Que vaut encore la mort d'un congolais ?
Dans un projet comme celui-ci que faut-il proposer pour que la vie du congolais prennent de la valeur ?
Et au fond, pourquoi le congolais meurt-il depuis comme une charogne ?
La livraison suivante, dans le groupe WhatsApp du Projet 2014, nous permet de comprendre pourquoi nous n'avons plus aucune valeur aux yeux du terrien.
Analysons ensemble. Depuis 1996 jusqu’en nos jours des milliers des congolais ituriens meurent et continuent de mourir sans que l’on n’ait jamais décrété un deuil national pour eux. Les déplacés internes souffrent par manque du manger du boire ; là où l’on dénombre un nombre important des organisations humanitaires locales, nationales et internationales. Chose drôle, cela se passe sous les yeux des Nations Unies et de la fameuse communauté internationale.
Pendant ce temps, sous d’autres cieux de la RDC, quand les populations meurent, les hommes au pouvoir décrètent, sans attendre un seul instant, un deuil national.
En Ituri comme au Nord-Kivu, quand il y a une insécurité grandissante, on décrète l’état d’urgence. On voit le genre de mobilisation holistique. L’Est de la RDC en général et en particulier l’ituri, mérite d’être traité au même pieds d’égalité comme ailleurs. Combien des ressources naturelles égorge l’Ituri? l’Ituri avait le premier abattoir industriel national et deuxième en Afrique. Premier laboratoire pharmaceutique. Même ces petits blancs venaient faire leur stage en Ituri. Le grand épidémiologiste le feu Limbi Angaika, Iturien. La liste n’est pas exhaustive.
Pourquoi les autorités acceptent-elles de cautionner cette injustice ? J’étais surpris en écoutant dire que les nyonyo serait aussi la base de conflits.
Svp les amis, je suis un simple patriote congolais frappé par ce que je constate. J’ai droit à l’expression. Je ne suis pas politicien ni partial. L’Est de la RDC en général et l’Ituri en particulier est devenu le bain de sang alors que celui-ci est une réserve tant nationale qu’internationale.