Jean Paul Pougala


Tel que reçu d’un contact WhatsApp.

LE MANIOC REND BÊTE !

C’est le titre de la conférence publique gratuite que j’ai donnée ici à Paris hier 1er avril 2025.

C’est ce genre de diaspora qui nous intéresse pour la bataille de la conquête de notre liberté, qui est la nôtre.

LE MANIOC REND BÊTE !

C’est très sérieux. Le terme exact utilisé par l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) s’appelle Crétinisme ! La consommation excessive du manioc crée chez l’humain, le Crétinisme.

Des études menées depuis les années 1970, 1980 et publiées dans des conférences publiques, notamment au Canada démontrent que dans des zones de l’ancien Zaïre, aujourd’hui, République Démocratique du Congo, on a des zones entières où des pourcentages importants de la population sont devenus bêtes à cause de l’alimentation presqu’exclusive au manioc.

Et comme l’intellectuel africain est toujours Hors Sujet, pour célébrer Jésus et Allah ou ses pseudo ancêtres Égyptiens, il est du coup complètement absent des enjeux de survie de la race noire, qu’on a exprès voulu rendre bête.

Depuis 11 ans, nous débutons toutes nos formations des Nouveaux Industriels Africains (Rinvindaf), par un thème : « Les ingrédients alimentaires » dont le premier sur la liste est un produit africain, parce que né en Afrique : la levure, que les romains ont importée, dénommée Lievito du verbe lievitare qui veut dire « monter », faire gonfler.

On peut donc dire que ce sont les africains qui ont inventé la boulangerie moderne. Il s’agissait notamment de faire monter le blé. Un produit à cycle court.

Question : Par quelle alchimie, les européens qui ont importé le blé d’Afrique ont réussi à convaincre les africains d’abandonner le blé, produit à cycle court, 14 tonnes à l’hectare tous les 3 mois, par un produit toxique, dangereux et qui rend bête, le Manioc, produit à cycle long, 2 à 4 tonnes à l’hectare tous les 12 mois ?

A cette question, je n’ai pas de réponse, mais je me pose une autre question : est-ce qu’avec le temps, à force de consommer le manioc, nous sommes encore des êtres humains normaux ?

La consommation excessive du manioc rend bête !

Selon les propos même de l’OMS et vous trouverez sur internet, et même à travers les instruments d’intelligence artificielle collé DeepSeek ou ChqtGpt d’abondantes littératures là dessus surtout de la part des chercheurs indiens, srilankais, mais aussi colombiens ou mexicains, qui font que partout ailleurs sauf en Afrique, la culture du manioc est essentiellement destinée à plusieurs applications industrielles et à la consommation animale, mais très marginalement à la consommation humaine.

Le manioc rend bête !

Et le pire est que les européens le savent depuis deux siècles. Et c’est la principale raison pour laquelle, ils l’ont destinée en premier lieu à la consommation des esclaves notamment à Haïti.

A mon avis, le plus grave n’est pas qu’ils soient au courant depuis deux siècles et que c’est l’une des principales cultures dont la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International (FMI) et l’Union Européenne financent son développement en Afrique subsahélienne, avec la complicité des politiciens africains, des intellectuels africains qui sont tous vent debout contre la Chine et la Russie, mais muets, complices pour la plus grande œuvre de destruction massive d’un peuple après la mise en esclavage des Noirs qui a duré 4 longs siècles.

Les européens ont ramené d’américain du sud durant leurs conquêtes coloniales trois choses : la pomme de terre, la banane et le manioc.

Il n’y a que le poison qu’on partage généreusement sans en prendre soi-même et le manioc fait partie de ces poisons.

Pensée critique : pourquoi aucun africain, jusqu’à ce que Pougala arrive ne s’est jamais demandé pourquoi ils n’ont consommé que la pomme de terre et la banane et jamais le manioc, qu’eux aussi destinent au textile ou à d’autres applications, et même à la consommation animale, mais jamais pour la consommation humaine ?

Les industriels africains que nous formons à la Pougala Academy ne doivent pas se limiter à produire la richesse ou à produire à manger pour le peuple africain, mais prendre conscience du fait que l’Afrique est en guerre pour sa survie d’humains libres et intelligents.

Mon frère camerounais Kelman avait écrit il y a une quinzaine d’années un livre intitulé :

« Je suis Noir et je ne mange pas le manioc »‘

Il dénonçait déjà à l’époque, le fait qu’on a volontairement poussé les noirs d’Afrique à faire du manioc, une tradition culinaire authentique populaire africaine. Etre noir devait forcément signifier aimer le manioc, manger le manioc. Ce qu’il réfutait.

Le pire dans tout cela est qu’on pousse les noirs à avoir comme tradition identitaire, le manioc, alors que les sud-américains qui connaissent depuis des siècles les effets de la toxicité de ce même manioc, notamment avec la présence de l’un des plus puissants poisons au monde qu’est le cyanure, n’en mangent que de façon très marginale comme sous forme de chips.

Il était loin d’imaginer que le plus grave était le fait que cette culture qu’on a exprès imposée aux africains d’Afrique Centrale et Occidentale contribue à rendre la masse populaire, jusqu’aux dirigeants incapables de profondes pensées critiques, Pensées Complexes, mais aussi Pensées Globales qui sont au cœur de toutes nos formations.

C’est cette lutte existentielle qui est au cœur de la formation des Nouveaux Industriels Africains de la Pougala Academy qui débute demain le jeudi 3 avril 2025, à l’hôtel Hilton de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle ici à Paris.

Vous pouvez investir tout l’argent du monde, mais si vous avez oublié d’investir prioritairement sur l’éducation de vos enfants pour les rendre moins bêtes que la masse, ou tout simplement plus intelligents, pour prendre la relève le moment venu, tout cela n’aura servi à rien.

Une usine, l’industrie est l’un des rares secteurs d’activité qui s’inscrit dans une logique de traverser plusieurs générations. Quand vous lisez Gucci sincère 1885, c’est bien la preuve que la fortune de Gucci a traversé plusieurs générations.

Maintenant, non seulement nous devons créer notre propre fortune, grâce à l’industrie, mais aussi penser à la transmettre.

Autant programmer votre propre transmission générationnelle en programmant la transmission de votre fortune à des enfants que vous-mêmes aurez contribué à travers une bonne éducation d’excellence à rendre intelligents.

Bienvenue au Rinvindaf !

Le seul collectif qui ne se limite pas à réinventer l’Afrique de demain avec la bouche, mais sur le terrain avec les actions et les réalisations concrètes.

Jean Paul Pougala

Proposition ultime.


Même les plus malhonnêtes commencent à se gêner à ne pas reconnaître que Kinshasa échoue. Quoi proposer dans une telle situation, où, de toute évidence, le Congo a atteint ses limites cognitives, spirituelles, physiques ? Nous y avons réfléchi et propos… Ultimement, si nous pouvons nous permettre de le penser ou de la dire plutôt.

Nous voudrions proposer aux congolais la création d’une société du type « La Congolaise« , ouverte à tout congolais que nous dirons de souche, c’est-à-dire ici, dont tous les ascendants ET toutes les ascendantes, sans exception sont du territoire congolais actuel. L’objectif est de rapidement combattre la colonisation économique, culturelle et politique de notre pays par le fait de certains « allochtones » et certains « étrangers » inciviques, traîtres, dans un premier temps.

Cette société s’occupera de l’achat et de la vente de « tout », produits et services, qui peuvent légalement s’acheter et se vendre, partout dans le monde, pour réaliser des bénéfices permettant aux actionnaires de rapidement maîtriser, contrôler et relever l’économie, la culture et la politique congolaises ; et de ne pas laisser le pays continuer à sombrer à cause de la pauvreté du plus grand nombre, entretenue par nos compatriotes inciviques et nos ennemis étrangers ; et qui pousse certains Congolais désespérés à la rébellion qui n’arrange pas les choses, mais accroît plutôt le rancœurs . Cette société permettra nous poussera à nous instruire, nous former et nous éduquer. Le résultat en sera la qualité de la ressource humaine qui est déterminante dans la réussite de tout développement endogène, libérateur et démocratique.

La création d’une société demande un changement préalable de nos mentalités et de nos comportements. Il nous faut donc rapidement et massivement investir dans une éducation nationale accélérée et de qualité en recourant à des MOOC (Massive Open Online Courses) appropriés par exemple. Pour que cela soit possible, il conviendrait que l’intelligentsia congolaise se lève cette fois-ci pour se mettre au travail éducatif intensif, facile à organiser à partir de la base et non pas à partir du sommet. Les ressources humaines nécessaires existent, mais ont été jusqu’ici mal exploitées : clientélisme, corruption, absence de professionnalisme. Comment alors opérer un changement pacifique et pacificateur dans un tel contexte ?

Quelques congolais bien motivés doivent prendre le courage de commencer par se mettre autour de la table avec des papiers et des crayons en main pour mettre en route la roue du cercle vertueux en marche. Le travail à faire consistera à refaire un état des lieux ; à définir et décrire correctement les problèmes ; à les analyser pour en connaître toutes les causes et toutes les conséquences ; à dégager du résultat de cette analyse une stratégie gagnante ; à mobiliser les ressources nécessaires pour engager le projet qui disqualifiera les traîtres de la nation et promouvra les patriotes. Cette condition seulement que nous pourrons espérer un changement heureux de la condition du congolais. Dans le but de participer, qu’avons-nous fait de notre côté ?

Nous venons d’engager, dans le cadre de l’EAE ASBL, un projet qui s’il est agréé par les Congolais boostera à coup sur l’économie, le social et la politique congolais. Le projet Centres de Formations et de Conférences de Kinshasa, CFC/Kinshasa, de l’EAE ASBL, en cours d’études est conçu avec le désir d’éradiquer le chômage, la sous-qualification et l’esclavagisme. Tout kinois peut y participer : dans le cadre de l’EAE ASBL.

Quand ces congolais de « souche » au sens ci-dessus seront rassurés, la société pourra être ouverte au reste des congolais. C’est notre dernière trouvaille et proposition à l’adresse des Congolais qui se soucient de notre destin, dans le cadre de notre participation au Projet 2014. Qu’en dites-vous ?

Dans deux mois…


Encore deux mois seulement en reste pour clôturer la rédaction d’un projet de société pour la RDC dans le cadre du Projet 2014. 2014-2016 : propagande politique autour du projet. 2016-2066 : transformation de la république en une union d’états indépendants du Congo ou du Centre de l’Afrique.

Sur les 3000 rédacteurs attendus, nous n’avons eu que quatre qui aient participé.
Nous pouvons donc d’ores et déjà conclure que l’idée de rédiger un projet de société le plus complet et le plus démocratique pour la RDC n’enchante pas notre peuple. Celui-ci préfère les politiques d’improvisations, de caprices personnelles, d’improvisations, d’essais-erreurs.
Pour nous, cette culture que nous disons être de médiocrité, explique nos déboires devant les peuples qui étudient, analayse et planifient leur développement.  Qu’allons-nous faire dans ces conditions ?

Attachés à la démocratie, nous nous contenterons de notre contribution personnelle et de celle de nos amis.  Pendant que nous serons en train de tirer les conséquences de nos démissions, nous pensons que certains finiront par adhérer, un peu tard…  Parce que les autres, dans l’entre-temps, nous pillent, nous subjuguent, nous déciment, nous forcent à l’exil.

Quand notre peuple se retrouvera devant un impasse, il se souviendra de nous ; et si nous sommes en vie, nous invitera à piloter l’écriture d’un projet de société digne de ce nom pour la RDC qui soit le plus démocratique et le plus complet que la RDC ait jamais connu.