Plusieurs fora, ateliers et autres activités similaires ont été organisés par les ituriens. Ils ont accouché des résolutions et des actions considérées comme importantes par certains et nuls par d’autres. Jusqu’ici, l’histoire donne raison aux seconds : nous sommes dans l’insécurité, nous sommes occupés par des étrangers à nos terres, le COVID nous menace, le chômage bat son plein, nos routes restent dégradées, nos citoyens sont mal habillés… Il faut en conclure que nous sommes majoritairement des incapables politiquement parlant. Notre instruction, notre formation et notre éducation doivent être re-visitées, rapidement et profondément pour comprendre et résoudre notre sous-développement quasi intégral.
1. Qu’est ce qui manque à nos ateliers ? 2. Quelles sont nos lacunes ? 3. Pourquoi nous collent-elles à la peau ? 4. À quand notre délivrance ?
1. La démocratie, la profondeur des analyses, la publicité et le suivi des résolutions et des actions, le sérieux dans le sanctionnent, le respect d’autrui, manquent cruellement dans nos ateliers…
2. Les lacunes sont multiples. La méconnaissance de notre province et des enjeux géopolitiques de son évolution, la qualification douteuse de plusieurs acteurs, une négligence de la moralité dans responsabilisation des acteurs, la non-répudiation de toute forme de colonisation, d’humiliation et de servitude, etc.
3. Que l’opprobre nous accompagne n’est pas étonnant : notre mauvaise éducation politique et spirituelle, depuis le MNC jusqu’à l’UDPS est patente : unitairsme suicidaire, dépendance tous azimut, fainéantise mentale et physique collective érigée en valeur…
4. Au regard de la pourriture jusqu’à la moelle des os qu’a atteint notre province, il faut travailler dur pour renverser la vapeur avant 2080. Nous avons mis 60 ans pour beaucoup détruire de nos propres mains ou laisser les néo-colonisateurs saccager. À priori, il nous en faudra plus de temps pour réparer les dégâts commis ou pour construire un nouvel Ituri sur les ruines de l’actuel !