Camp Tshatshi


Que nous réservent les mois à venir ? Est-ce le début de l’apocalypse que nous prédisions ? Combien de temps faudra-t-il encore attendre et pourquoi ?

Le pouvoir de Kinshasa continue à être la cause de la mort de plusieurs congolais et de plusieurs étrangers qui vivent sur notre territoire.

Pendant que celui-ci prétend en avoir fini avec la guerre à l’Est, force est de se rendre compte que, comme nous l’avion annonce en mai 2011, le pire est encore à venir. Mars 2012, nos prédictions ont commencé à se réaliser et nous avons fait observer que ce ne fût là que les commencements des douleurs. Hier, nous sources parlent de 7, 15 voire 25 morts dans la capitale de notre pays.

Et encore une fois, Kinshasa ne peut pas continuer à tromper notre peuple indéfiniment ni impunément, contrairement à ce qui se passe pour l’instant. Au plus le gouvernement de Matata mentira aux congolais, au plus l’étau se resserrera autour le régime de Kanambe, qui est la source première de tous ces morts, en subira les conséquences. Pourquoi ?

Parce que Dieu résiste aux orgueilleux et à ceux qui ont les coups roides. Tout indique que le régime qui trône à Kinshasa sait que les congolais sont décidés à aller jusqu’au bout de cette bataille qui finira probablement par la mort tragique des tenants du régime. Le soutien de la Russie, de la Corée du Nord ou encore des autres états satellites de la Russie ne pourra rien contre la volonté d’un peuple qui veut son indépendance. Ceci, quand bien même l’opposition reste encore très désorganisée, très divisée, sans leaders de grande carrure.

Il n’y a que deux choix qui s’offrent aujourd’hui à l’imposture : se rendre et ainsi permettre à l’Afrique Centrale d’aller vers la paix ou se suicider et ainsi retarder l’avènement de la paix dans tous nos pays de l’Afrique Centrale. Fort heureusement, tous les acteurs kinois de la crise connaissent ceci ; même si jusqu’ici, le commerce de dupes continue.

Si Kinshasa se rend, une partie et une partie seulement de nos maux sera résolue. Le doute sur la nationalité du prochain président élu, qui succédera forcement à l’imposture, sera levé et cela à lui seul apaisera beaucoup d’esprits surchauffés. Cependant, l’âge du président élu étant très avancé, la question de la paix après 2016 se posera inéluctablement. Parce que, malgré nos appels à la concertation autour d’une table de travail, l’opposition demeure très mal préparée pour nous proposer un leader capable et acceptable pour tous les congolais, après Tshisekedi qui n’aura logiquement plus la force de briguer, raisonnablement, un autre mandat politique tout en garantissant la paix dans le pays.

La division des congolais sur la manière de résoudre la question rwandaise est profonde. La majorité veut la guerre, mais n’a visiblement pas la capacité de l’organiser et encore moins d’en vaincre une seule. Cette guerre, si elle a lieu, nous savons qu’elle ne sera qu’elle ne renverra la paix qu’à plus tard. Parce qu’elle invitera d’autres congolais à entrer dans l’opposition. Une minorité dans l’opposition voit juste : propose une résolution politique et durable des conflits. Cependant, cette minorité ne travaille pas assez pour obtenir l’adhésion de la base à son projet par une propagande conséquente.

Seule, Kongo ya Sika propose un schéma clair, démocratique pour aller vers la paix en RDC et dans toute la région des Grands Lacs. Nous proposons en effet d’abord et avant tout une stratégie à projets et démocratique. Nos cellules de travail sont de véritable cellule de base d’apprentissage d’une démocratie sans trucage ni hypocrisie. Aucun sujet n’est tabou et rien n’est à remettre à plus tard tant qu’il tient à cœur quelques congolais.


Source : http://www.aa.com.tr/fr/news/363010–rdc-des-assaillants-attaquent-le-camp-militaire-tshatshi-a-kinshasa

AA/Kinshasa/BILETSHI Raoul 

Des tirs nourris ont été entendus, mardi après-midi, à Kinshasa, aux abords du camp militaire Tshatshi, siège du ministère congolais de la Défense, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende qui promet de communiquer le bilan des affrontements dans la soirée de mardi. 

« Un groupe d’assaillants manifestement mal intentionné, a tenté d’entrer cet après-midi, dans l’enceinte du camp militaire Tshatshi (Etat-Major des Forces armées de la République démocratique du Congo) en tirant sur les positions de gardes qui veillent sur les lieux » a indiqué Mende, qui s’exprimait au cours d’un point de presse.

« Les malfrats avaient des pistolets et des machettes. Nos forces de défense et sécurité ont cependant rapidement réagi en ripostant et les assaillants ont été très vite maîtrisés » a affirmé le porte-parole.

Concernant l’identité des assaillants, Mende a déclaré attendre un rapport des services spécialisés.

«Nous sommes en train de les identifier. Nous attendons un rapport d’un moment à l’autre ou d’un jour à l’autre », a déclaré le ministre.

«   A l’heure qu’il est (16h locale) nous n’avons pas encore de bilan des affrontements », a fait savoir le ministre des Médias qui a déclaré cependant qu’il y a « eu des arrestations ».

« Nos services nous feront le rapport et nous communiquerons tous les détails dans la soirée », a promis le porte-parole qui a également appelé la population à garder son calme.

Suite à ces tirs, tous les commerces, les banques et bureaux du centre-ville de Kinshasa ont rapidement fermé et des chars se sont tassés sur les principales voies d’accès qui mènent au camp, a constaté un correspondant d’Anadolu.

Si le calme est revenu au centre-ville, des véhicules de police continuent d’effectuer leur ronde, appelant, à travers des mégaphones, la population à ne pas céder à la panique.  

Le trafic du transport en commun, quant à lui, a repris peu à peu.

Le camp Tshatshi, ainsi que le siège de la radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et l’aéroport de N’djili avait déjà été l’objet d’une attaque, le 30 décembre 2013 dernier. Le bilan officiel faisait alors état de 52 morts chez les assaillants et 3 morts dans les rangs des forces de sécurité congolaise.

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Auteur : Graphèle Paluku Atoka Uwekomu

I am involved in the personal and holistic development of each of my fellow citizens, and in the community, national and global development in a democratic, christian, and capitalist way. Je suis impliqué dans le développement personnel et holistique de chacun de mes concitoyens ; et, dans le développement communautaire, national et global dans une vision démocratique, chrétienne et capitaliste. Ik ben betrokken bij de persoonlijke en holistische ontwikkeling van elk van mijn medeburgers; en in de gemeenschap, de nationale en mondiale ontwikkeling in een democratische, christelijke en kapitalistische visie.

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