Syasaka – RDC


Le Vendredi 14 février 2014 14h02, SYASAKA KAHINDO Eugène <syasaka50@gmail.com> a écrit :

Salut vathunga,
Nous avons toujours dit que le rire est bon pour la santé. Voici une occasion.

1. Le papillon et l’éléphant:

Un matin, quand il faisait très beau dans le parc des Virunga, un
papillon voltigeait à la recherche d’un endroit où il devait prendre
le bain de soleil.
Il vit un éléphant et le papillon avait trouvé que c’était un bon site
pour son bain de soleil. Le papillon se posa sur le dos de l’élephant.
C’était alors que le papillon se rendit compte que l’élephant
constituait un bon paquet de viande.
IL regrettait de ne pas avoir de couteau pour se tailler de bons
morceaux de viande et à regret il commença à balancer ses ailes les
ouvrant et les fermant de façon rythmique en secouant sa petite tête
en se disant: omuhamba alihi? omuhamba alihi? omuhamba alihi?…
(où trouver du couteau? Où trouver du couteau? Où trouver du couteau?).

2. Un zaïrois et un belge.

Un zaïrois et un belge s’étaient rencontrés dans le restaurant d’un hôtel.
Le zaïrois, bien affamé avait commandé un poulet bien rôti tandis que
le belge, son journal en main, prenait du lait.
Comme le zaïrois avait bon appétit il brisait allégrement les os
fragiles du poulet ce qui faisait du bruit qui finit par gêner le
belge.
Celui-ci, très agacé, demanda finalement au zaïrois: que donnez-vous à
vos chiens?
Très calmement le sujet de Mubutu lui répondit: à nos chiens nous
donnons du lait.
Syasaka

Les rappatriements forcés…


Les rapatriements forcés vers la RDC sont un signe qui ne trompe pas sur l’avenir sombre du rapport entre le congolais et la Belgique, dans les 30 années à venir.  Pourquoi et comment ?

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1794377/2014/02/15/Un-vol-vers-Kinshasa-retarde-lors-d-une-tentative-de-rapatriement-force.dhtml.

Tout congolais et tout belge qui se veut responsable et solidaire doit réfléchir encore plus et mieux sur l’avenir des relations entre les peuples belges, d’une part ; et, les peuples congolais, d’autre part.  À notre connaissance, des congolais vivent, depuis les années 70, sous la menace permanente d’expulsions pour des raisons de séjour illégal.  Nous pouvons déjà entrevoir que dans quelques années, les belges vivant en RDC aussi connaîtront les mêmes sorts ; par réciprocité, par vengeance ou par réaction, tout cours.

Plusieurs congolais vivent ces expulsions comme des actes de racisme, de xénophobie ou de colonialisme.  Quelques belges les perçoivent comme inhumain, non-civilisé ; pendant que d’autres les considères comme une protection du droit du belge à la tranquillité.

Il est clair qu’aucun pays qui veut s’organiser ne peut laisser séjourner n’importe qui sur son territoire.  Dans le cas des relations belgo-congolaises, ce qui demeure regrettable c’est que plusieurs personnes en séjour illégal sont des personnes en quête d’une patrie où bâtir leur avenir et celui de leurs enfants dans la paix et la sérénité.  Une minorité de candidats à l’expulsion, il est vrai, ont enfreint nos gravement la loi en causant du tort à un tiers ; et de ce fait, pourrait être considéré comme non admissible au séjour sur notre territoire.

Ce jugement ne tient cependant pas la route lorsqu’on considère le nombre élevé de « diésards » que le ministère de l’intérieur admet sur notre territoire, plus facilement que de candidats parfois autrement plus responsables et dans le besoin d’une protection de notre État.  De plus, bien de candidats à l’expulsion sont des personnes qui ont déjà accompli plusieurs années sur le territoire belge, après avoir quittées la RDC par crainte soit d’une persécution politique soit d’une misère économique.  En même temps, les nombreuses barrières dressées sur la route des étrangers qui cherchent du travail sur notre territoire ou qui cherchent à créer de l’emploi dans notre pays révolte plus d’un.  Même les immigrés en séjour légal se plaignent d’être souvent traités de manière discriminatoire, raciste.

Le mensonge que distillent bien certains médias, certains politiques et même notre police sont connus.  Il déconcerte, fait honte et compromet nos relations présentes et futures ; non seulement avec la RDC, mais avec l’ensemble du continent africain.  Remettre nos semblables entre les mains des sanguinaires que nous entretenons au pouvoir, pour pouvoir mieux piller ce continent est ce qui ne passera jamais comme humaniste ni civilisé aux yeux du plus aveugles d’africains.  Tous les africains désormais savent et considèrent que ces rapatriements forcés, vers un pays fui pour des motifs clairement connus de tous, trahissent la volonté chez nos décideurs de ne pas traiter les vrais maux qui ronge nos société : le racisme et la xénophobie.

Ce que nous belges oublions très souvent, c’est qu’aucun raciste ni aucun xénophobe ne sont capables de civisme.  Ce sont ceux-là mêmes qui usent de la violence contre les africains, qui usent aussi de la violence contre nos compatriotes ; que ces derniers soient belges de souche ou belges par naturalisation.  Et c’est là le germe de notre future déchéance.

Qu’on se le dise : les violences et les coussins de nos policiers ne deviendront jamais des instruments de la paix ni du progrès, mais demeureront les instruments de notre barbarie et de notre régression.  Il en est de même des arrestations arbitraires et des empoisonnements que pratique le régime, le pouvoir et la législature de Kinshasa : ils ne pourront jamais devenir humanité, sinon, qu’aux yeux des méchants qui de plus en plus ont du mal à se cacher. Les belges et les congolais honnêtes n’ont jamais été des dupes, contrairement à ce que certains pensent…