Le TGV vers l’UEIC sera-t-il bondé ? C’est la question que nous nous posons encore après 42 ans d’engagement politique. Kongo Ya Sika n’est pas nouveau. Il ne compte, officiellement que 16 membres. Dans la réalité, 15 de ses membres sont inactifs. Comment alors croire que le train se remplisse, sans chargés de marketing ? Comment entrevoir un revirement de l’histoire sans que 7 des 8 fondateurs mêmes du mouvement ne soient actifs ?
La politique est parfois juste une folie !
Il n’y a pas encore d’acquis dans le concret.
Nangaa n’a pas encore proclamé le résultat de ses élections.
Il réfléchit, il envoûte, il planifie, il compromet, il consulte, il compte ce qui ne peut l’être…
Tout semble indiquer qu’il va proclamer Shadary.
Du moins, si nous nous en tenons à ce que nous disent les maîtres.
Les maîtres occidentaux du pouvoir et l’opposition.
Réfléchissons sur le comment disqualifier, effacer la CENI de notre histoire.
Cette institution est une horreur que nous avons dénoncée dès sa création.
Personne n’a voulu nous écouter et peu de congolais nous soutiennent aujourd’hui.
Elle continuera sa mission tant que nous la laisserons nous dominer, nous exterminer.
Saper la démocratie au Congo, soumettre tous les congolais à Kabila, voilà sa mission.
Nous n’avons même pas le décompte des résultats électoraux.
Avec Fayulu, cela se passe exactement comme avec Bemba et Tshisekedi.
Rien d’étonnant dans tout cela.
Nous vous avons dit et annoncé que Cash et Lamuka sont des bandes de nouveaux imposteurs.
Personne ou presque ne nous a cru.
Jusqu’aujourd’hui, certains continue à croire que Cash et Lamuka pourraient sauver le Congo.
Les faits sont pourtant là. Le peuple dort ou meurt et le temps passe.
Kabila reprend la part du pouvoir qui semblait lui échapper.
Nous, en tant que mouvement politique, nous vous invitons à venir vite dans Kongo Ya Sika.
Nous ne vous promettons pas le pouvoir de la facilité.
Il n’est surtout pas question de cela dans le projet que nous mettons sur la table.
Ici, les congolais se mettent librement autour d’une table.
Une table de travail d’homme respectueux des peuples du Congo.
Monter un projet de société libérateur pour le Congo et le mettre en route est notre objectif.
Cette initiative, nous voulons qu’elle soit la plus complète et la plus démocratique que le Congo ait jamais connue.
Ensuite, nous déciderons, toujours ensemble.
Nous résoudrons de la manière dont nous voulons réaliser ce projet de société.
Nous proposons de garder le peuple au chaud.
En attendant cette rédaction d’un projet de société et l’organisation de sa structure d’animation.
Comment ?
Rapidement mettre en place un réseau.
Un réseau d’instruction, de formation et d’éducation de tous nos peuples du Congo.
Un enseignement d’un type nouveau.
Construit autour de nos valeurs congolaises et des valeurs et de valeurs universelles.
Nous proposons aux congolais d’agir d’une certaine manière.
Par tous les moyens et par toutes les voies qu’offrent les technologies accessibles.
En mobilisant nos ressources propres.
Les programmes peuvent être obtenus par sommation des programmes de quelques partis congolais qui en ont.
Mais aussi en empruntant aux programmes qui nous agréent chez les autres peuples.
Tout doit être écrit et tester en temps réel partout, massivement, totalement, intégralement.
Partout où il y a des congolais désireux de participer à notre émancipation, acquis au projet.
Quant aux partisans, aux népotistes, aux irrespectueux, pas de place pour eux dans notre mouvement.
Les propositions doivent être introduites par écrit.
Les contre-propositions, les réactions, les observations, les contributions…
Les considérations, les avis, les opinions, les considérations…
Les critiques et autres, doivent tous être traités. Ils doivent l’être un par un.
Les conflits doivent être résolus complètement.
S’ils sont impossible à résoudre, il faut les considérer comme des points de divergence.
Chaque peuple concerné devra gérer et assumer ses choix en interne.
Les débats en commission doivent se faire sur base de documents écrits et publiés à l’attention de tous les congolais.
Nous éviterons les débats oraux, tant que faire se peut. Pourquoi ?
Parce que notre culture de l’oralité nous fait échouer à tous les coups.
Elle nous divise.
Parce que plusieurs ne savent pas encore comment débattre professionnellement.
Surtout, dans un environnement densément multiculturel comme le Congo.
Qui plus est, les débats oraux profitent aux hypocrites et aux médiocres.
Les débats écrits forcent à l’excellence, à la clarté, à la transparence.
Elle ne laisse peu de place à la malhonnêteté intellectuelle des démagogues.
Nous partons également du principe que la République soit à bannir dans le nouvel État Congo à bâtir.
Une union d’États indépendants est ce qu’il nous faut pour respecter notre diversité culturelle.
Nulle part sur terre nous ne voyons une république réussir la démocratie.
Elle investit, gratuitement et à perte, de beaucoup de pouvoirs une personne souvent non-méritante.
Elle ne respecte pas nos valeurs culturelles est réductrice, dictatoriale, par essence, par définition.
Dans notre Congo, d’origine coloniale, il faut arrêter tous les bandits politiques qui surfent sur la République.
Ils veulent nous faire croire que le Congo appartienne à leurs clans, tribus, ethnies ou alliances à eux.
Ils affirment verbalement et en acte que les autres soient nés pour être leurs esclaves, leurs pâtures.
Ces bases sont chez nous non négociables, mes frères.
Personne ne profite d’un mauvais attelage.
Bonne année !