Kikwit est mort !


Kikwit: les enseignants menacent de boycotter la rentrée scolaire | Radio Okapi

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Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

La ville de Kikwit est MORTE.  Ceux qui connaissent la géolitique congolaise savent pourquoi et comment.  A la fin des années 80, nous avons visité la ville en déliquescence.  Aujourd’hui, faute de n’avoir combattu, à part l’opération « Bandundu décendez », cet autre combat mal conçu, nos jeunes de Kikwit, tout comme leurs pères, son réduits à leur plus simple expression : il n’ont plus aucun pouvoir.  D’autant plus que le PALU les a, lui aussi, vendus…

Depuis que le mobutisme a résolu de mettre la ville de Kikwit à genou – pour une raison que la jeunesse ignore, très souvent – et que cette ville n’a pas résolu de prendre sa propre défence, rien ne peut y aller dans la bonne direction !
Venant après le pas PALU, qui a déçu plus d’un dans le Bandundu, Kongo ya Sika est le parti politique qui peut redonner à Kikwit sa belle image de jadis par un soutien démocratique du combat pour l’indépendance des peuples opprimés du Bandundu, comme aux autres peuples de notre Congo qui sont mis sous le joug de l’imposture que nous laissons trôner à Kinshasa.
La menace des enseignants, sans capacité ni force politiques de dissuasion, n’apportera pas une solution durable aux problèmes.
Notre proposition est de commencer par la disqualification démocratique de tous les hommes véreux que nous avons commis à la gestion de la chose publique et la qualification de nos vrais leaders pour un Congo véritablement nouveau : le pouvoir de nos peuples récouvré.

La confusion


A qui profite la confusion qui règne dans nos esprits sur certains sujets épineux de la politique de et dans notre pays ?

Comment pouvons-nous chasser l’ignorance qui nous nous enchaîne si facilement et nous dresser les uns contre les autres dans l’Afrique Centrale ?

Il faut bien tenir le torreau par ces cornes un jour.  Pour cela, il faut que des hommes se lèvent et prennent à coeur de combattre notre ignorance de qui nous sommes, de ce que nous sommes.

La livraison suivante n’apporte pas de solution, mais permet de décrouvrir l’ampleur des problèmes à résoudre.

Qui décide de notre congolité, comment, quand, où et pourquoi ?

Qui nous aidera à résoudre les conflits identitaires à l’Est comme à l’Ouest, comment, quand et pourquoi ?

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[22:31:11] Likembe: Chers compatriotes

Ajourdh’ui , je vais vous parler de BANYABWISI .  Je ne suis pas tribaliste mais je veux comprendre l’histoire, les causes et les raisons de la guerre pour savoir comment me battre.

D’abord  notez bien que wisha et mulenge sont des collines . Rutshuru est une cité congolaise et Rwanda est un pays (toponyme).

En 1911  la fondation de la mission catholique de Rugari par des Pères Blancs ou missionnaires d’Afrique venus de l’Est par le Rwanda a fait rentré ou importé la population rwandaise , burundaise dans le Nord –Kivu, cette population s’installe autour de la nouvelle Paroisse dans le Bwisha où elles se constituent en « village des missions ».

Aujourd’hui cette population rwandaise et burundaise veut nous arracher nos terres  et se réclame en force d’être congolais. Si ils sont congolais ils ne feront jamais la guerre pour obtenir la nationalité et les terres.  Ils se disent de Tribu Banyabwisi, banyamulenge etc…

Du premier abord, il sied de rappeler les contours du concept « tribu établie » dans
son acception générale. Une population donnée n’est pas nécessairement une tribu.
Celle-ci, selon LAROUSSE, est un groupement de familles, se reconnaissant d’un
ancêtre commun, sous l’autorité d’un chef. Il s’agit d’un chef coutumier, c’est-à-dire
ayant une juridiction (territoire donné).
«Par ailleurs, tous les anthropologues et ethnologues s’accordent pour, reconnaître
que la tribu représente une unité politiquement organisée »
.
Au regard de la législation congolaise qui tient compte de cette donne, nul ne peut
détenir la nationalité congolaise d’origine s’il n’appartient pas à une des tribus
établies au Congo à dater de 1885, tout en tenant compte des limites postérieures
conventionnelles, c’est-à-dire, 1910 pour le cas en étude.

Le débat prend une autre dimension avec la réflexion-interrogation suivante : les
populations qui, dans cette partie du Continent africain, s’identifient aux noms des
lieux qu’elles habitent, n’ont-elles pas des tribus propres connues ?
Du coup, la nomenclature Banyabwisha ou Banyarutshuru prend les contours d’une
tentative de mutation des Bahutu qui sont plutôt de nationalités rwandaise et
burundaise. Ils veulent saisir une opportunité, c’est-à-dire, l’émigration de l’époque
coloniale dirigée par les administratifs belges, pour changer de nationalité (être
Congolais, d’origine soulignent-ils), en prenant soin d’effacer les traits qui continuent
pourtant de leur coller durement à la peau.
Il en est de même avec les Batutsi, désormais appelés Banyamulenge, au Sud-Kivu,
et Banyavyura, au Katanga si pas Banyankole en Ouganda.

En plus, la question qui se pose maintenant et à la quelle il faut répondre est celle de
savoir comment les soit disant Banyabwisha, Banyarutshuru, Banyamasisi,
Banyamulenge, Banyavyura, Banyabwito qui sont censés être différents, de par leurs
appellations, parlent tous la même et l’unique langue maternelle : le Kinyarwanda ?
Ne sont-elles pas des tribus identiques ? Sinon, pourquoi ce foisonnement
terminologique pour dire la même chose ? Sommes-nous devant une crise ou une
mutation d’ethnonyme ?

D’autre part, le Moniteur Belge, alors Journal Officiel de l’époque, dans son édition du
lundi 21 et mardi 22 août 1911, parle de la Convention du 11 août 1910 qui a
déterminé les frontières entre la Colonie belge, c’est-à-dire le Congo et le protectorat
allemand, entendez le Ruanda-Urundi. Il rapporte que
« la frontière définitive a été fixée en tenant compte des unités politiques indigènes de quelques importances, , des divisions ethnographique ainsi que des accidents
géographiques ». Mais alors, d’où viennent les fameux Banyabwisha, pour autant
qu’il est évident que les Hutu, Tutsi et Twa confondus furent des sujets du Sultan du
royaume du Rwanda ?

En 1996, enfin, les Hutu autoproclamés Congolais d’origine, regroupés dans la mutuelle NYIRAGONGO, signent eux-mêmes un texte de 35 pages pour démontrer leur autochtonie à Rutshuru.
Dans ce texte qu’ils adressent à la Commission Nationale des Election (CNS),
structure mis en place en 1996 pour superviser les scrutins prévus en 1997, ils
ignorent l’existence des Tutsi dans ce territoire. Mieux encore, ils s’appellent Hutu et
non BANYABWISHA.  En outre, ils excluent dans leur texte Masisi comme faisant
partie du territoire des Hutu.
Dès l’entrée en matière, les co-auteurs annoncent les couleurs : « Jusqu’à 1935, les
zones actuelles de Rutshuru, Nyiragongo et la Ville de Goma formaient ce qu’on
appelait Territoire des BAHUTU ayant son chef lieu à Rutshuru ».

Banyarutshuru désigne les habitants de Rutshuru, sans se référer à leur
identité ethnique ni linguistique. Il en est de même pour Banyamasisi, Banyabwisha
et Banyamulenge. Tandis que Banyarwanda signifie plutôt ressortissant du’ Rwanda.
Est soulignée alors la nationalité d’origine. Autant, l’on pourrait parler ‘des
Banyakenya, Banyatanzanie, Banyagabon.
Ce système automatique d’identification est caractéristique aux langues
interlacustres africaines regroupées dans la zone linguistique . C’est le cas du
Kihunde, Kinyanga, Kinande, Kinyarwanda, Kirundi, etc.

Selon Joseph MUTHAMBO, les Banyamulenge sont composés des Tutsi, Hutu, Fulero, Vira, et Tetela  (Tetela de Kivu une autre histoire encore, comment sont-ils arrivé au Kivu).

Quant aux Banyabwisha, Colette BRAECKMAN dit qu’ils sont Hutu, Tutsi et Twa
 
Le hutu Vital Kamerhe  fait partie de cette histoire, vous pensez  si vous mettez ce rwandais à la tête du Congo , est ce que cela améliorera la situation du Congo ? NON !
Ces populations sont entrain d’exterminer la population congolaise de Rutshuru , Massisi etc….

Reveillez-vous !
[23:00:29] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Chers frères,
Que cette livraison montre le travail que nous devons abattre.
Nous pensons que, pour bien faire, sans rien laisser au hasard, nous puissions néanmoins définir une stratégie claire pour la résolution des problèmes auxquels, nous serons inévitablement confrontés un jour ; comme nous l’annoncions.
[23:00:47] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Trois guerres nous attendent :
[23:01:22 | Edited 23:02:17] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 1. contre l’esclavagisme, la colonisation, la dictature, l’imposture et la trahison qui nous concernent au plus haut chef aujourd’hui ;
[23:04:03] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 2. contre les hémogénies linguistiques qui sont pour l’instant masquées par la question que nous conviendrons d’appeler Rwanda/Ouganda ;
[23:05:51] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 3. contre les brimades des minorités dont personne n’ose encore parler, avec raison, pour ne pas compliquer notre situation déjà précaire ; mais qui très vite reviendra au galop, dès que l’étranger ne sera plus sur notre terriotire et que la question linguistique sera résolue.
[23:07:24 | Edited 23:13:08] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Le cours de l’histoire de notre pays semble tracer clairement l’ordre dans lequel nous devrions résoudre les problèmes pour être efficace, non dispersif et raisonable.
[23:07:46 | Edited 23:09:03] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 1. résoudre la question de l’étranger qui nous subjugue (20 à 30 ans) ;
[23:08:06 | Edited 23:09:29] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 2. résoudre la question de nos langues qui sont mal gérées (5-10 ans probablement) ;
[23:08:44 | Edited 23:10:03] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: 3. résoudre la question des minorités que nous brimons ou exploitons lâchement (sans doute 25 à 50 autre années).
[23:12:09] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Nous avons donc du pain sur la planche pour 50 à 90 ans encore avant d’être réelllement une nation avec un projet de société claire et démocratique !  Nous pouvons nous tromper ; mais ce ne sera pas loin de cela !
[23:29:25] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Notre proposition, de passer, en 5 phases de 10 ans chacune, de la République à une union d’états indépendants, basés sur nos identités culturels, nous, peuples du congolais ; est ce qui nous permettra de vite résoudre ces trois problèmes, nous-mêmes congolais.  La difficulté est que, à l’Est, comme à l’Ouest d’ailleurs, plusieurs se refusent d’assumer leur congolité, pendant que d’autres s’arrogent le droit d’attribuer ou de retirer aux autres cette congolité, on ne sait de quel droit !
[23:30:14 | Edited 23:32:21] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Le système politique qui trône à Kinshasa est le premier obstacle que nous avons placé nous-mêmes sur notre chemin vers l’indépendance véritable du congolais.
[23:31:17 | Edited 23:34:30] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Il nous revient donc de corriger notre erreur, qui conciste à commettre, à chaque fois, des hommes véreux, à la gestion de la chose publique congolaise.
[23:37:29] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Dans le parti Kongo ya Sika que nous venons de créer, nous avons créer les conditions nécessaire à la disqualification de falcifier notre histoire dans le but de dominer les autres en lieu et place des colonisateurs actuels.  Tout congolais qui veut l’avènement de la démocratie, du respect du droit et du développement dans notre pays, ne peut pas ne pas prendre prendre position pour cette offre.
[23:40:53] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: En effet, nos « cellules de travail », sont des véritables laboratoires qui permettront de lever les confusions dans lesquelles nous nous retrouvons à chaque fois lorsque nous confondons régionalité et régionalisme, tribalité et tribalisme, nationalité et nationalisme, ethnicité et racisme, culturalité et culturalisme…  Nous avons besoin retrouver nos identités pour les confronter à ce que le colonisateur a fixé dans nos esprits et qui nous troubles, nous divise, nous dépasse…

Pendant ce temps, Kinshasa peut se réjouir du sursi que nous lui accordons, sans parfois nous en rendre compte.