Aide américaine à l’Afrique


[09:42:34] Richard LUMUMBA / La réincarnation de LUMUMBA Patrice: Hier mardi 05 août, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a quitté l’hôtel Capela où il loge à 12h55’ (7h55’, heure de Washington) pour assister au Forum d’Affaires USA-Afrique (US – Africa Business Forum) qui est organisé par le Département américain du commerce et Bloomberg Philanthropies, sous la direction du secrétaire Pritzker.

Bloomberg Philanthropies est une fondation de l’ancien maire de New York, Mike Bloomberg. 300 participants représentants plusieurs entreprises aussi bien africaines qu’américaines, des agences du Gouvernement américain et des membres du Congrès américain prennent part à ce forum. Barack Obama y participe aussi.

Ce forum a pour objectif, pour les USA, d’accroître l’investissement et le commerce en Afrique. On peut donc retenir que ces assises constituent le clou du sommet. A cette occasion, le président Barack Obama va annoncer un investissement de 14 milliards USD en Afrique. Il s’agit d’un engagement d’un ensemble de sociétés américaines qui ont décidé de s’installer sur le marché africain. Le calendrier de ces investissements n’est pas encore précisé, mais des sources de la Maison Blanche annoncent qu’ils vont se concentrer dans les secteurs de la construction, des énergies propres, de la banque et des technologies de l’information.

L’administration Obama et les majors de l’industrie américaine espèrent tisser des liens économiques solides avec le continent africain qui est aujourd’hui reconnu comme l’une des régions les plus prometteuses de la planète avec son taux de croissance qui est aujourd’hui le plus élevé, soit un objectif de 5,8% en 2015, selon les projections du FMI.

Comme nous l’indiquions hier, la première puissance mondiale est aujourd’hui largement devancée en Afrique par l’Union européenne, en raison de ses historiques et coloniaux avec des pays africains, et par la Chine qui est en quête de matières premières. En 2013, en effet, les échanges commerciaux entre l’Afrique et Pékin ont atteint 210 milliards de dollars, contre 85 milliards de dollars entre Washington et les pays africains.

La RDC au cœur des nouveaux investissements américains

Hier, le secrétaire d’Etat John Kerry n’a pas mâché ses mots pour déclarer : « Je le dis sans complexe: nous voulons et nous allons travailler dur pour que davantage d’entreprises américaines investissent en Afrique ». Et de poursuivre : « Nous voulons également qu’il y ait plus d’entreprises africaines qui investissent ici, aux Etats-Unis, et il n’y a pas de raison qu’elles ne le puissent pas ».

Les perspectives d’investissements américains en Afrique placent la RDC en position utile en raison, non seulement de son potentiel économique et de ses opportunités d’investissements, mais aussi, et surtout, au regard de sa position stratégique au cœur du continent. Une position qui fait d’elle la plaque tournante de l’économie continentale dans le cadre des échanges entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest. Il s’agit, en fait, d’un passage obligé des capitaux.

Yvon Ramazani

Envoyé spécial BSC à Washington

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[11:11:51] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Quant à nous congolais retenons une chose :
1. un chef de ménage ne nourrit pas sa famille, de nos jours, avec 2 €/mois de revenu, sans voler quelque part !
2. il n’est pas possible de gérer la RDC, sans voler quelque part, avec moins de 950 milliards de dollards par an.  Il faut en conclure qu’à Kinshasa, le gouvernement, qui gère le pays avec moins de 9 milliards de dollars, est une gouvernement de tripatouilleurs, de voleurs de tout accabit
3. l’Afrique n’a pas besoin d’aide, mais d’organiser du travail en son sein pour transacter en toute dignité avec les USA.  D’où viennent le 33 milliards dont Obama se servira pour aider l’Afrique alors que l’Etat américain est endetté comme les autres Etats du monde ?
4. ce dont les peuples d’Afrique ont cruellement besoin aujourd’hui, c’est de s’ORGANISER pour solliciter l’aide de vrais pays amis pour débouter les dictateurs qui les subjuguent.
Le seul projet qui y invite et que je connaisse, en RDC, est le Projet 2014 ; mais 15 ans durant, persone ne s’y engage…  Il faut en conclure qu’il y a encore un temps à parcourrir avant que la RDC n’entre dans le tunnel qui conduit à la paix et à la prospérité.

1,2 milliards sur 5 ans à l’US AID pour la RDC


Chers compatriotes, suivez ceci et comprenez le message codé et crypté pour certains, des USA, que nous commentons à chaud dans les lignes qui suivent :

https://www.youtube.com/watch?v=0bNjn3ibhHo

1,2 milliards de dollars, pour un pays de 72 millions d’habitants, qu’est-ce que cela représente et pourquoi ?  Les USA veulent-ils encore investir dans le régime de Kinshasa ? Attendent-ils plutôt que les congolais se décident à prendre leur avenir en main, avant d’entrevoir un soutien substentiel au développement de la nation congolaise, qui est propriétaire de beaucoup de ressources convoitées par les USA ?

Les réponses sont claires :

  1. 1.200.000.000$/5ans/12mois/72.000.000hab, cela représente 28 cents/hab/mois !  C’est clair que les Etats-Unis nous envoient un signal fort et clair pour dire : « Peuple congolais, lève-toi et expédie le régime qui te décime, qui t’affame ! »
    Pour ne pas vouloir nous écouter, nous risquons de rater la coche.  C’est pour cela que nous, Projet 2014, invitons tous ceux qui aiment la RDC à venir nombreux à la rencontre que nous organiserons à Bruxelles pour fin juin 2014, dans le but d’étudier comment saisir la balle au bon.
  2. 30.000.000$ pour l’appuie des élections et l’aide au développement de l’Est, dans un pays qui n’arrive pas encore à payer ses fonctionnaires de manière régulière, qu’est-ce que cela représente et qu’est-ce que cela signifie ?  Pour un salaire de 1250 $/salarié/mois, en net, nous en avons là pour 24.000 salariés-mois ; lorsque nous ne tenons pas compte des impôts et taxes.  Cela équivaut à près de 9231 salariés-mois si l’on tient compte des cotisations diverses, impots et taxes.  Là aussi, le discours de Kinshasa ne peut tromper que ceux qui veulent les croire absolument, pour prolonger notre malheur et leur pouvoir.  En réalité, le message est clair : « Garder le régime que vous chérissez, et ne nous demandez surtout pas de vous aider éternellement ».

Cela étant, que proposons-nous dans le cadre du Projet 2014 ?

  1. Il faut saisir la balle au bon : c’est le moment propice pour mettre Kinshasa à genou.  Demain, sera trop tard : les USA se rendraient tout simplement compte que nous ne soyons pas encore matures, pas encore prêts à assumer la paix et le développement du plus grand nombre que nous disons rechercher.  Il leur faudra alors nous traiter comme les bêtes de somme que nous avons été jusqu’ici, pour produire les matières premières dont leurs industries ont besoin ; ou bien, pendant qu’ils peuvent encore faire des stock pour nous revendre plutard ce que nous auront épuisé chez nous.
  2. Nous ne pouvons pas tenir correctement la perche que les USA nous tendent sans nous former dans la gestion de la chose publique.  Nous sollicitons donc les experts congolais à offrir leur savoir, savoir-faire et savoir-être au peuple ; pour que, rapidement, dans nos ONG, coopératives et PME, jusqu’au grandes unités de production congolaises, nous apprenions rapidement à faire nous-mêmes ce que nous avons laissé les autres faire pour nous durant les 54 années d’indépendance qui seront bientôt derrière nous.  Les nouvelles technologies de l’information et des communications peuvent nous permettre de rapidement atteindre nos objectifs si nous nous montrons courageux, entreprenants et rapides dans la reflexion et l’action.
  3. On ne vit pas seul dans la vie.  Il en est de même des nations.  Le Congo ne décolera pas seul.  Il est temps que nous connaissions nos vrais amis.  Si les coopérations sont des relations d’intérêts, c’est justement là ce qui devrait nous réjouir : le travail n’élève-t-il pas le travailleur ?