Belles questions mon frère.
Trouvons les vraies réponses à ces questions, plutôt que de verser dans des jérémiades et dans la fainéantise !
l’ITURI a un problème qui a son origine ailleurs [imprécision !] avec des complices congolais et ituriens [fuite de responsabilité !].
Avec des imprécisions, nous ne pouvons pas avancer : créons un système de renseignement professionnel qui nous fournissent des données vraies, complètes et pas bourrées d’erreurs.
Le peuple Bbale de par son origine de cruauté, accompagne cette salle besogne ; malheureusement, contre ses propres frères ituriens !
Le bbale n’attaque normalement personne gratuitement. Mais il réagit avec violence et cruauté contre celui qui l’invective.
Tu parles du bbale qui accompagnerait (?) une salle besogne d’un tiers que tu n’identifies pas. Or, que je sache, le bbale se dit discriminer et occupé. Pour l’occupation : les preuves sont légions ! Pour les injustices aussi, des dossiers non clarifiés sont connus. Dire que des étrangers profitent de nos querelles intestines, depuis un certain temps, me semble être de la vérité. Cette donne suggère la solution : 1° résoudre nos conflits congolais, 2° débouter les méchants opportunistes étrangers.
La prise de conscience pouvant découragé les sponsors et marionnetistes, serait plus forte à mon avis.
Mon pays d’accueil, ma seconde nation, le Royaume de Belgique, est souvent accusé d’être un des marionnettistes que tu évoques – sans précision comme nous aimons à le faire. Or, moi qui suis en Belgique depuis 34 ans, je constate que des fois, nous congolais, nous trompons beaucoup sur les sentiments, les intentions et les actions des belges. Certes, il y a des belges racistes ; des belges qui souffrent des nostalgies colonialistes et esclavagistes ; mais il existe aussi des belges plus humanistes et compentissants que nos compatriotes traîtres, dictateurs, colonialistes, esclagistes ou complexés. Beaucoup d’entre nous, barre la route aux occidentaux qui voudraient nous aider et préfèrent travailler avec des pilleurs et racistes en vue de cacher leurs forfaits, de se maintenir au pouvoir, de subjuguer les peuples congolais qu’ils n’aiment pas ou qui ne leurs plaisent pas. N’étant pas encore une nation mature, mais en gestation, nous nous devons de resserrer nos coudes pour aller dans la direction de l’unité difficile, du fait de l’origine coloniale de notre État et des hégémoniques qui sont encore nombreux parmi nous.
Il est sage de collaborer avec les grandes puissances qui ont la capacité de s’ingérer. S’ingérer dans les affaires des étrangers [pour eux que nous sommes] pour arriver, même brutalement, à mettre fin à la criminalité déjà implanté en Ituri.
Ta proposition ci-dessus est un exemple patent de la traîtrise – sans doute inconsciente – qui résulte de ton complexe d’infériorité – sans doute tout aussi inconsciente – et ta méconnaissance ou ton ignorance expresse de la géopolitique. Tu es persuadé que l’étranger, qui a des problèmes chez lui, pourraient venir aider un Congo où les peuples brillent par leurs irresponsabilités, leurs peurs, leurs trahisons, leurs complexes divers ; où les peuples comptent sur le parasitismes, les pillages, les vols et superstitions, pour se combattre les uns les autres.
L’état de la RDC semble être une des parties prenantes ou accompagne quelque chose [une expression nationale, une imprécision, très répandue, qui démontre notre complaisance, notre paresse intellectuelle, spirituelle] hérité [de qui et comment ?] mais sans maintrise [pourquoi ?] !
Si donc tu reconnais que nous soyons reponsable – même en partie, que nous propose-tu de faire pour nous sortir de notre ornière ? Que fais-tu, personnellement, pour donner l’exemple ?
Nous travaillons pour le développement du Congo, dans le cadre du Projet 2014. Y as-tu jamais jeté un coup d’œil ? Pourquoi ?