Le camp iturien


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11 MW installés, dont 3,3 seulement sont disponibles.

Que représente ces 11 MW ?  De quoi alimenter 1000 ménages (hypothèse : 6 personnes par ménage), près de 6000 habitants seulement de la ville de Bunia qui en compte 366126.  Rien que pour les ménages, c’est donc bien de 670 MW que Bunia a besoin.   Quelle arnaque, des populations sans guide, parce que refusant de s’engager dans le Projet 2014 !  Où trouverons-nous ces 670 MW ?  Plusieurs rivières de l’Ituri nous permettent d’y prétendre : Ngezi, Shari, Ituri, Nzani, Loya, etc.  Pour que l’exploitation de ces ressources soient possible, ce n’est pas de Kinshasa qu’il faut attendre une initiative.  C’est à Kinshasa qu’il faut imposer le respect d’un plan que nous nous serons proposé pour électrifier notre ville et notre district et ses environs.

Depuis 1960, la ville de Bunia et tout l’Ituri, continuent à être pillés ; par les congolais comme par les étrangers.  Plusieurs y ont construit leurs fortunes et se sont ensuite évadés ou en ont été chassés par le MNC, les rebelions.  Certains sont rentrés dans leurs terroirs respectifs avec leurs butins.  Là ils ont construit, avec la fortune accumulée en Ituri, ce à quoi la majorité d’ituriens ne peuvent prétendre !  Comment comprendre que le pays de l’or jaune et de l’or noir, le pays du tilapia et du capitaine, que le pays du coltan demeure pauvre ?  Pendant ce temps, les ituriens èrent ça et là, muselés, incapables de défendre leur cause par eux-mêmes, comptant sur la providence pour leur lendemain.

En 2016, plusieurs passeront encore en Ituri, dans la ville de Bunia, tenter d’y glaner des voix pour continuer leur domination et leur exploitation de l’iturien.  Il faut savoir réagir, prévenir !  Non pas avec des machettes, mais avec l’épée de l’esprit.

C’est pour cela que dans le cadre de notre participation au Projet 2014, nous invitons les ituriens à ne pas continuer ce sommeil sommeil suicidaire dans lequel nous sommes plongés depuis l’époque de la traîte des exclaves, mais à se joindre à nous pour provoquer, exiger le changement nécessaire, tant que faire se peut, avant le 1er janvier 2014 !  Cela est possible : c’est l’organisation, la détermination, la sagesse, l’intelligence et le courage qui nous font défaut.

La démarche passe, comme nous l’avons toujours suggéré, par l’identification de nos vrais leaders, leur promotion, la disqualification de leaders véreux que nous avons commis à la gestion de la chose publique, l’amorce d’un développement par projets, sous la houlette d’hommes patriotes, sages, intelligents et compétents.

Il s’agit en effet d’initier des projets qui provoquent un saut dans l’histoire du développement de l’Ituri et de Bunia sa capitale.  La multiculturalité nous permet d’avoir la ressource humaine la plus riche en idées et en techniques.

La balle est donc dans le camp de l’Iturien.

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Auteur : Graphèle Paluku Atoka Uwekomu

I am involved in the personal and holistic development of each of my fellow citizens, and in the community, national and global development in a democratic, christian, and capitalist way. Je suis impliqué dans le développement personnel et holistique de chacun de mes concitoyens ; et, dans le développement communautaire, national et global dans une vision démocratique, chrétienne et capitaliste. Ik ben betrokken bij de persoonlijke en holistische ontwikkeling van elk van mijn medeburgers; en in de gemeenschap, de nationale en mondiale ontwikkeling in een democratische, christelijke en kapitalistische visie.

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