Nangaa : Entre nous et un fils de l’Ituri.


Ci-dessous notre conversion avec un fils de l’Ituri sur le phénomène Nangaa.

Certaines choses sont dites qui peuvent aider à comprendre l’âme des Ituriens, des populations de l’Est de la RDC, quand bien-même l’échantillon ne fait pas les statistiques. Lisons, plutôt…

Un fils de l’Ituri :

La cours militaire de la Gombe : voici la liste des co-accusés de Corneille Nangaa.

GPAU :

Que pense-tu du phénomène Nangaa ?  Que pense le Haut-Congo de lui ?

Un fils de l’Ituri :

Il est un traitre.

GPAU :

Pourquoi est-il traitre, à ton avis ?

Un fils de l’Ituri :

À cause de sa soif du pouvoir.

GPAU :

Lui pourrait dire qu’il a la volonté de libérer un peuple meurtri !  Ce qui est bien louable.  Non ?  Que lui retoquerais-tu ?

Un fils de l’Ituri :

L’erreur qu’il a commise ; c’est-à-dire, de rejoindre Kigali.

GPAU :

Je partage ton point de vue.  Quoi qu’il arrive, il devrait rester auprès des siens ; se battre avec eux et ne pas courir vers des étrangers qui dans son pays, qui sont par ailleurs ressentis considérés, par la majorité, comme des ennemis du congolais, à tort ou à raison !

C’est ce que nous allons lui envoyer comme message, en tant que Haut-Congolais, nilo-soudanais ; en espérant ainsi toucher son cœur au-delà de son intelligence.  S’il nous écoute, nous l’aurons gagné à la cause de l’amour des siens.  S’il ne nous écoute pas, Dieu, qui connais les cœurs tranchera.

Un fils de l’Ituri :

Aller demander de la force à l’extérieure c’est un signe de faiblesse.

S’il voulait revendiquer la démocratie, ce n’est pas de cette façon-là qu’il devrait le faire. Cela a prouvé en suffisance qu’il ne soit pas des nôtres. Il a l’idéologie et la force de réunir, mais il a mal procédé.

GPAU :

1. Quelle est son idéologie ?  Où est-elle documentée, pour que nous l’examinions calmement et prenions position pour ou contre lui ?

2. En quoi vois-tu en lui la force de réunir ?  L’impression que j’ai est qu’il ait des émules, à l’Est ; et, des opposants, partout.

Un fils de l’Ituri :

Dans cette vidéo-ci par exemple !

Tshibanda et Nangaa : quelle leçon tirer ?


Suivez attentivement cette vidéo, il s’adresse uniquement à Corneille NANGAA : Monsieur Nangaa, êtes-vous réellement le responsable du M23 ou carrément vous êtes allés rejoindre le M23 ?

Telle est la question posée par l’artiste Tshibanda à Nangaa, comme s’il ne savait pas que ce soit la dictature du pouvoir de Kinshasa qui pousse nos concitoyens désespérés à se rebeller contre la CENI, la MONUSCO, l’état de siège non désiré.  Le M23, la CODECO et les autres mouvements rebelles sont l’expression d’un malaise politique qui a commencé depuis le jour où certains peuples ont résolu de soumettre d’autres pour s’enrichir sur le dos de ces derniers.

Nangaa est tombé dans la tentation de choisir le raccourci de la rébellion comme moyen pour démonter la dictature.  Il a oublié de considérer le MNC, le MPR et l’AFDL, qui ont tous usé de la violence pour prendre le pouvoir ; mais qui ont tous aujourd’hui du sang congolais sur les mains et qui n’ont pas encore eu à repondre des leurs actes jusqu’ici.

Nous ne sommes plus dupe : Nangaa est de l’Est et compatit, mal, mais aux souffrance de sa gente swahiliphone, martyrisée depuis belle lurette, par le régime de son cousin Tshisekedi.

Les Congolais qui ne le savent pas, devront savoir que si Nangaa était tribaliste, comme plusieurs de nos compatriotes luba, il ne rejoindrait pas le M23 !  La CODECO est le groupe qu’il choisirait : c’est là que se trouvent ses cousins des plus proches, de sang et d’origine, qui se prépare à rejoindre aussi le M23, s’ils ne l’ont pas encore fait, à ce qui nous parvient à Bruxelles !

La dictature qui nous colle à la peau, que avons hérité de nos aïeux, est ce qui EXPLIQUE, notre misère, notre déchéance.

Il revient à tous les peuples épris de respect pour les fils de Dieu, habités de l’Esprit du Père,  de se démarquer pour impulser le changement dont nous avons besoin.

Or, avec la République,  qui contient le germe de la dictature, il nous est impossible de changer de mode de vie politique.  Estons donc nos parlementaires pour un changement radical d’organisation politique, pour avoir un système ou chaque peuple, chaque culture, prenne son INDÉPENDANCE véritable !

Sans cela, le M23, la CODECO, et les autres, continueront à nous endeuiller et à nous maintenir dans l’insécurité, l’esclavage, la colonisation et la pauvreté.