[25/7, 14:28] René Baraka Timolo
1885-2019, cela fait 134 ans que les peuples Hema et Lendu de la République Démocratique du Congo sont en conflit consécutif aux aléas de l’histoire.
Différentes générations ont vécu ce conflit tentaculaire, tantôt dans une sorte d’insouciance stoïque, tantôt dans la folie[s] meurtrière. Les têtes de ce monstre seront-elles un jour définitivement tranchées sans espoir de régénérescence hideuse?
Dieudonné SAFARI DIBA s’est interrogé sur les enjeux de ce conflit, les contraintes éventuelles au processus de pacification et des opportunités de résolution dudit conflit. Il s’agit d’apporter sa pierre, [aussi] modeste soit-elle, à l’avènement des [de] relations conviviales entre les communautés de l’Ituri. Voire au lever d’un soleil nouveau sur cette terre promise à un avenir radieux.
[27/7, 01:51] Paluku-Atoka Uwekomu: 1885-2019, cela fait 134 ans que les peuples Hema et Lendu de la République Démocratique du Congo sont en conflit consécutif aux aléas de l’histoire.
_Non ! Le conflit date d’avant l’arrivée des belges et n’est pas un aléa de l’histoire, mais la conséquence des comportements hégémonistes de nos aïeux ; de l’époque où les nilotiques conquirent les territoires des soudanais d’alors et en firent leurs esclaves selon la tradition orale. C’est la raison pour laquelle beaucoup de lieux non lendu, dans l’Ituri d’aujourd’hui, portent encore des noms lendu ou bale et que les hema-nord parlent la langue de leurs esclaves d’atan, en raison de la majorité démographique de ces derniers._
Différentes générations ont vécu ce conflit tentaculaire, tantôt dans une sorte d’insouciance stoïque, tantôt dans la folie meurtrière. Les têtes de ce monstre seront-elles un jour définitivement tranchées sans espoir de régénérescence hideuse ?
_Il en sera le cas un jour, dans 50 à 60 ans au moins. Parce que plusieurs préfèrent jouer aux hypocrites pour gagner du temps dans la guerre contre ceux qu’ils considèrent comme leurs ennemis jurés._
_Nous avons beaucoup travaillé, avec notre père pour proposer des voies humanistes qui mènent à une réconciliation des hema et des lendu d’une part, mais aussi à la consolidation des relations quelque peu améliorées entre alur et lendu d’autre part._
Personnellement, avec des amis alurs, lendu, bira, hema, lugwara, kakwa et ngiti, plus particulièrement et directement, sans tabou ; nous avons réussi à obtenir des pensées, attitudes et comportements fraternels à Aungba (CECA 20), Bunia (Ujio wa Heri), Kinshasa (association des étudiants ituriens de Kinshasa) et Bruxelles (Associturi ASBL)._
_Dans l’Occident, notre combat pour la promotion du pacte de non belligérance nilotiques-soudanais, par extension du pacte ancestral alur-ngwaka, porte un fruit incontestable ; à tel enseigne qu’ici, notre stratégie nous conduit à nous attaquer à d’autres défis que ne perçoivent pas encore les protagonistes hema-lendu, ivres de rancœurs ou d’hypocrisies !_
_La retrogradation des nilotiques et des soudanais ituriens, ainsi que leurs alliés – y compris dans le Nord-Kivu désormais – selon certains, est pour nous décevante, déplorable, inacceptable, honteuse !_
Dieudonné SAFARI DIBA s’est interrogé sur les enjeux de ce conflit, les contraintes éventuelles au processus de pacification et des opportunités de résolution dudit conflit. Il s’agit d’apporter sa pierre, aussi modeste soit-elle, à l’avènement des relations conviviales entre les communautés de l’Ituri. Voire au lever d’un soleil nouveau sur cette terre promise à un [l’]avenir radieux.