.  Dans notre livraisons “Le groupe Skype : “La radio du Projet 2014””, l’on peut aussi observer une contradiction flagrante entre les perceptions que l’opposition se fait Mbusa Nyamwisi, un acteur dont il sera difficile de se passer, comme d’ailleur de Kamerhe se tait plus ou moins, avec quelques raisons que d’aucuns ne veulent chercher à connaître…

C’est tout le monde qui perdrait dans une telle alliance.  L’APR et l’APARECO peuvent-ils abandonner la lutte multiforme qu’ils mènent pour rejoindre l’UDPS dans la non-violence ?  Etienne Tshisekedi wa Mulumba est-il capable de dire non à la majorité des kasaïens qui considèrent l’UDPS comme étant leur parti tribal ?  Les trois réunis, sont-ils capables de convaincre l’Est de compatir pour lui ?

Tous les politiciens sérieux devront se poser ces questions et y trouver des vraies réponses avant d’entrevoir d’encourager le trio, quoiqu’il en soit !

Déjà, nous apprenons que “Du lundi 11 juin au Mardi 12 juin 2012, une  rencontre a eu lieu nuitamment entre
Museveni, Kagame, Kabila et la Monusco. L’opération coupage du Congo en trois parties
déjà annoncée et dénoncée  depuis le 15 janvier 2012 par Me MT Nlandu est en marche…” ; pendant que nous savons bien qu’en 1980 déjà, on nous parlait d’un empire Tutsi-Hima (tutsi-hema), qui ne s’installe toujours pas encore…

La lecture quotidienne des postings du groupe Skype “La radio du Projet 2014” que nous avons créé, permet de découvrir combien nous congolais, sommes loin de la vérité, et de ce fait, de la paix et de la prospérité aussi.

##############################################################################

[16/06/2012 22:54:28] RADIO TV KIMPWANZA NR.1: En RDC, l’opposition divisée sur une déclaration publiée à Paris

Etienne Tshisekedi.
AFP PHOTO/GWENN DUBOURTHOUMIEU
Par RFI
Trois mouvements d’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), d’Etienne Tshisekedi, l’Alliance des patriotes pour la refondation du Congo (Apareco) de l’ancien ministre mobutiste Honoré Ngbanda et l’Armée de résistance populaire (ARP) de Faustin Munéné, ont lu et signé une déclaration commune, à Paris, le jeudi 14 juin. Lors d’une conférence de presse, les trois mouvements ont lancé pour la première fois un appel conjoint à la mobilisation contre le régime de Joseph Kabila. Mais à l’UDPS, cette alliance ne semble pas faire l’unanimité.

A Kinshasa, la déclaration commune a été l’objet d’une réunion extraordinaire de l’UDPS vendredi 15 juin. Le représentant du parti à Paris, Edo Olito Maloudji, a été appelé dans la capitale congolaise pour des explications. Selon Jacquemin Shabani, le secrétaire général de l’UDPS, la direction politique n’avait pas donné son aval à cette initiative : « La direction politique du parti, en la personne du président du parti, n’était pas informée, n’était pas impliquée. Donc cela n’engage pas officiellement l’UDPS. Le président Tshisekedi n’a pas encore eu de contact personnel ou particulier avec ces deux mouvements politiques. »

La déclaration commune est pourtant signée de Félix Tshisekedi, le propre fils du président de l’UDPS. Secrétaire national chargé des relations extérieures au sein du parti, il n’était pas présent à la conférence de presse organisée à Paris, contrairement à ce qui avait été annoncé. Joint par téléphone, Félix Tshisekedi assure que son père a bien donné son quitus pour cette initiative qui émane de l’extérieur ;qu’il s’agit sans doute d’un problème de communication. Il souligne aussi que cette déclaration est une simple convergence de points de vue et non une alliance politique.

Réussite, projets personnels


[14:37:22] LRN: salut!

[14:56:44] GPAU: Bonjour !

[14:56:50] GPAU: Comment vas-tu ?

[14:57:10] GPAU: Que mets-tu sur la table pour que nous en parlions, Lydie Rosette ?

[14:58:24] LRN: maintenant je ne sais pas.

[14:58:32] LRN: je vous écoute!

[14:58:42] LRN: que faite vous dans la vie?

[14:58:59] LRN: vous êtes dans quelle ville?

[14:59:18] LRN: moi suis étudiante et je vis a Goma.

[15:01:16] GPAU: Je suis à Bruxelles, ingénieur civil électricien de l’orientation électronique, au chômage : j’en profite pour développer mon ASBL Echanges Afrique-Europe. Je collabore notamment à Goma avec ADS ASBL.

[15:01:28] GPAU: Quelles études mènes-tu ?

[15:02:04] GPAU: En quelle années déjà es-tu ?

[15:03:12] LRN: suis en troisième de graduat, je fais le marketing a l’ISC Goma.

[15:06:48] GPAU: Quel est votre objectif professionnel en poursuivant ces études ?

[15:07:13] GPAU: Quel sentiment avez-vous quand à l’avancement dans votre projet professionnel ?

[15:07:54] GPAU: Penses-tu que nous pourrions faire quelque chose ensemble ? Quoi, en l’occurrence ?

[15:10:43] LRN: mn objectif devenir d’abord une bonne mère, puis après une marketitienne dans une très grande entreprise d’habillement !

[15:10:58] LRN: parce que j’aime le style

[15:12:17] LRN: non je ne sais pas parce que jusque la c’est moi qui te dit ce que je suis mais vous non !

[15:13:12] GPAU: [15:01:16] GPAU: Je suis à Bruxelles, ingénieur civil électricien de l’orientation électronique, au chômage : j’en profite pour développer mon ASBL Echanges Afrique-Europe. Je collabore notamment à Goma avec ADS ASBL.

[15:14:15] GPAU: Je suis avec la recherche de partenaires avec lesquels développer ou améliorer les relations, de toute nature, entre l’Union Européenne et l’Afrique.

[15:14:23] LRN: pas mal comme présentation!

[15:15:05] LRN: ce n’est pas une mauvaise idée !

[15:15:25] LRN: que voulez vous développer ici?

[15:15:29] GPAU: Pour la RDC en particulier, je suis initiateur du Projet 2014 présenté ici : http://www.paluku.net/2014

[15:16:31] GPAU: [15:01:16] GPAU: Je collabore notamment à Goma avec ADS ASBL

[15:16:45] LRN: ca parle de quoi ? je peux faire partir de ce projet!

[15:16:46] GPAU: On dirait que tu ne me lit pas entre les lignes

[15:17:37] LRN: en quelque sorte oui!

[15:17:47] LRN: informe moi stp.

[15:17:47] GPAU: Puis-je ajouter qu’en ce moment j’ai près de 20 ONG, ASBL et coopératives collaborent avec l’EAE ASBL, rien que dans le Nord-Kivu !

[15:18:29] LRN: ah bon? Très intéressant!

[15:19:55] LRN: branche moi alors en attendant que je réalise mon rêve!

[15:20:01] GPAU: En Afrique, nous sommes déjà en relation avec le Mali, la Guinée Conakry, le Burkina Faso et la RDC.

[15:24:03] GPAU: Je te fournis l’information, c’est à toi d’en tirer profit. Ce n’est pas pour rien que tu es aux études. Je t’ai posé la question de savoir ce que nous pourrions faire ensemble. Sachant que tes objectifs sont :

1. le mariage

2. la mode

Tu devrais trouver une proposition concrète à nous faire.

Si tu as un projet RENTABLE en tête, je t’envoie 3 formulaires par email pour la structuration de ta proposition de collaboration.

[15:26:19] LRN: vous savez tous nous avons des rêves mais vues les circonstances ils ne se réalisent pas!

[15:26:40] GPAU: Vos rêves sont-ils réalistes ?

[15:26:52] GPAU: Sont-ils légitimes ?

[15:27:08] GPAU: Sont-ils structurés, écrits ?

[15:27:42] GPAU: Sont-ils évaluables et évalués ?

[15:28:37] GPAU: Prévoient-ils des alternatives face aux obstacles prévisibles et imprévisibles ?

[15:30:16] GPAU: Ces questions une fois bien traitées peuvent vous permettre de repartir sur un pas plus sûr et d’un esprit plus serein et confiant en l’avenir !

Faire autrement, c’est renier votre propre rêve, c’est se lancer dans la complaisance sans le savoir.

[15:31:06] GPAU: Avec nos partenaires, nous travaillons méthodiquement ces écueils pour avancer et non reculer ou marquer les pas.

[18:54:19] LRN: Vous avez pleinement raison! Je vais revoir cela puis je vous donnerai la suite. Juste un peu de temps !

Entre papa et fils


Il est vendredi 15 juin 2012.
Il vaut mieux lire et comprendre avant de déduire…

[15:00:30] MM: Bonjour Papa!

[15:00:47] MM: Comment vas Bruxelles?

[15:03:51] GPAU: Bien, mon fils!

[15:03:55] GPAU: Et toi ?

[15:04:25] GPAU: Je constate que tu n’as pris que deux fichiers !

[15:04:35] GPAU: Quid du troisième ?

[15:06:55] MM: Suis entrain de télécharger tout les trois fichiers

[15:08:50] GPAU: En as-tu déjà reçu deux ?

[15:11:30] MM: Oui, j’ai avec moi, le fiche de rentabilité, grilles d’analyse, fiche-projet et le statut

[15:21:29] GPAU: super !

[15:21:43] GPAU: Qu’attends-tu pour remplir les fiches ?

[15:22:18] GPAU: Si tu as des questions tu me les poses directement et pas à la fin quand des fautes sont déjà cumulées !

[15:24:33] MM: Ok c’est bien je veux commencer à remplir ça ce soir, et dès qu’il y a de choses qui ne marche pas je vous ferai toujours signe

[15:25:19] MM: Et le cout final de la dite projet vs voulez qu’on estime en combien le montant global?

[15:26:36] GPAU: Ce n’est pas l’argent qui manque sur terre ! Ce sont des projets rentables bien présentés qui manquent !

[15:28:45] GPAU: Il est vrai que si vous gérer 1000$ par an et que vous demandez 100000 pour l’année, on dira tout de suite non ! On préfère que vous fassiez vos preuves avec 10000 par exemple d’abord, avant de passer à 100000 et puis après à 1000000 ! Il n’y pas de limite à ce qu’on peut vous donner pour un projet clairement rentable !

[15:30:36] MM: Ok c’est bien compris, je veux y travailler vous aurez la suite

[15:31:50] GPAU: Quels projets avez vous en tête ?

[15:32:07] GPAU: Je peux vous conseiller ou vous déconseiller certains !

[15:35:08] MM: En présent nous pouvons faire l’agriculture périurbaine de la ville de Bunia en prenant les déchets du marché centrale comme des engrais naturelles pour humifier les champs par exemple

[15:36:08] GPAU: L’accroissement de la productivité a déjà été évalué ?

[15:37:19] GPAU: Ma famille a cultivé beaucoup de manioc dans la ville entre 66 et 82 et elle a engrangé beaucoup d’argent de cette initiative.

[15:38:08] GPAU: Nous avons cultivé beaucoup de haricot et de maïs à Ugudo près de Nioka : cela nous a rapporté plus que le café !

[15:39:03] GPAU: C’est grâce à cet argent que j’ai pu terminer des études d’ingénieur civil électricien à l’UNIKIN avant de venir poursuivre des études doctorales en Belgique…

[15:41:53] GPAU: Nous avons travaillé sans engrais à l’époque… Nous avons cultivé des légumes aussi derrière le camp militaire, dans une vallée, sans engrais : radis, carottes, céleris, bananes sucrées, etc. Tout cela donnait très bien, mais la clientèle locale n’était pas suffisante à l’époque et certains cas de vol ne nous permettaient pas d’étendre l’activité, à moins de construire pour une sentinelle dans le champ !

[15:43:47] MM: Je vous ai suivit avec beaucoup d’intérêt Papa

[15:46:27] MM: L’accroissement de la productivité a déjà été évalué par moi et un ami, et c’est grâce à culture de tomate que nous continuons à faire nos études et je vous en pris que c’est très rentable

[15:49:04] MM: D’ailleurs actuellement la tomate qui alimente la ville de Bunia, vient de l’Ouganda et Kasindi dans le nord kivu, et cela coute extrêmement cher, et ces commerçants amènent ça dans sites plus proches de la ville de Bunia tel que Mungbwalu, Tchomia et voire d’autres coins.

[15:49:37] MM: L’engrain on peut ou pas utiliser.

[15:52:58] MM: Mais rien n’empêche qu’on puisse cultiver le manioc, on peut aussi faire le système agrofosterie en associant le manioc avec d’autres cultures qui sont plus rentable

[16:01:11] GPAU: Je ne suis pas contre les engrais. A Ugudo (Abibarem=la concession familiale que nous sommes entrain de remettre en route avec mon grand-mère Paul et mon neveu Christian) nous utilisons la bouse de vache et la paille comme engrais. Cela donne de très bons résultats.

Nous avions 12 à 14 tonnes de haricot et maïs par an !

[16:01:31 | Modifié (16:01:38)] GPAU: Et 6 tonnes de café décortiqué par an !

[16:03:10] GPAU: Je t’apprends que j’ai déjà une relation prête à nous vendre des machines agricoles de la chine. Bien plus, je peux trouver des partenaires ici en Belgique aussi pour la fourniture de matériels agricoles.

[16:03:46 | Modifié (16:04:03)] GPAU: Avec les fiches remplies tout ce que tu dis deviendra très clair et précis.

[16:04:26] GPAU: Ne perdons pas de temps : allons droit au but !

[16:05:23] GPAU: J’ai demandé au district de m’offrir 10000 ha pour construire un village modèle dans l’Ituri, 4 ans après, j’ai eu comme réponse qu’il me faut une autorisation de la présidence.

[16:06:40] MM: ces gents là sont très complexés parfois, avec beaucoup de blocage fiscale

[16:07:55] GPAU: Qui ?

[16:08:13] GPAU: Ceux du district ou ceux de la capitale ?

[16:08:30] MM: Nos autorités locales

[16:09:04] GPAU: Ah bon !

[16:09:22] GPAU: Qui est aux arènes maintenant ?

[16:09:40] GPAU: Est-il abordable, accessible ?

[16:09:48] GPAU: Tu sais me trouver son numéro ?

[16:11:39] MM: Actuellement c’est Freddy Bosomba Ileo qui est le commissaire de district et son numéro je peux fournir d’effort d’avoir ça

[16:12:33] GPAU: Il vient d’où celui là ?

[16:12:40] MM: Mais il est très abordable actuellement, car avant c’est le gouverneur Auchai qui le faisait devenir difficile

[16:12:48] GPAU: Vous acceptez encore des étrangers pour diriger l’Ituri ?

[16:13:04] GPAU: Est-il intégré en Ituri ?

[16:13:44] GPAU: Arrêter de prendre les gens d’ailleurs à la direction de notre district.

[16:14:53 | Modifié (16:15:04)] GPAU: Il y a plein d’iturien capable pour s’occuper de la gestion de notre district. Je suis triste non pas que je n’aime pas les gens d’ailleurs… Mais que logiquement, je crois que pour diriger l’Ituri correctement, il faut être le meilleur des ituriens !

[16:15:11] GPAU: Sinon, cela n’a pas de sens.

[16:15:54] GPAU: Arrêter ces irresponsabilités ! Personne n’a le droit de nous imposer une personne qui n’est pas des nôtres !

[16:16:11] GPAU: C’est pour cela que nous ferons un pas avant, deux pas en arrière !

[16:16:38] GPAU: Un mercenaire vient piller et s’en va : nous restons appauvris !

[16:19:01] MM: C’est grave papa, tous ces agents vient de Kinshasa, nommer par le Président

[16:19:23] MM: on sait quoi faire

[16:19:52] GPAU: Dites à mes frères qui le désire que nous pouvons changer cette situation définitivement avant décembre 2012 !

[16:19:58] MM: si vous essayer de faire de marche on vous arrête ou bien on tire sur vous

[16:20:17] GPAU: Il suffit de faire pression sur nos parlementaires, officiellement et de façon organiser.

[16:21:55] GPAU: Toutes les ONG convoquent les parlementaires et les chargent de signifier au ministre de l’Intérieur que l’Ituri n’en veut plus de non-ituriens pour diriger l’Ituri.

Si le ministre prend la chose à la légère, nous demandons à l’ONU, stratégiquement, l’indépendance : officiellement !

[16:22:19] GPAU: L’Ituri peut devenir indépendant quand il veut : nous sommes plus de 500000 personnes !

[16:22:48] GPAU: Nous commandons à nos parlementaires de rédiger les documents nécessaires à introduire à l’ONU.

[16:24:01] GPAU: Jusqu’à ce que Kinshasa reconnaisse nos droits à l’autodétermination, nous évoluons en dehors de la RDC. Quand Kinshasa se rendra, nous revenons dans notre Congo et je pense que cette expérience profitera au reste du Congo aussi.

[16:27:23] MM: C’est bien de faire la pression sur l’ONU comme ça l’Ituri peut devenir autonome

[16:28:19] MM: car actuellement dans toute institution étatique ou paraétatique, les chefs c’est ne sont que des étrangers

[16:29:34] MM: Même dernièrement pour faire les études des impactes environnementaux du pétrole dans le lac Albert, il y a dans gens qui sont venus de Kinshasa, Ouganda pour faire ça

[16:30:43] MM: Au moment où sur place il y a des intellectuelles pointus pour faire ça, même pour préparer des nourritures on prend des ougandaises, c’est grave

[16:35:35] GPAU: Les gens s’amusent un peu trop dans la RDC. Si l’Ituri veut respecter sa tradition de sérieux, il ne faut pas y aller du dos de la cuillère : ils sont nombreux qui seront d’accord avec nous, même dans l’Ouest, que certains veulent à tort prendre pour nos ennemis. Tout le monde veut que le congolais soit respecté. Les leaders politiques du moment, que vous nos frères de l’intérieur avez élu, sans nous, sont des incompétents et traîtres de la nation pour la quasi totalité.

A vous de choisir entre le statut quo ou le divorce d’avec un passé de colonisation perpétuelle du congolais par le congolais et par l’étranger.

Nous vous proposons l’indépendance de peules du Congo dans une unité de ceux-ci, comme tu le sais bien.

Si cela ne vous convient pas, ce sera dommageable pour nos progénitures à nous tous. Nous ne nous ferons pas terroristes pour cela, parce que nos restons attachés à la démocratie.

En revanche, si vous croyez que nous avons raison, si vous sentez prêts à vous mettre en ordre de bataille politique, n’ayez pas peur : nous sommes prêts à prendre le flambeau que nous ont légué nos parents des années 60 qui voulaient l’indépendance du congolais et non son exploitation par les autres congolais.

Il est anormal qu’avec tant d’iturien de talent on ait encore un administrateur de district nommé par Joseph Hyppolite Kanambe. C’est inacceptable et il ne faut pas avoir peur de le lui dire en agissant dans le sens de nos convictions.

[16:37:34] GPAU: Je te quitte sur ce ton politique ; mais en gardant à l’esprit que tu nous dois des formulaires pour très bientôt ! J’ai en effet une réunion importante que je ne peux reporter.

[16:37:39] GPAU: De moi à toi.