Anastase Murekezi


EMM
Changement de Premier ministre à 3 ans de la présidentielle au Rwanda, un pays connu pour sa stabilité gouvernementale. Anastase Murekezi, membre du Parti social-démocrate (PSD), a été nommé par Paul Kagame à la place de Pierre-Damien Habumuremyi, qui était à ce poste depuis octobre 2011.

Remaniement au Rwanda : Kagame nomme le hutu A. MUREKEZI au poste de Premier Ministre

Officiellement, au Rwanda le Premier ministre se contente d’exécuter la politique du président. Mais le nouveau chef du futur gouvernement rwandais a su gravir tous les échelons. Avec Anastase Murekezi, Paul Kagame est revenu à la tradition de nommer hors de sa famille politique. Cet ingénieur agronome de formation, dans le gouvernement depuis 10 ans, est en effet issu du PSD, officiellement seconde force politique du pays, quoique très proche du Front patriotique rwandais (FPR).

À 62 ans, ce technocrate a été successivement secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie et de la Promotion des investissements, ministre de l’Agriculture, puis du Travail et de la Fonction publique. Pourtant, il y a quatre ans, le nouveau Premier ministre a bien failli sortir du gouvernement, après que des parlementaires aient enquêté sur des allégations de recrutements illégaux au sein de son ministère. Enquête dont il est finalement sorti blanchi.

Excuses publiques

Récemment M. Murekezi, a également dû faire face à son passé et s’excuser publiquement lors de la campagne Ndi Umunyarwanda (« Je suis Rwandais »), pour avoir cosigné en 1973, une lettre appelant à la réduction du nombre de Tutsis dans l’administration et les écoles. Hier, sur son compte Twitter, M. Murekezi a qualifié cette nomination de « grand honneur », lui permettant « de continuer à servir (son) pays ».

Aucune explication officielle n’a été donnée à ce remaniement. Le nouveau Premier ministre doit prêter serment ce jeudi, en même temps que sera annoncé un nouveau gouvernement.

(avec Rfi)
GPAU :

Il cherche probablement à l’éliminer !
Il doit faire très attention…
La vraie solution pour sortir d’éviter le piège : c’est l’exil temporaire !  La situation au Rwanda est comparable à celle qui prévaut en RDC : une poignée d’hommes vit du sang de l’ensemble du pays.

Sexe et politique


Quand le sexe se mêle à la politique, tout ressemble aux nombreux exemples bibliques.  Samson, David et les autres…

Les « révélations » suivantes ne sont pas intrigantes en soit ; cependant, elles devraient tout simplement nous faire réfléchir.  Entre les congolais est les rwandais, l’amour serait-il donc désormais à proscrire et pourquoi ?

Les fouinneurs et sentinelles ne nous font pas défaut : ce sont les leaders politiques qui nous manquent cruellement, de toute évidence.

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[15:38:54] GENERAL-KAWELE -KATA -MOTO – Seba Siao: BREAKING NEWS ALLERTE ROUGE       voici la liste partielle des copine Tutsi des autorités congolaise. Ces copines sont affectées par l’Ambassadeur du Rwanda a Kinshasa, Mr. Amandin Rugira.
 
1. Dr. Agnès Binagwaho: Ministre Rwandaise de la Sante, est copine du Premier Ministre Matata Ponyo
2. Alice Uwineza: copine de Lambert Mende Omalanga, Ministre des Medias
3. Angéline Muganza: copine de Richard Muyej, Ministre de l’Interieur
4. Marie-Rose M.: copine de Raymond Tshibanda, Ministre des Aff. Etrangeres
5. Carine Mutanga: copine de Didier Etumba, Chef d’Etat Major FARDC
6. Aliane Rwagamire: employee du DMI (Securite Rwandaise), copine du Général Amisi Tango Fort, ancien Chef d’Etat Major des forces Terrestres
Sans oublier…
Claudine Rugwiza, Fille de Deo Rugwiza, PDG de l’OFIDA, et 2eme Bureau dUu rwandais hypolite kanambe soit disant  Joseph Kabila
 
La RDC est infiltré au haut niveau de l’Etat et les informations sont relayées a Kigali a la minute pres.
 
http://ikazeiwacu.unblog.fr/2014/02/25/gen-charles-kayonga-yoherejwe-guhagararira-u-rwanda-mu-bushinwa/
[18:30:39] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: (y) Bon travail à continuer.
Pour nous aider à mieux comprendre le mal qui ronge notre pays pays, il nous faut des analyses fines, bien approfondies.
Le sexe, comme cela est souvent le cas, ne manque pas dans le lot.  Nous le savions, mais nous avons toujours besoin d’avoir des preuves et de connaître les maillons faibles de notre filet.
Comme quoi, il y a pas que nos richesses qui nous attirent les convoitises des autres pays, mais il y a aussi DES rwandaises – et DES femmes d’autres nationalités – que nous convoitons ; lors-même qu’elles sont utilisées comme appats pour nous mettre le hameçon à la gorge !  La suite : voyez dans quelle état se trouve depuis que le Mobutisme ouvrit grande la porte à la prostitution institutionnalisée…

Kagame est-il réellement honni des congolais et pourquoi ?


Kagame est-il réellement honni des congolais et pourquoi ? Comment survivra-t-il dans cette atmosphère de désaveu sans faire du tort à son peuple et à ses amis ? L’Occident mesure-t-il correctement le risque qu’il prend à soutenir des présidents controversés de la sorte dans le centre de l’Afrique ; non seulement dans leurs citoyens respectifs, mais aussi dans les pays limitrophes aux leurs ?

Petit-à-petit, nos populations commencent à se désolidariser de ceux de nos dirigeants qui se prostituent avec les dictateurs qui servent leurs causes en Afrique.

A la minute 20 nous pouvons nous rendre compte que le Projet 2014, dès 1999, proposait ce qui sera un jour une réalité : l’union des états indépendants du Congo ou du Centre de l’Afrique.

Une marche qui prendre du temps pour commencer, mais qui tôt ou tard sera inattaquable !

 

Trois pions américains ?


De Skype (Projet 2014)

Trois pillons, seraient joués par les USA, au grand dam de nous congolais, selon Karlo3569 (Son pseudonyme Skype) : Yoweri Museveni de l’Uganda (http://en.wikipedia.org/wiki/Yoweri_Museveni), Paul Kagame du Rwanda (http://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Kagame) et Jakaya Kikwete de la Tanzanie (http://en.wikipedia.org/wiki/Jakaya_Kikwete)…  Le liens hypertextes associés permettent de connaître quelques peut les hommes dont il est question dans la livraison que nous reprenons ici, avant de laisser une réflexion.

Cette caricature, ou presque, est très proche des thèses soutenues par beaucoup d’analystes et observateurs de la situation que traverse notre pays depuis son indépendance et particulièrement depuis 1994 (Guerres interethniques à l’Est.) ou 1997 (Entrée de l’AFDL dans l’ex-Zaïre).

Notre responsabilité, nous congolais, n’est pas examinée ici, mais lecture de la livraison en vaut la peine.

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[10:49:47] karlo3569: Home» RDC» Politique»
Balkanisation : Echec cuisant de la communauté internationale en RDC
06/08/2013 14:39:00kongoTimes!
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image Bill CLINTON et Paul KAGAME

En faisant entrer un énième acteur, Jakaya Kikwete et son pays la Tanzanie, dans le «jeu morbide» qui se perpétue à l’Est du Congo, les Anglo-Saxons, parrains encore hier de Paul Kagamé, de Yoweri Museveni et de l’homme de paille de ces deux derniers à Kinshasa, avouent, et même s’ils ne le reconnaitront jamais ouvertement, leur échec cuisant au Congo. Et de ce fait, celui de leurs deux «filleuls», Kagamé et Museveni, dans leur projet obscure de balkanisation de la RDC ; Revers aussi face à un peuple, qui a été dépourvu d’armes et sans aucune structure consciente et organisatrice, mais qui a su résister pendant 17 ans, et ce depuis le 17 mai 1997, date qui marque le début du processus de la déstabilisation de la RDC, par sa seule volonté de vouloir vivre en congolais.

Bernard Debré se doutait à peine dans son livre « Le retour du Mwami/ La vraie histoire des génocides rwandaises» lorsqu’il s’interrogeait si « […] les Américains avaient […] vraiment parié sur le bon cheval. […] Sera-t-il le Bismarck tant attendu ? Rien n’est moins sûr ». [répondait Debré à sa propre question]. « En tout cas, Museveni est le favori des Anglo-Saxons…Et [ celui-ci] soutient évidemment l’homme qui lui a permis de prendre le pouvoir [en Ouganda], Paul Kagamé, le Tutsi du Rwanda, et ses forces [de l’APR] bien équipées et entraînées [par des bérets vers américains] », (Debré : 1998 :98).

Debré se posait toute cette question peut-être qu’il était « Français », qui cachait mal son mécontentement face à cette « nouvelle » emprise américaine dans les Grands- Lacs et la perte que cela impliquait de l’influence française dans la région. Qui sait ?

Surnommé par les Américains «Little Darling», « le premier bush fighter [qui] a renversé par les armes une dictature surarmée», Museveni et son acolyte Paul Kagamé furent présentés par la propagande anglo-saxonne comme la

«nouvelle race de dirigeants africains», mais qui finalement s’est révélée n’être que ce que nous savions qu’ils étaient, c’est-à-dire de simples « nègres de service» , d’ esclaves-noirs, d’un type nouveau, qui étaient appelés à assurer juste la protection de nouvelles plantations américaines que la plupart de pays du africains devenaient.

L’esclavage avait acquis une nouvelle forme de vie. Il n’était plus question de capturer les esclaves en Afrique et de les conduire manu militari vers des champs lointain de coton ou de cannes à sucre aux USA ou sous d’autres cieux du monde dit « civilisé ». Désormais, des pays africains entier constituaient chacun, et à sa manière, une nouvelle forme de plantation qui était chargée à produire soit du coton, soit du cobalt, soit du pétrole (brut), soit du café, soit du coltan…Et chaque africain restait à jamais un esclave travaillant dans un vaste champ afin de maximiser une économie d’extraction.

Mais comment « cette nouvelle race de dirigeants africains », pour qui la propagande anglo-saxonne a inventé et vanté tant l’intelligence, jusqu’à faire même des émules dans nos sociétés respectives et chez des Êtres dit pensant, a piteusement fait chou blanc en RDC malgré tous les moyens mis à sa disposition pour accompagner et assurer sa réussite.

L’Occident s’était totalement « compromis » pour soutenir et encourager Museveni et Kagamé dans l’accomplissement de leur sale besogne au Congo. « On ferme, [raconte Debré], les yeux sur quelques « entorses » à la philosophie des droits de l’homme (Museveni [comme plus tard Kagamé] refuse le multipartisme, par exemple…Et on compte sur lui pour surveiller la frontière soudanaise ! », (Debré, 1998 : 98).

Les Américains vont pousser le zèle jusqu’à traquer de Hutu au Congo afin de faciliter leur extermination par des Tutsi qui les pourchassaient. Des « cadavres de Hutu sont entassés en hâte dans des charniers que des avions « espions » ont repérés…Mais, n’est-ce pas, il ne s’agit là que de Hutu, des génocidaires patentés qui n’ont eu que ce qu’ils méritaient. Alors le monde entier se tait [comme il se tait aujourd’hui face au génocide congolais]. L’ONU et la communauté internationale auraient-elles levé le petit doigt pour porter assistance à ces fuyards [Hutu] épouvantés ? Certes non…Nous, [ c’est-à-dire l’Occident et l’ONU], avons laissé en toute connaissance de cause des homme, des femmes et des enfants, dénués même de minimum vital, traverser des milliers de kilomètres de forêts inhospitalières, pourchassés par la clique aux ordres de Kabila et donc de Kagamé…Et les Américains se sont prêtés à cet atroce jeu morbide en mettant à la disposition des futurs maîtres du Zaïre leurs moyens de détection par satellite pour mieux pourchasser les fuyards [hutu] ! L’ONU a simplement pensé à « balancer » de la nourriture aux Hutu affamés…Puisque toute intervention terrestre était interdite par les États-Unis », (Debré, 1998 : 98)…

Ils fabriquent Museveni et Paul Kagamé à coup de billets, de propagande, de crimes et de compromission de toute sorte mais pour assister à un fiasco de ce qu’ils ont eu le toupet de présenter comme étant la « nouvelle race de dirigeants africains ». N’est-ce pas que ces derniers, par leur amateurisme, ont gâché leur fête ! L’heure de compte a sonné et comme dans toute maffia, l’échafaud réclame des têtes.

« Kagamé [écrit Tunga Dia Lutete Béthuel] fit des études secondaires infructueuses, successivement à la Ntare School de Mbarara au Sud de l’Ouganda et à la Kampala School de Kampala de 1972 à 1976. À Kigali, en privé, on le surnomme « siniya fo » (senior four) pour dire qu’il a fait quatre ans post-primaires » (Lutete, 2009 :21).

Et aujourd’hui en l’opposant publiquement à Kikwete, les Anglo-saxons démontrent le peu d’importance qu’ils ont toujours témoigné à ce type d’hommes et à tous ceux de son genre qui trahissent honteusement leur peuple. Mais ils tentent également de chercher à séduire le peuple Congolais en l’ « invitant » à accorder son soutien au Tanzanien Kikwete, le nouveau joker Yankee dans la région, que l’on fait paraitre comme le seul à avoir osé , bien sûr sous les yeux de quelques « aveugles » congolais, affronter celui qui apparait comme le monstre de Frankenstein. Personne au Congo n’est prêt à oublier l’image de Bill Richardson menaçant Mobutu de quitter le pouvoir alors que ce dernier fut un de leurs grands amis et serviteurs dans la région.

« One of the worst recurring features of U.S. foreign policy, [ rappelle David Ignatius, le journaliste américain], is a process that might bluntly be described as “seduction and abandonment.”

Malgré tout cela, on trouve ra encore et toujours quelques “Nègres” pour se jeter dans la gueule du loup et vouloir vendre l’impossible aux Congolais. Que des sujets Rwandais et Tanzaniens, en l’occurrence Paul Kagamé et Jakaya Kikwete, se querellassent sur des sujets autres que le Congo, cela parait compréhensif et même plaidable. Mais qu’ils s’invectivassent sur le Congo, en lieu et place des Congolais eux-mêmes, cela pue et réduit des Congolais à des sujets « immatures », déficients, incapables de se battre, voire de parler pour eux-mêmes et pour leur pays le Congo. Les Américains leur ont désigné un nouveau capita médaillé, une nouvelle bouche, seule habilitée désormais à gueuler à leur place. Cette bêtise n’a fait que trop durer. Les Congolais veulent dorénavant parler pour eux-mêmes et pour le Congo.

Je m’en vais conclure cette c…

GPAU, Projet 2014, Bruxelles

Très bien dit Karlo, globalement.  Cependant, l’erreur dans ton discours me paraît être la mesure biaisée de l’état d’esprit de notre base de nos populations (Nous ne nous atterderons pas ici sur l’explication de cet état d’esprit que nous développons ailleurs sur ce blog).  En effet, mon frère Karlo, les écho qui nous parviennent personnellement du (grand) Kivu, de l’Ituri et de Kinshasa, ne nous permettent pas – malheureusement – de pouvoir dire que tu sois en symbiose, en accord avec notre peuple.  Encore une fois, Karlo : c’est dommage, mais c’est une triste vérité qui doit nous pousser à (1) user de beaucoup de prudence, faut de n’avoir d’arrière, au regard du nombre d’échecs cumulés fasse  nos ennemis ; (2) nous mettre autour d’une table pour créer une synergie capable de tenir tête à l’ennemi par un réel et véritable pouvoir de dissuasion, ennemi sur lequel je pense que nous nous trompons souvent quoique pas toujours, heureusement ; (3) implorer surtout positivement et activement Dieu pour qu’il nous absolve de nos idôlatries qui durent depuis des temps immémoriaux – non pas à la manière innefficace dont cela se passe dans nos églises du sommeil, mais bien comme de vrais adorateurs, du Dieu vivant, vrai et aimant…  Ce dernier pas, l’essentiel, me paraît expliquer le plus nos vissiscitudes du moment.
Puissions-nous avoir contribué à indiqué une voie sûre qui nous évite des pertes inutiles de nos combattants ou résistants.

Belothi-M23 : notre réaction à chaud !


Cher Belothi, voici, entrelacé dans ton texte, notre réaction à chaud.

Il en faut une, parce que les congolais mourons encore très nombreux si nous n’agissons pas, contrairement à ce que tu fais : rechercher une solution !

[14:00:55] Belothi: Dear Graphele, toujour na temp/Kongo ekatana tse

[La méthode Coué ne fonctionne pas toujours.  “Tata bo…  Maman bo…” ne nous a pas apporter l’unité, mais la division exacerbée !  Le lendu et alliés contre les hema et alliés dans l’Ituri, les rwandaphones et alliés contre les non-rwandophones dans les Kivu.

Nous devons donc AGIR pour que la guerre s’arrête.  Et agir, c’est nous mettre autour de la table pour rapidement résoudre nos problèmes internes afin d’être mieux armés pour débouter les imposteurs et occupants éventuels, nous-mêmes, congolais, avec l’aide possible d’amis stratégiques qui ne nous ferons pas défaut si nous acceptons ce nous engager dans cette démarche.  Certains compatriotes sont à l’oeuvre, mais, leurs initiatives souffrent de manque d’expertises !]

[14:01:03] Belothi: Rwanda – Congo : Le crépuscule de Kagamé ?
[14:01:34] Belothi: Quant aux fameux accords du 23 mars 2009  dont se prévaut le M23, ils sont dans l’impasse. Ils permettaient pourtant au Rwanda de masser des troupes et des populations rwandaises dans le Kivu (article 6 de l’accord), profitant de la complicité du régime de Joseph Kabila (ou de sa passivité). L’objectif était d’atteindre une masse critique des troupes et des populations permettant de déclarer la partition du Congo. Mais les atrocités infligées aux populations autochtones, sûrement dans un effroyable but de dépeupler le Kivu pour libérer une place aux Rwandais (massacres, viols de masse, assassinats, campagne de terreur, déplacement forcé des populations,…) ont fini par choquer l’opinion internationale qui se détourne peu à peu du régime de Kigali. Les médias, les ONG et les Etats ne peuvent pas longtemps se taire face au génocide que subit le peuple congolais (six millions de morts), les femmes du Kivu en particulier.

[Les accords du 23 mars doivent être pris pour ce qu’ils sont : une oeuvre d’irresponsables congolais qui nous ont mis dans des pétrins !  Avec le CNDP d’abord et avec le M23 ensuite.  Plus triste est que certains de nos frères continuent à appuyer ce projet sans chercher à lui trouver une meilleure alternative.  La rebellion finit toujours par devenir amère…  Ils le savent pourtant.  La culture de l’immédiaté, de la luxure et d’opportunisme engloutira, un jour proche, bien d’âme qui maintiennent leurs coups roides.

Dans le cadre du Projet 2014, nous disons que le meilleur traîtement de cette question, requiert que les congolais non signataires de ces accords commencent par les rejeter officiellement pour des raison que toi Belothi connait mieux que moi-même.

Mais pour que notre action soit efficace au plan international, puisqu’il faudra ensuite obtenir que soit déboutée la partie adverse non-congolaise, la solution politique efficace est d’abord de convaincre notre peuple de nous accorder de tenir les arènes du pouvoir, démocratiquement, pour mieux le représenter et mieux le défendre, à l’intérieur comme à l’extérieur de la RDC.

Cher Belothi, ton doute sur la responsabilité du kanambisme étonne : “profitant de la complicité du régime de Joseph Kabila (ou de sa passivité)”, “sûrement dans un effroyable but de dépeupler le Kivu pour libérer une place aux Rwandais (massacres, viols de masse, assassinats, campagne de terreur, déplacement forcé des populations,…) ” !

En effet, si les informations en notre possession sont correctes, nos frères hunde seraient une “espèce” en voie de disparition dans le Masisi et ses alentours ou en revanche la population rwandophone atteindrait désormais les 60% d’habitants.

Ne crie pas vite au scandale !  Ce que je veux dire, c’est que, nous nous devons de nous poser des questions.  Je te laisse aussi rafraichir ta mémoire sur les faits et gestes de Kinshasa, y compris des FARDC dans la région…

Non, Belothi, je t’en voudrais de ne pas pousser ta belle et louable démarche jusqu’au boût : dans l’aide nous apportée par tes réflexions, par tes propositions concrètes.  Cette préoccupation du savoir, c’est, à notre humble avis, le propre de l’intellectuel, rare dans nos fora.] 

Au fil du temps, les aventures rwandaises au Congo se compliquent. L’affirmation du général Karegeya selon laquelle depuis le début le Rwanda « en est toujours au même point » et « n’aurait obtenu aucun résultat » dans la guerre contre le Congo, sonne comme l’aveu d’un dépit. Les dirigeants rwandais n’ont pas fait avancer leur objectif de départ d’un seul centimètre puisque depuis les 17 ans qu’ils s’acharnent contre le Congo, le Congo est toujours là, le peuple congolais, même martyrisé à l’extrême, est toujours là.

[La parole de général Karegeya que vous nous reportée n’est pas une parole d’Evangile.  Le Rwanda n’est pas au même point et il a obtenu des résultats !  Tu le sais comme moi.

Se conforter à l’idée que “même martyrisé à l’extrême, le peuple congolais soit toujours là”  frise l’irresponsabilité politique.  Parce que, nous, dans le cadre de notre analyse, nous affirmons que le Congo tient qu’à un fil !  Pourquoi l’affirmons-nous ?

73 millions d’habitants qui aurait pu être plus de 80 millions est pour nous une perte innoïe.

Être classé dernier en presque tout dans les échelles mondiales, mêmes quand ces échelles seraient impérialistes, pour un pays qui regorge d’autant de ressources culturelles et naturelles, c’est de l’ignominie.

Passer son temps à accuser un voisin de 11 millions d’habitants par le 21ème siècle, cher Belothi, ne peut pas nous laisser un seul instant de repos.

Dieu merci que, toi, tu travailles et en sera béni !

Au demeurant, “l’aventure rwandaise” continue encore : l’opposition congolaise est encore profondément divisée, la population est blasée, meurtrie, muselée, terrorisée, décimée (6/73 = 8%)…

Il est vrai que pour les rwandais, cette “aventure”, risque de mal se terminer et il est souhaitable que le peuple rwandais en prenne conscience et réagisse d’une manière qui soit à leur intérêt.  Parce que quand la RDC se déchaînera, la désolation risque d’être totale dans le pays des mille colines.

Notre prédiction est que 20 à 30 ne passeront pas que le Rwanda déchante.  En attendant, il peut continuer à participer aux assassinats, aux viols, aux vols et des choses semblables, sur le territoire congolais ; mais en sachant bien que nous congolais sommes décidés à mettre de l’ordre dans le pays, après que nous eussions préalablement arrêté et jugé l’imposture.]