Les pays dits en voie de développement ont beaucoup de défis à relever. Surtout lorsqu’il faut apprendre au peuple à parler une langue qui n’est pas sienne.
La maîtrise de la langue de travail n’est pas facile sans une mobilisation conséquente de ressources.
En Belgique comme au Congo, après 12 ans d’études, les apprenants ne maîtrisent toujours pas les langues dites étrangères ou secondes. Le gaspillage est parfait !
Pendant les vacances, dans une ambiance ludique, il est pourtant possible, en 3 mois d’une année, d’apprendre plus que ce que école inefficace n’arrive pas à rentrer dans nos têtes.
Les américains – toujours les mêmes – ont systématisé le recours aux leçons d’orthophonie, avec un grand retard, d’ailleurs. Ni la Belgique, ni le Congo ne se penche sur cette question pourtant vite résolue si on s’y prend de la bonne manière.
Or dans notre propre expérience pédagogique, à l’université comme au secondaire, nous constatons que beaucoup d’apprenants échouent faute de maîtriser la langue de l’enseignement, fut-il leur langue maternelle ou leur première !