Ce qu’on fait individuellement n’est pas un combat national, frère : c’est un effort qui se dilue dans l’océan des bricolages politiques. C’est par manque d’intelligence politique que certains croient lutter seuls pour le Congo. Ce sont des dictateurs de demain.
Un combat national se mène avec ses compatriotes, au grand jour et pour le bien de la nation. Le bilan est alors celui du groupe, du parti, du mouvement, de la faction…
Cela dit, chaque groupe a son leader pour des raisons d’organisation. Ngbanda pilote les ngala et alliés. Tshisekedi conduits les luba et leurs alliés. Matungulu mène une frange de kongo et leurs alliés. Katumbi mobilise le Sud du Katanga. Mbusa, mène une troupe de nord-kivutiens. Mwanda N’semi pilote les puristes kongo. Kamerhe se bat pour les shi et alliés. Alula draine quelque libéraux épars…
C’est cela la politique congolaise aujourd’hui.
Quelle direction propose-tu que nous lui donnions ?
Nous, nous sommes clairs : rien de bons ne sortira des païens, socialistes, traîtres et dictateurs. Nous invitons donc à une approche à la fois chrétienne, démocratique et capitaliste ! Personne ne veut de cela. Nous gardons notre conviction er marginalisation, parce que nous savons que dans 30 ans ou plus, les congolais visiterons en vain notre tombe ! Mais, ce sera le début de la délivrance.