Il est vendredi 15 juin 2012.
Il vaut mieux lire et comprendre avant de déduire…
[15:00:30] MM: Bonjour Papa!
[15:00:47] MM: Comment vas Bruxelles?
[15:03:51] GPAU: Bien, mon fils!
[15:03:55] GPAU: Et toi ?
[15:04:25] GPAU: Je constate que tu n’as pris que deux fichiers !
[15:04:35] GPAU: Quid du troisième ?
[15:06:55] MM: Suis entrain de télécharger tout les trois fichiers
[15:08:50] GPAU: En as-tu déjà reçu deux ?
[15:11:30] MM: Oui, j’ai avec moi, le fiche de rentabilité, grilles d’analyse, fiche-projet et le statut
[15:21:29] GPAU: super !
[15:21:43] GPAU: Qu’attends-tu pour remplir les fiches ?
[15:22:18] GPAU: Si tu as des questions tu me les poses directement et pas à la fin quand des fautes sont déjà cumulées !
[15:24:33] MM: Ok c’est bien je veux commencer à remplir ça ce soir, et dès qu’il y a de choses qui ne marche pas je vous ferai toujours signe
[15:25:19] MM: Et le cout final de la dite projet vs voulez qu’on estime en combien le montant global?
[15:26:36] GPAU: Ce n’est pas l’argent qui manque sur terre ! Ce sont des projets rentables bien présentés qui manquent !
[15:28:45] GPAU: Il est vrai que si vous gérer 1000$ par an et que vous demandez 100000 pour l’année, on dira tout de suite non ! On préfère que vous fassiez vos preuves avec 10000 par exemple d’abord, avant de passer à 100000 et puis après à 1000000 ! Il n’y pas de limite à ce qu’on peut vous donner pour un projet clairement rentable !
[15:30:36] MM: Ok c’est bien compris, je veux y travailler vous aurez la suite
[15:31:50] GPAU: Quels projets avez vous en tête ?
[15:32:07] GPAU: Je peux vous conseiller ou vous déconseiller certains !
[15:35:08] MM: En présent nous pouvons faire l’agriculture périurbaine de la ville de Bunia en prenant les déchets du marché centrale comme des engrais naturelles pour humifier les champs par exemple
[15:36:08] GPAU: L’accroissement de la productivité a déjà été évalué ?
[15:37:19] GPAU: Ma famille a cultivé beaucoup de manioc dans la ville entre 66 et 82 et elle a engrangé beaucoup d’argent de cette initiative.
[15:38:08] GPAU: Nous avons cultivé beaucoup de haricot et de maïs à Ugudo près de Nioka : cela nous a rapporté plus que le café !
[15:39:03] GPAU: C’est grâce à cet argent que j’ai pu terminer des études d’ingénieur civil électricien à l’UNIKIN avant de venir poursuivre des études doctorales en Belgique…
[15:41:53] GPAU: Nous avons travaillé sans engrais à l’époque… Nous avons cultivé des légumes aussi derrière le camp militaire, dans une vallée, sans engrais : radis, carottes, céleris, bananes sucrées, etc. Tout cela donnait très bien, mais la clientèle locale n’était pas suffisante à l’époque et certains cas de vol ne nous permettaient pas d’étendre l’activité, à moins de construire pour une sentinelle dans le champ !
[15:43:47] MM: Je vous ai suivit avec beaucoup d’intérêt Papa
[15:46:27] MM: L’accroissement de la productivité a déjà été évalué par moi et un ami, et c’est grâce à culture de tomate que nous continuons à faire nos études et je vous en pris que c’est très rentable
[15:49:04] MM: D’ailleurs actuellement la tomate qui alimente la ville de Bunia, vient de l’Ouganda et Kasindi dans le nord kivu, et cela coute extrêmement cher, et ces commerçants amènent ça dans sites plus proches de la ville de Bunia tel que Mungbwalu, Tchomia et voire d’autres coins.
[15:49:37] MM: L’engrain on peut ou pas utiliser.
[15:52:58] MM: Mais rien n’empêche qu’on puisse cultiver le manioc, on peut aussi faire le système agrofosterie en associant le manioc avec d’autres cultures qui sont plus rentable
[16:01:11] GPAU: Je ne suis pas contre les engrais. A Ugudo (Abibarem=la concession familiale que nous sommes entrain de remettre en route avec mon grand-mère Paul et mon neveu Christian) nous utilisons la bouse de vache et la paille comme engrais. Cela donne de très bons résultats.
Nous avions 12 à 14 tonnes de haricot et maïs par an !
[16:01:31 | Modifié (16:01:38)] GPAU: Et 6 tonnes de café décortiqué par an !
[16:03:10] GPAU: Je t’apprends que j’ai déjà une relation prête à nous vendre des machines agricoles de la chine. Bien plus, je peux trouver des partenaires ici en Belgique aussi pour la fourniture de matériels agricoles.
[16:03:46 | Modifié (16:04:03)] GPAU: Avec les fiches remplies tout ce que tu dis deviendra très clair et précis.
[16:04:26] GPAU: Ne perdons pas de temps : allons droit au but !
[16:05:23] GPAU: J’ai demandé au district de m’offrir 10000 ha pour construire un village modèle dans l’Ituri, 4 ans après, j’ai eu comme réponse qu’il me faut une autorisation de la présidence.
[16:06:40] MM: ces gents là sont très complexés parfois, avec beaucoup de blocage fiscale
[16:07:55] GPAU: Qui ?
[16:08:13] GPAU: Ceux du district ou ceux de la capitale ?
[16:08:30] MM: Nos autorités locales
[16:09:04] GPAU: Ah bon !
[16:09:22] GPAU: Qui est aux arènes maintenant ?
[16:09:40] GPAU: Est-il abordable, accessible ?
[16:09:48] GPAU: Tu sais me trouver son numéro ?
[16:11:39] MM: Actuellement c’est Freddy Bosomba Ileo qui est le commissaire de district et son numéro je peux fournir d’effort d’avoir ça
[16:12:33] GPAU: Il vient d’où celui là ?
[16:12:40] MM: Mais il est très abordable actuellement, car avant c’est le gouverneur Auchai qui le faisait devenir difficile
[16:12:48] GPAU: Vous acceptez encore des étrangers pour diriger l’Ituri ?
[16:13:04] GPAU: Est-il intégré en Ituri ?
[16:13:44] GPAU: Arrêter de prendre les gens d’ailleurs à la direction de notre district.
[16:14:53 | Modifié (16:15:04)] GPAU: Il y a plein d’iturien capable pour s’occuper de la gestion de notre district. Je suis triste non pas que je n’aime pas les gens d’ailleurs… Mais que logiquement, je crois que pour diriger l’Ituri correctement, il faut être le meilleur des ituriens !
[16:15:11] GPAU: Sinon, cela n’a pas de sens.
[16:15:54] GPAU: Arrêter ces irresponsabilités ! Personne n’a le droit de nous imposer une personne qui n’est pas des nôtres !
[16:16:11] GPAU: C’est pour cela que nous ferons un pas avant, deux pas en arrière !
[16:16:38] GPAU: Un mercenaire vient piller et s’en va : nous restons appauvris !
[16:19:01] MM: C’est grave papa, tous ces agents vient de Kinshasa, nommer par le Président
[16:19:23] MM: on sait quoi faire
[16:19:52] GPAU: Dites à mes frères qui le désire que nous pouvons changer cette situation définitivement avant décembre 2012 !
[16:19:58] MM: si vous essayer de faire de marche on vous arrête ou bien on tire sur vous
[16:20:17] GPAU: Il suffit de faire pression sur nos parlementaires, officiellement et de façon organiser.
[16:21:55] GPAU: Toutes les ONG convoquent les parlementaires et les chargent de signifier au ministre de l’Intérieur que l’Ituri n’en veut plus de non-ituriens pour diriger l’Ituri.
Si le ministre prend la chose à la légère, nous demandons à l’ONU, stratégiquement, l’indépendance : officiellement !
[16:22:19] GPAU: L’Ituri peut devenir indépendant quand il veut : nous sommes plus de 500000 personnes !
[16:22:48] GPAU: Nous commandons à nos parlementaires de rédiger les documents nécessaires à introduire à l’ONU.
[16:24:01] GPAU: Jusqu’à ce que Kinshasa reconnaisse nos droits à l’autodétermination, nous évoluons en dehors de la RDC. Quand Kinshasa se rendra, nous revenons dans notre Congo et je pense que cette expérience profitera au reste du Congo aussi.
[16:27:23] MM: C’est bien de faire la pression sur l’ONU comme ça l’Ituri peut devenir autonome
[16:28:19] MM: car actuellement dans toute institution étatique ou paraétatique, les chefs c’est ne sont que des étrangers
[16:29:34] MM: Même dernièrement pour faire les études des impactes environnementaux du pétrole dans le lac Albert, il y a dans gens qui sont venus de Kinshasa, Ouganda pour faire ça
[16:30:43] MM: Au moment où sur place il y a des intellectuelles pointus pour faire ça, même pour préparer des nourritures on prend des ougandaises, c’est grave
[16:35:35] GPAU: Les gens s’amusent un peu trop dans la RDC. Si l’Ituri veut respecter sa tradition de sérieux, il ne faut pas y aller du dos de la cuillère : ils sont nombreux qui seront d’accord avec nous, même dans l’Ouest, que certains veulent à tort prendre pour nos ennemis. Tout le monde veut que le congolais soit respecté. Les leaders politiques du moment, que vous nos frères de l’intérieur avez élu, sans nous, sont des incompétents et traîtres de la nation pour la quasi totalité.
A vous de choisir entre le statut quo ou le divorce d’avec un passé de colonisation perpétuelle du congolais par le congolais et par l’étranger.
Nous vous proposons l’indépendance de peules du Congo dans une unité de ceux-ci, comme tu le sais bien.
Si cela ne vous convient pas, ce sera dommageable pour nos progénitures à nous tous. Nous ne nous ferons pas terroristes pour cela, parce que nos restons attachés à la démocratie.
En revanche, si vous croyez que nous avons raison, si vous sentez prêts à vous mettre en ordre de bataille politique, n’ayez pas peur : nous sommes prêts à prendre le flambeau que nous ont légué nos parents des années 60 qui voulaient l’indépendance du congolais et non son exploitation par les autres congolais.
Il est anormal qu’avec tant d’iturien de talent on ait encore un administrateur de district nommé par Joseph Hyppolite Kanambe. C’est inacceptable et il ne faut pas avoir peur de le lui dire en agissant dans le sens de nos convictions.
[16:37:34] GPAU: Je te quitte sur ce ton politique ; mais en gardant à l’esprit que tu nous dois des formulaires pour très bientôt ! J’ai en effet une réunion importante que je ne peux reporter.
[16:37:39] GPAU: De moi à toi.
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