Comment débouter les imposteurs par la voie de droit sous un régime de bandits politique ?
Ci-dessous notre réponse à un communicque très osé du NSCC.
Communiqué de presse
La NSCC appelle la population de Sud Kivu au calme et au sens patriotique élevé et
surtout de ne pas céder à la manipulation politicienne (de la population par qui, pourquoi, comment ?) dangereuse (comment ?)
La « Nouvelle société civile congolaise » (Qui sont forme cette nouvelle société civile ? D’où vient-elle ? Qu’apporte-elle de neuf ? Au nom de qui parle-t-elle ?) est informée et reste extrêmement
préoccupée (De quelle manière, à quel titre, avec quel intérêt pour les congolais ?) par les tracts mis en circulation à Bukavu par un groupe des
xénophobes (Nous congolais cultivons un réflexe contreproductif qui consiste à taxer de xénophobes des personnes qui, légitimement, revendiquent leur indépendance, leur autodétermination, dans ou en dehors de l’unité du pays. C’est inacceptable ! Les peuples du Congo ont le droit de décider et d’assumer leur devenir, seuls, ou avec les autres peuples, congolais ou non. L’essentiel est que tout se passe dans l’ordre, dans le respect les uns des autres. Sinon, comment notre unité serait-elle utile, paisible ? Dans le même registre, nous ne comprenons pas comment certains congolais s’arrogent le droit de dénationaliser d’autres congolais ; pire même, de déposséder d’autres de leurs terres. C’est, à nos yeux, pour nous, ici les vrais auteurs, géniteurs des rébellions dans notre pays. En effet, à la base, les rebelles sont des personnes qui contestent la dictature, ceux-là qui se prennent pour plus congolais que les autres. Le danger est là !) se réclamant des vrais « patriotes du Sud Kivu ». Les peuples du Sud-Kivu sont connus. Que je sache, ils n’ont jamais interdi aux congolais d’aller vivre avec eux au Sud-Kivu. Le problème commence lorsque certains kasaïens, comme certains ressortissants des autres provinces, vont au Sud-Kivu pour le piller, pour le dominer, pour le spolier : la cassitérite, le coltan, l’or, le mercure…
Ces tracts xénophobes appellent tous les Baluba (Kasaïens) qui résidants [résident dans] la
Ville de Bukavu et les huit territoires de la province du Sud Kivu d’y [de les] quitter
dans 48 heures, à dater de ce samedi 11 avril 2020.
Dépasser ce délais, les auteurs de ces tracts xénophobes promettent des
procéder à leur décapitation. Cet appel à la xénophobie risque de compromettre
les acquis combien louables des FARDC dans la stabilisation de l’Est du pays (Pour nous, cette manière de parler du Sud-Kivu est insultante – en exagérant peut-être un peu. En effet, nos frères meurent de plus bel dans le Sud-Kivu comme ailleurs, dans l’Est, dans le reste du Congo et même à l’extérieur du Congo, par le fait d’un pouvoir dictorial qui nous subjugue, du fait de nos propres turpitudes : nous l’avons élu, sinon, nous l’avons adopté, nous l’avons apprivoisé. Vous, vous cannonez, vous reproduisez les propos d’un pouvoir qui prétend avoir stabilisé la situation sécuritaire à l’Est du Congo, alors qu’il a participé et participe encore et toujours à son pourrissement.).
Compte de tenu de la gravité de ces menaces qui ne favorisent pas la
cohabitation pacifique des citoyens sur l’ensemble du pays, la NSCC invite les
Autorités provinciales de Sud Kivu, les Autorités nationales ainsi que la
Monusco, de prendre au sérieux ces menaces et d’assurer la sécurité de ces
compatriotes sous menaces; pour éviter de tombé dans la situation de 1992 au
Katanga et à Yumbi dans le Mai Ndombe. (Nous autres sommes désormais persuadés que toutes les personnes auxquelles la NSCC appelle au secours sont les responsables premiers de l’insécurité, de l’injustice, du pillage, de l’esclavage imposés à tous nos compatriotes : ceux du Sud-Kivu comme ceux du Kasaï. L’attitude qui consiste à demander secours aux ennemis de la RDC ne peut nous laisser indifférent. Il faut considérer que cette NSCC comme un autre ennemi de plus qui vient s’ajouter à la liste de ceux qui sont à la base de notre malheur.)
La NSCC appelle la population de Sud Kivu au calme, à la cohabitation
pacifique et au sens patriotique élevé et surtout de ne pas céder à la
manipulation politicienne dangereuse, au risque de se tromper d’ennemis et
plonger le pays dans une situation chaotique à des conséquences incalculables.
Enfin la NSCC demande aux Autorités judiciaires de diligenter immédiatement
des enquêtes afin d’identifier les instigateurs de cette forfaiture pours qu’ils
répondent de leurs actes devant la justice. (Nous ne pouvons plus nous faire d’illusion sur le chemin à parcourir pour atteindre la justice en RDC. Une des étapes est certainement de chacun chez lui. Dire ceci n’est pas chasser une race particulière, une éthnie quelconque, un clan donné ou un patriarchie ciblée de là où ils mènent la vie tranquille et participe au développement local. En revanche, c’est clairement dire que tous ceux qui sont sur des n’appartenant pas à leurs aïeux, dans le seul but de subjuguer, de piller et de décimer les hôtes, pour s’accaparer de leurs terres, doivent être déboutés par les voies de droit. Que le Congo nous appartienne tous, ne veut pas dire que les Congo que nous dussions tolérer des hégémonistes.)
Kinshasa, le 11 avril 2020
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