RCD/KML-FDLR


D’aucuns le croyaient parti, politiquement mort : son parti prend la parole ; ce qui tend à dire qu’il travaille dans les coulisses de la politique !  Lui, c’est Antipas Mbusa Nyamwisi (AMN), que nous « pensons » parler ici par la bouche d’un membre de son parti : Koloso Sumaïli, cadre du RCD/KML ; ainsi que le rapporte Maombi Muhindo Kasyenene, dans la livraison ci-dessous (Source : notre mur sur Skype).

Que nous réserve-t-il pour 2016 ?  Nous le savons déjà ; puisqu’il est aussi parmi les ceux qui ont traduit la présidence de la CENI en justice.  Le concerné directe : l’abbé, Appolinaire Malu Malu Muholongu (AMMM).  La lutte pour la victoire de l’oppostion en 2016 ne sera donc pas facile dans un certain sens.

Et comme chacun compte normalement d’abord sur son terroir, la couleur est annoncée : pas de FDLR dans l’Orientale ; ni dans le grand Kivu, forcément !  Surtout quand on sait que dans cette dernière province se retrouve un autre : Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi (VKKN).

Que se passera-t-il ?  Maombi Muhindo Kasyenene (MMK) nous livre-t-il des secrets sur la question ?

GPAU

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Maombi Muhindo Kasyenene

Le RCD/KML de Mbusa Nyamuisi s’oppose à la relocalisation des FDLR à Kisangani
Le Rassemblement congolais pour la démocratie/Mouvement de libération (RCD/K-ML) s’oppose à la relocalisation des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), à Kisangani (Province Orientale). Le parti politique d’Antipas Mbusa Nyamwisi a livré sa position, samedi 19 juillet, au cours d’une conférence de presse, à Kinshasa.

«La place des FDLR se trouve au Rwanda. Qu’on puisse les rapatrier au Rwanda. Si la communaiuté internationale trouve qu’on peut encore les protéger d’une manière ou d’une autre, ce n’est pas au Congo, où ces combattants ont déjà commis de dégâts énormes dans le Kivu», s’insurge le député national Koloso Sumaïli, cadre du RCD/KML.

Il accuse ces combattants rwandais d’avoir commis, depuis 20 ans, de diverses exactions sur les populations civiles dans l’Est de la RDC sans que la communauté internationale trouve une solution appropriée à cette situation : «Qu’on les [leur] trouve le lieu d’asile ailleurs. Depuis 1994[,] {que} ces rebelles sont toujours au Congo. Où se trouve la communauté internationale depuis ces vingt années [?]».

Koloso Sumaïli craint également que ces FDLR soient dans les jours à venir intégrer dans la communauté congolaise.

Le gouvernement congolais avait affrété samedi 19 juillet un Boeing 727 pour le transport des ces FDLR de leur centre de cantonnement actuel, au Sud-Kivu, vers un autre à Kisangani, en Province Orientale.

Lire aussi: Province Orientale : Jean Bamanisa visite le prochain camp de transit des FDLR[.]  Ces combattants ont cependant exigé qu’une de leur équipe se rende au préalable sur le lieu de la relocalisation pour se rendre compte de sa viabilité. Une délégation du gouvernement provincial a été diligentée à Walungu pour trouver un terrain d’entente.  Cependant, les combattants ont fait savoir qu’ils ne bougeront pas du site sans la permission de leur hiérarchie. Le processus de relocalisation est donc bloqué à ce stade[.]

FDLR dans l’Orientale puis dans l’Equateur…


BREAKING NEWS ALLERTE ROUGE  le rwandais hypolite kanambe soit disant-«Joseph Kabila» avec ses freres rwandais-, mille quatre cents combattants des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) – qui ont accepté de déposer les armes – accompagnés de quatre mille deux cents membres de leurs familles vont être transférés, des provinces du Nord et Sud Kivu, à Kisangani (Province Orientale) avant leur installation «provisoire» à Irebu, tout près de Bikoro, dans la province de l’Equateur. Cette question qui touche à la sécurité nationale n’a pas fait l’objet de délibération du Conseil des ministres. Elle n’a pas non plus été évoquée par les deux chambres du Parlement. A preuve, les protestations des parlementaires de la Province Orientale et de l’Equateur. L’éloignement de ces opposants au régime de Paul Kagame des frontières de leur pays a le mérite de «démasquer» un rwandais a la personne de  «Kabila», qui fait de moins en moins mystère de sa loyauté vis-à-vis de sont pays natal le  Rwanda que du Congo-Kinshasa qui lui a sorti du néant et tout donné. Le cas sous examen n’est pas le premier du genre. 

«Contrairement aux apparences, Joseph Kabila est un trouillard. Il a une peur bleue de son mentor Paul Kagame. La preuve a été faite le 30 juin 2010 lorsque le démarrage de la parade militaire à Kinshasa a été retardée de plusieurs heures parce que Paul Kagame avait quitté Kigali avec deux heures de retard». L’homme qui parle est un diplomate d’un pays occidental en poste à Kinshasa. Il ajoute : «Joseph Kabila n’a pas oublié qu’il a foulé le sol du Kivu, en octobre 1996, en qualité d’aide de camp et de chauffeur du colonel James Kabarebe, l’actuel ministre de la Défense du Rwanda. Les dirigeants rwandais exercent du chantage sur lui. Fidèle vis-à-vis de ses mentors rwandais, Joseph Kabila n’a pas oublié les services lui rendus par certains leaders des FDLR d’où les atermoiements actuels». A en croire ce diplomate, c’est encore «la peur» qui aurait incité le «raïs» à convoquer les ambassadeurs le 31 mai pour dénoncer les «ingérences». «Kabila Kabange avait péter les plombs ce samedi 31 mai».

Selon le général Abdallah Wafy, représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu en charge des opérations dans la partie orientale du Congo, les 1400 miliciens Hutus rwandais «ayant accepté de déposer les armes» arriveront «prochainement» à Kisangani au lieu-dit «Centre technique de Bataillons». Il semble que «Boyoma» ne sera qu’un lieu de «transit». La prochaine destination – finale ? – serait la localité d’Irebu, à l’Equateur en attendant de trouver un « pays d’accueil ». «C’est à croire que le chemin le plus court pour aller des provinces du Kivu vers le Rwanda passe par Kisangani et Mbandaka», s’enrage un activiste de la société civile joint au téléphone mardi à Kisangani.

A Kinshasa, le général Wafy a indiqué l’itinéraire : Walungu-Bukavu (Sud-Kivu), puis Kisangani (Province Orientale) et Irebu via Mbandaka (Equateur). A partir de cette dernière province, «on» va leur chercher un hypothétique pays d’accueil. Motif de cette errance : Paul Kagame rechigne à voir l’ombre d’un «Interahamwe» aux frontières de son pays. Le Congo-Kinshasa est-il en passe de se transformer en réceptacle des tous les flibustiers et autres pistoleros de l’Afrique centrale?

Selon des indiscrétions dans la capitale congolaise, la décision de délocaliser les éléments des FDLR n’a jamais fait l’objet d’un débat au cours des rares réunions de Conseil des ministres. Au palais du peuple, siège du Parlement, personne n’a souvenance d’une discussion en plénière ou en commission sur cette question afin d’apprécier les avantages et les inconvénients. «Politiquement irresponsable, Joseph Kabila a toujours été le véritable conducteur de la politique de la nation usurpant une prérogative du premier ministre sans rendre compte à la représentation nationale», commente un député national de la majorité présidentielle. L’homme a requis l’anonymat. Et d’ajouter : «Il est inacceptable que le chef de l’Etat exerce un pouvoir sans contrôle ni limite. Il décide impunément sur tout avec une sorte de gouvernement parallèle qui se trouve à la Présidence. La raison est simple : la grande majorité des députés et sénateurs sont ses obligés». «La délocalisation des FDLR à Kisangani et à Irebu ne répond à aucun intérêt national», souligne-t-il.

Réactions

Lundi 14 juillet, le comité des députés nationaux de la Province Orientale ont fustigé le transit de ces miliciens dans leur région en invoquant des «raisons de sécurité». Président de ce comité, Valentin Senga, membre de la mouvance kabiliste, a été sans équivoque : «Nous refusons catégoriquement le transit et la localisation des éléments FDLR sur toute l’étendue de la Province Orientale».

Notons que des bandes armées nationales et étrangères imposent leur loi dans certaines localités des districts du Bas et Haut-Uélé. C’est le cas des Mbororo et ADF-Nalu. Sans omettre les combattants fidèles au fameux « Cobra Matata » et ceux de l’ex-chef milicien Paul Sadala, alias « Morgan », exécuté en avril dernier par les FARDC. Pour les députés de la Province Orientale, les éléments des FDLR doivent être rapatriés «vers leur pays le Rwanda». Seront-ils entendus ? Rien n’est moins sûr dans cette Assemblée nationale truffée de caudataires prompts à exhiber la danse pour plaire au «raïs».

La même réprobation prévaut dans les milieux des élus de l’Equateur. Ceux-ci avaient donné de la voix dès le mardi 10 juin. C’était au Palais du Peuple. Ici aussi, les députés nationaux craignent une exacerbation de l’insécurité. «L’opinion tant nationale qu’international n’ignore pas les atrocités commises par ce mouvement politico-militaire à l’Est du pays. A ce point de vue, la décision du gouvernement relative à cette relocalisation n’est pas réfléchie», déclarait le président du caucus des députés de l’Equateur, Nicolas Akpanza. «Les réfugiés centrafricains se trouvent nombreux sur le sol de notre province, avec des conséquences négatives sur la vie des autochtones, la précarité de la situation de la province suite au dossier des insurgés Enyele, les récents expulsés du Congo Brazzaville sont pour la plupart des ressortissant de l’Equateur» expliquait-il. Même son de cloche dans les milieux des activistes de la société civile.

Des indiscrétions dans les milieux kabilistes de la capitale laissent entendre que depuis le renversement de François Bozizé par les rebelles de la Séléka, la famille de l’ex-dictateur a trouvé refuge à Kinshasa. «Les Bozizé résideraient au quartier Ma Campagne», confie une source. Il semblerait que Bozizé serait «à tu et à toi» avec François Beya, le patron de la DGM (Direction générale des migrations). Selon la même source, Bozize qui rumine l’ambition de redevenir «calife à la place du calife» à Bangui aurait des contacts réguliers avec Lévy Yakete, le leader de la milice chrétienne Anti-Balaka via un de ses proches qui ferait des vas-et-viens entre Kinshasa et Zongo. D’aucuns parlent d’un certain « Zambrota » qui se baladent au grand jour avec des membres des « services » congolais.

«Joseph Kabila» au service de la sécurité du Rwanda

Les faits parlent d’eux-mêmes. En 2005, le gouvernement de transition « 1+4 » dominé par « les hommes du président  » avait signé un accord à Rome avec des dirigeants des FDLR. Cette convention donnait aux miliciens Hutus rwandais le choix entre «l’installation définitive» – inimaginable! – dans une des régions congolaises ou le «rapatriement volontaire» au Rwanda. Les rapatriements volontaires ont été rarissimes. Paul Kagame et les « manitous » de son régime s’évertuaient à promettre des bosses et des plaies aux candidats au retour.

En mai 2010, l’opinion tant nationale qu’internationale apprenait avec stupéfaction le transfert de cinquante-quatre éléments des FDLR et des membres de leurs familles – soit au total 164 personnes – de Goma à Kisenge au Katanga. Qui a pris cette décision ? L’auteur de cette initiative intempestive est un certain Daniel Mulunda Ngoy Nyanga, président d’une obscure l’association dénommée «Parec» (Programme national pour la paix et la reconstruction). L’homme a pour signe particulier d’être le «gourou» de «Joseph Kabila». A l’époque, le ministre de la Communication et presse en l’occurrence Lambert Mende Omalanga de déclarer : «Ce transfert fait partie d’un vaste programme du gouvernement congolais qui va aboutir au retour de ces FDLR dans leur pays d’origine». «Il n’y a aucune menace pour la sécurité des populations», ajoutait-il. Quid de l’exécution de ce « vaste programme »?

En juin 2011, la presse flamande rapportait qu’à la demande de Paul Kagame, «Joseph Kabila» a entamé des pourparlers avec les leaders Hutu des FDLR. A l’ordre du jour, le transfert des combattants de ce mouvement des environs de Walikale et Masisi au Kivu vers la province du Maniema et leur désarmement. L’objectif, une fois de plus, consiste à éloigner ces opposants armés des frontières de leur pays d’origine. Les négociations étaient conduites, côté congolais, par …un officier belge nommé Jean-Pierre Breyne. Un proche au socialiste francophone André Flahaut. Breyne était assisté de Jean-Luc Kuye Ndondo, président de la Commission vérité et réconciliation, et de Père Minani. Les FDLR, eux, étaient représentés par le général Gaston Iyamuremye aka Ramuri. Les «négociations» se sont terminées en «eau de boudin», comme disent les Belges. Iyamuremye aurait posé trois conditions : le versement d’un montant oscillant entre 250 000 et un millions $ US promis à Rome en 2005 ; des négociations directes entre Paul Kagame et la milice hutue et l’arrêt de toute attaque contre les miliciens. L’homme fort de Kigali y opposa une fin de non-recevoir.

Après avoir échoué au Maniema, « Joseph Kabila » récidive dans la Province Orientale et à l’Equateur. Question : Que mijotent cet individu – au passé jalousement gardé – et les «durs» de son régime? Voudraient-ils «allumer le feu» – avant de «dégager» ? – au Sud (Ba Kata Katanga), au Nord-Est (FDLR, la nébuleuse Maï Maï, Mbororo, ADF, LRA), à l’Ouest (FDLR et Anti-Balaka) ? Pure spéculation ? Assurément pas !

L’actuel locataire du Palais de la nation est plus au service des intérêts sécuritaires du Rwanda de son mentor Paul Kagame et de sa propre survie politique. Il n’a que faire de la sécurité des personnes et des biens au Congo-Kinshasa. Il n’y a plus de doute : le Congo dit démocratique est dirigé par un imposteur. Depuis treize ans.

Trompés, embobinés


Tembos Yotama a ajouté 3 photos.

17 min ·

Le plus grand evenement en RDC actuellement !

Le Sud-Kivu est la province vedette de la RDC aujourd’hui le 29/05/2014. La bonne nouvelle est que les yeux de tous les acteurs de la paix en RDC sont fixes au Sud-Kivu ou
les FDLR du territoire de Mwenga ont accepte l’appel des FARDC, celui de desarmement volontaire avec la facilite de la section DDRRR de la MONUSCO.

Aujourd’hui, toute l’attention est concentree a une petite localite nommee KIGOGO situee dans la Reserve Forestier d’Itombwe en pleine foret et relief montagneux d’Itombwe.
Ladite localite se trouve a 45 km de Mwenga-centre et c’est la qu’on devra recuperer le commandant des FDLR-Sud Kivu. Les FDLR y avaient etabli leur quartier General, avec
leur plus grande base dans cette reserve forestiere car il avait la vision (ideal) d’atteindre Kamanyola en passant par Lubumba pour entrer au Rwanda et chasser Saul Kagame au pouvoir.

Malheureusement pour eux, la ceinture des FARDC en territoire d’Uvira etait impenetrable et la seule solution etait de desarmer. Donc desormais nous esperons a la fin des violences et
violation des congolaises et congolais de Mwenga par les FDLR. Sauf dans certaines localites du meme territoire, les mai-mai continuent a violer nos soeurs.

Veuillez nous joindre dans notre priere. Nous demandons a Dieu qu’Il seme le meme coeur dans les ADF, qu’ils adherent au meme programme de desarmement volontaire et nous restituent
pacifiquement plusieurs centaines de nos soeurs et freres qu’ils prennent toujours en otage et s’en servent comme bouclier humain. Car ils savent qu’on ne peut pas les bombarder

Que Dieu continue a faire grace aux congolaises et congolaises.

Afficher la suite

Photo de Tembos Yotama.

Photo de Tembos Yotama.

Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu Chers frères, cet appel et cette réponse à l’appel, sont des manoeuvres de diversion. En clair : le pouvoir et ses amis cherchent à détourner l’attention du peuple du vrai appel à la paix et à la prospérité qui vient de l’opposition contre l’imposture, la colonisation, la trahison, l’esclavagisme, la médiocrité en RDC.
La logique la plus élémentaire nous fait en effet comprendre que ce ne soit l’imposture qui puisse avoir à coeur de pacifier la RDC. Quant à la MONUC qui ne fait qu’endetter notre peuple depuis les années 90, depuis 20 ans déjà, sans succès, dépensant des moyens qui pourrait nous

Nos jeunes compatriotes en boucherie ?


[09:27:57] Belothi: INFO INFO/M23/RDC DU 22/07/2013

Kabila Kabila : Jusques à quand enverras-tu nos jeunes compatriotes en boucherie ?

Depuis 2h00 du matin de ce 22 juillet 2013, les positions du M23 de Kanyaruchinya Nord ont été intensément pilonnées par l’artillerie de la coalition FDLR-FARDC planquées dans les installations de la MONUSCO situées à Kanyaruchinya Sud et celle dotée aux FDLR qui se trouvaient dans le parc un peu plus au Nord. L’opération consistait à distraire les éléments du M23 afin que 4 Bataillons des FDLR partis de Rusayo puissent atteindre la bourgade de Kibumba située à près de 15 km derrière les positions les plus avancées du M23 sur l’axe Goma-Rutshuru.
Dès le lever du jour, à l’artillerie lourde des FARDC s’est jointe la marche de l’infanterie vers les positions du M23 dont les éléments étaient pris pour totalement anéantis compte tenu du caractère pluvieux des bombardement qu’ils ont subi pendant près de 5 heure d’affilée ; en synergie, des milliers d’FDLR harassaient les éléments du M23 à partir du parc derrières les volcans Nyiragongo et Nyamulagira. Ces deux attaques au sol étaient assistées des attaques aériennes à partir de 8h menées par 3 hélicoptères de combat gouvernementaux.

C’est, donc, tout à l’heure à 14h11’ que les 3 fronts gouvernementaux viennent de décrocher. Celui de 4 Bataillons FDLR vient de voir ses rescapés de l’hécatombe, s’évanouir dans le parc ; tandis que les hélicoptères surmenés par une quinzaine de sorties infructueuses se sont résolus de regagner leur base de KAVUMU-aéro la queue entre les pattes.

Quant au front FARDC de Kanyaruchinya sud en progression vers le nord, c’est les larmes aux yeux et dans la voix que notre reporter le dit : plusieurs, mais alors plusieurs (nous nous abstenons expressément de nous livrer à l’arithmétique macabre par respect aux victimes) fils de notre cher et beau pays, la R.D.Congo, viennent encore une fois de plus, de faire les frais de cet aventurier de Joseph KABILA KABANGE, en tombant massivement et inutilement sur le champ de déshonneur.

Au moment où nous couchons ces lignes, notre correspondant nous apprend que leurs compatriotes du M23 sont entrain de les inhumer avec la plus grande circonspection, en tout cas celle digne de vrais frères aux infortunés commandos des FARDC…

La rédaction

***********************************************************
GPAU

Source sur le Net : http://soleildugraben.ch/kabila-kabila-jusques-a-quand-enverras-tu-nos-jeunes-compatriotes-en-boucherie/

Un non-évènement dans le Nord-Kivu ?


D’un contact, par messagerie électronique.

Entre crochets : nos ajouts, corrections ou commentaires.

Tembos Yotama a publié dans AUJOURD’HUI ou JAMAIS
Tembos Yotama

3 septembre 12:59

BULLETIN D’INFORMATION SOCIETE CIVILE N-KIVU, 2 septembre 2012
Territoire de RUTSHURU : RETRAIT DE DEUX BATAILLONS RWANDAIS : UN NON-EVENEMENT
Depuis ce week-end, la nouvelle faisant état du retrait de deux bataillons Rwandais du Territoire de RUTSHURU a gagné de l’ampleur. Ce soi-disant retrait est un non-événement pour la Société Civile du Nord Kivu, d’autant plus qu’on est habitué à ce genre de jeu qui vise à endormir debout et détourner l’attention de naïfs.
Au stade actuel, aucun Congolais ne sait en réalité combien de militaires Rwandais étaient entrés lors des opérations dites conjointes (RDC-RWANDA), menées contre les FDLR. Personne ne sait non plus combien de militaires Rwandais sont rentrés chez-eux après ces opérations qui ont permis à nombreux d’entre eux à s’infiltrer dans l’armée régulière Congolaise(FARDC) à travers les troupes du CNDP, aujourd’hui M23.
Si officiellement, on pouvait entendre qu’il restait deux bataillons à KATIGURU, KISEGURU et KAHUNGA (dans les Groupements BINZA et BUKOMA, en Chefferie de BWISHA), les habitants de RUTSHURU affirmaient que ces militaires étaient si [plus] nombreux qu’on [ne] les présentait. La population locale estimait à plus d’une brigade (soit plus de 3 bataillons) ces militaires Rwandais.
Et, vous avez encore en mémoire, notre Structure dans son Bulletin d’information du 30 juin 12, avait relayé l’inquiétude des populations qui dénonçaient la présence d’une brigade Rwandaise à KATIGURU (à 17 km, sur l’axe KIWANJA-ISHASHA) et KAHUNGA (à 4km, sur axe KIWANJA-RWINDI). L’un des bataillons de cette brigade s’était installé la nuit du 26 juin à KASIKI (Groupement TAMA, Chefferie de BAMATE, à 7km-ouest de LUOFU, entre LUOFU et BUNYATENGE), en [dans le] Territoire voisin de LUBERO.
La présence de ces hommes de troupes habillés en treillis-FARDC avait paniqué la population de cette entité, quand on savait que ceux qui faisaient défection au sein des FARDC pour le M23 allaient se cacher en ce lieu. On ne sait pas exactement quand ces troupes s’étaient retirées de cet endroit, car elles n’y sont plus maintenant. Aussi, on n’a jamais appris qu’elles s’étaient battues avec les FDLR ou les Alliés du M23 qui étaient dans les parages.
C’est pourquoi, nous ne seront jamais dupe de [pour] croire qu’il y a un quelconque retrait, si ce n’est qu’une délocalisation. Qui pourra vérifier si ces troupes ont franchi la frontière, pendant que nul n’ignore que ce Territoire et [est] sous [le] contrôle du M23 ? Le M23, en quête d’hommes de troupe pour étendre son contrôle peut-il se dépouiller de ses éléments ? Il faut être réellement naïf pour réfléchir de cette façon car, il n’y a pas [de] M23 sans troupes rwandaises. Si l’on ne fait pas attention, ce sont ces troupes en délocalisation qui pourront faire tomber GOMA.
La Société Civile du Nord Kivu fustige [avec quel objectif et quel résultat] l’attitude du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui continue à dorloter le Rwanda [pour quelle raison ?]. Elle est déçue de voir qu’au lieu de prendre des sanctions contre cet Etat, il se limite à lui demander de cesser son soutien au M23, comme si c’est pour la première fois qu’on le lui dit. Le Dialogue ayant montré ses limites, point n’est besoin de continuer à le brandir comme voie pour trouver solution à la crise actuelle. Il n’y a plus d’intérêt à continuer à dialoguer avec les agresseurs à l’instar du Rwanda [que fait cette société civile en lieu de mieux que ce que fait le Conseil de Sécurité ?].
En 1994, les Nations Unies s’étaient abstenues d’empêcher le génocide et, aujourd’hui elles sont entrain de retomber dans les mêmes erreurs du passé [était-ce une erreur ou un fait voulu par cette institution ?] ; il ne faut pas qu’elles le regrettent plus tard [que pourrait regretter le Conseil de Sécurité ? Ces agents sont si bien payés et sont bien loin des zones de combat…]. De plus à [en] plus, on [qui que nous ne connaissions pas ?] est entrain d’inciter la population à se prendre en charge [par quelle nouvelle manière qui donne du succès cette fois-ci, contrairement à ce qui s’est passé dans quelques années derrière nous ?]. Il n’y a pas de plus dangereux que ça.
Maître OMAR KAVOTA, Vice-président et Porte-parole de la Société Civile Nord Kivu ; callto:+243993535353 ; callto:+243810757511.