[1/9, 13:06] Véronique Mangwanda Nzumba: https://youtu.be/WF01zfB5nrQ
Chronique : En finir avec la traite négrière en Afrique
Difficile d’imaginer que dans nos pays se pratique encore la traite négrière, difficile d’imaginer qu’au 20e siècle, l’on ait réduit des centaines de milliers de nos populations en esclaves. Cette fois-ci, c’est sur leur propre terre, dans leur propre village qu’on les a réduit en esclavage. Avec encore une fois la complicité de leurs chefs. Les mines en RDC ne sauraient être une malédiction pour les congolais. Il faut rapidement le transformer en opportunité. Cela ne dépend que des dirigeants.
Abonnez-vous et activez la cloche de notification pour être les premiers à visionner les prochaines sorties.
[1/9, 13:32] G. Paluku Atoka Uwekomu: Difficile d’imaginer que dans nos pays se pratique encore la traite négrière, difficile d’imaginer qu’au 20e siècle, l’on ait réduit des centaines de milliers de nos populations en esclaves.
Qui ne sait pas que nos peuples sont des esclaves les uns des autres depuis la nuit des temps? Les Chinois ne font que profiter de notre incapacité de nous approprier un pays que Lumumba et les siens croyaient nous confier. Il s’avère aujourd’hui clairement que Lumumba n’avait pas de vision pour le Congo, qu’il s’est trompé en vilipendant et persécuant les membres du PNP qui lui disaient clairement que l’indépendance auquel il revaient n’était pas possible dans l’état où la colonie se trouvait ; qu’il fallait préparer des cadres capables. Cette fois-ci, c’est sur leur propre terre, dans leur propre village qu’on les a réduit en esclavage. Beaucoup de nos peuples étaient en esclavage avant l’arrivée des colonisateurs, avant même l’arrivée des esclavagistes. Et aujourd’hui, ce ne sont pas les chinois qui soient forcément les pires de nos ennemis. Ils comptent sur les millions de traîtres qui se comptent dans nos rangs pour nous exploiter, nous fouéter quand ils croient avoir intérêt à le faire. En étant à ce stade, nous devons, pensons-nous, commencer par libérer chacun de nos peuples qui vit encore tout forme d’esclavage lui imposé par Kinshasa ou par des étrangers. Le discours qui consiste à ne pointer que les étrangers, passe de moins en moins. Les congolais commencent à comprendre que nous devons commencer nous-même par nous débarasser de nos velléités colonialistes et esclavagistes, nous, peuples congolais, peuples du Congo. Avec encore une fois la complicité de leurs chefs. Les mines en RDC ne sauraient être une malédiction pour les congolais. Il faut rapidement le transformer en opportunité. Cela ne dépend que des dirigeants. La prison dans laquelle nous nous maintenons est celle de penser que ce qui nous arrive ne soit que les conséquences des agissement de nos leaders politiques, en oubliant que ce sont nous qui les avons élus ou qui les avons tolérer et tolérons.
[1/9, 13:42] G. Paluku Atoka Uwekomu: L’intelligentsia congolaise est démissionnaire. Si elle ne l’était pas, aucun étranger ne serait en train d’exploiter pour nous nos minérais.
Si réellement nous aimons le Congo, comme certains aime à le prétendre en insuttant en même temps ce pays sans bouger son auriculaire, rien ne changera.
Les questions-mêmes que nous nous posons trahissent nos méchancetés.
Nous payons moins de 3 € à nos frères par jour et nous voulons prétendre être de libérateurs…
La vérité est autre : tant que le congolais ne se lèvera pas pour s’occuper de ce qu’il prétend être son pays, sa condition ne s’améliorera guère. Il y aura certes de plus en plus de milliardaires congolais ; mais encore et toujours au détriment de la grande masse.
Seul, le Projet 2014 et quelques autres rares et timides projets du genre, invite les congolais à se mettre ensemble, autour d’une table, pour décider du destin du Congo.
Le refus catégorique des politiciens en lisse de se mettre autour d’une telle table est la preuve que leur désire de coloniser et d’esclavagiser demeure intact !