Les terres de nos aïeux sont en train d’être vendues aux étrangers, sont spoliés, sans qu’aucun congolais ne se lève.
Nos rois, désormais appelés chefs coutumiers, sont réduits en esclaves. Certains d’entre eux, en même temps, sont complices du pouvoir prédateur. Ils vendent nos terres aux étrangers. Tantôt consciemment, tantôt inconsciemment.
Bien que nos terres ancestrales ne représentent qu’une partie du territoire national, nous acceptions que l’État s’en accapare et en fasse son bien. Nous acceptons que ce dernier nous les vendent aux enchères… L’ubuesque situation n’émeut, jusqu’ici, pratiquement personne. L’intelligentsia congolaise, par son silence de mort, participe volontiers à ce vol public, révoltant, pour tout personne qui veut défendre les terres de ses ancêtres.
Le régime actuel de Kinshasa, qui suit la logique des régimes précédents, n’est pas celui qui pourrait nous aider. Les rebelles, qui tentent désespérément de démonter le système à coup de kalachnikov, rencontre les autres tueurs comme eux sur leur chemin d’imposteurs. Les forces loyalistes, autrement plus armés que ces rebelles, par des forces étrangères, onusiennes ou autres, viennent à la rescousses des forfaitaires officiels.
Que faire en pareille situation ? Faut-il céder aux chantages des intimidateurs ? Est-il judicieux de laisser les bandits politiques s’accaparer des terres de nos ancêtres pour nous les revendre ? Comment les ester en justice lorsqu’ils ont déjà mis en place une constitution qui leur garantit la propriété du sol cet de l’air et des eaux congolais ? Qui déprogrammera, démontera la machine et de quelle manière ?
Nous recherchons des hommes et des femmes qui voudraient travailler sur un projet qui vise à légalement et démocratiquement modifier la constitution et la loi foncière coloniale. Il suffit de nous écrire à contact@projet2014.com avec comme objet : Constitution – Loi foncière.