Allons de plus en plus à l’essentiel, à la quintessence des questions, pour produire des solutions vraies, utiles et pérennes à nos problèmes. Recherchons la vérité, la droiture, l’humanité dans nos démarches.
Pour résoudre correctement un problème, tel que celui que soulève la congolité, par exemple, il faut d’abord le bien poser, le bien analyser ensuite, et à la fin, le bien synthétiser ; dans une quête réelle de la paix, de la justice, de la fraternité, du progrès et d’humanité pour tous.
Cette question exemplative, ou cette problématique de la congolité, qui peut et qui doit les traiter en toute légitimité, pourquoi, comment, à quelle fin ?
Notre population est-elle suffisamment préparée, rendue capable de traiter une telle question, avec fruit pour la nation ? Pourquoi ? Cette population, pourquoi n’y arrive-t-elle pas depuis 1960 ?
Qui est congolais et ne l’est pas ? Qu’est-ce qu’être congolais ? Est-ce être né de père ou de mère congolais ? Est-ce aux tunisiens de nous apprendre qui nous sommes ? Pourquoi ? Est-ce être sur le territoire congolais ? Qu’est-ce qui fait que certains peuples dérangent, perturbent, violentent, déciment, angoissent d’autres peuples de notre territoire, qui, eux, subissent, souffrent, ou s’interrogent sur l’utilité de la congolité ?
Des milliers des questions sont à se poser, à traiter, avant de formuler une solution au problème lié à notre nationalité, qui soit efficace, pérenne, pertinente, humaine, originale.
Bon week-end à tous !
Préparons les nombreuses questions et trouvons leur des réponses efficaces, durables, raisonnables, intelligentes, autour d’une table démocratique ; et ne laissons pas des non congolais nous induire en erreur ou nous subjuguer à cause de notre paresse, de notre négligence, de nos turpitudes, nous qui nous disons être congolais !
Sinon, notre destin continuera à nous échapper de plus bel !