[28/2, 16:11] Héritier Mungumiyo: bien je trouve pertinente votre analyse, envoyer les enfants aujourd’hui à l’école(formation) oui mais ça prendre combien de temps pour qu’il reviennent défendre leur localité pendant que le processus est déjà amorcé ? Voilà pourquoi j’estime qu’il faut commencer par agir tout en exploitant cette option. Le fameux code minier révisé doit commencer à produire les fruits maintenant si les nouveaux dirigeants ne roulent pas eux aussi comme de coutume pour les multinationales.
[28/2, 16:20] Paluku-Atoka Uwekomu: Tu veux agir avec des voyous, des rebelles ? Que produiras-tu ?
Il nous faut absolument tout faire pour que tout enfant de moins de 21 ans aille impérativement à l’école et que ses parents paient pour les frais que cela représente. Giro procurera du travail à des enseignants et aux parents qui doivent absolument payer les minervaux ; sur une décission collective. Les bandits commerciaux dont nous parlons ne trouverons personne pour travailler pour eux. S’ils viennent avec des étrangers, il faudra les chasser : Giro n’est pas la terre de leurs aïeux ni un promenade internationale. C’est un pays, avec un peuple qui mérite du respect dans les projets qu’il développe avec ses fils dont tout le monde, congolais et étangers, abusent de l’hospitalité.
Combien de temps cela prendra pour que Giro soit comme Tokyo ? 15 ans : 6 ans au primaire, 6 ans au secondaire, 3 ans au supérieur ou à l’université, de Giro même, et pas d’ailleurs ! La réalisation de ce projet, de ce programme, il est vrai, demande d’avoir du cran, de la détermination, du courage, de l’abnégation, de l’esprit de sacrifice.
Héritier, qu’aura Giro sans cela ?
[28/2, 16:37] Paluku-Atoka Uwekomu: Notre ASBL de droit belge, EAE ASBL peut aider les fils de Giro à monter un tel programme qui surprendre tout le monde. Pas un seul rho ne sera demander à l’État. C’est plutôt les travailleurs de Giro qui verseront leurs impôts à la collectivité, à la localité de Giro, dès la première année du projet pour financer les projets collectifs, administratifs, locaux. Il faut commence par croire que la lutte véritable pour son indépendance se trouve dans le travail. À Giro, le peule doit exiger d’être actionnaire majoritaire dans toute entreprise, publique ou privée, qui voudrait s’y installer, pour garantir son indépendance, sa souveraineté et son développement harmonieux. Les actions des girotois seront constitués par les salaires – les vrais – des travaux qu’ils effectuerons dans les mines, les champs, les bois, les eaux, pour leur développement, jusqu’à atteindre au moins 51% des capitaux investis au départ. Tout économiste sincère reconnaîtra que cette solution soit innovante et réaliste ! Ceux qui la refuse, ce sont ceux qui veulent exterminer les girotois de la terre.