Cober veut-il que la cause iturienne soit perdue à l’avance ? Paluku-Atoka est-il un pessimite, dans cettz affaire ?
Cher Paluku-Atoka Uwekomu, en passant au peigne fin ton discours, il en ressort que les Ituriens se battraient pour une cause perdue d’avance, ce qui ressemble au discours d’un prophète désespéré qui ne croit ni en son propre avenir, ni à celui de sa propre progéniture.
Sur la base de quel principe, de quelle logique ? Je ne te suis pas !
De plus, de bout en bout, ton discours semble truffé des contradictions lorsque tu estimes qu’il n’y a pas matière à débat en même temps tu plaides pour la tenue d’une table-ronde en Ituri.
Cober, tu as lu trop vite ! Relis mon texte 5 fois, tu n’y trouveras pas cette énième table ronde inutilement budgétivore auquel tu voudrais nous inviter. Relis-moi et tu verras qui j’invite, où et quand. Je me rends compte que tu éludes pour la bonne cause, ma vraie invitation… Que tu connais pourtant fort bien ; et nos lecteurs savent que tu dois au parfum de ladite invitation : le projet 2014 !
Question: s’il n’y a pas matière à discussion, les Ituriens se mettront autour d’une table pour discuter de leur destin ou pour savourer la gastronomie française ou chinoise?
Honoré, tu te perds. Nous traitons savoir, de la connaissance, de la politique, de la gestion de la chose publique.
Non, c’est pour débattre des questions vitales pour lesquelles les Ituriens se privent le sommeil .
Justement. C’est pour cela qu’il nous faut des raisons solides pour garder ou répudier les équipes gouvernementales ou législatives, provinciales ou nationales. Cher frère, qui meurent et qui tuent en Ituri, dans le reste du Congo et en dehors du Congo ? Le peuple, les étrangers ou les hommes au pouvoir ? Nous avons la réponse : ne reponds pas, s’il te plait. La question est pour ceux qui aiment trouver des questions, mais pas les réponses.
Voilà une occasion en or pour vous rappeler cette sagesse d’un philosophe américain mondialement connu, Kopmeyer qui déclare: « Pour nous développer, nous avons plus besoin d’explosion d’idées que des ressources ».
Ce philosophe, dit-il vrai ? Quel rapport avec notre quête de paix et de développement ? Les équipes que nous avons alignées, nous ituriens, nous aident-elles à aller vers une explosions d’idées ? Plus fondalement, ces idées, si elles existaient, ne seraient-elles pas des ressources ? Nous débattons…
Pensez-vous sérieusement et objectivement que sans débat, notre société progressera, regressera ou stagnera?
Cober, hissons le niveau du débat. Notre Ituri progresse. Sommes nous tous plus heureux pour autant ? Pourquoi, depuis quand et comment ? Encore une fois, nous avons la réponse, avec plusieurs. Ne répondons pas.
Le dialogue intracommunautaire a déjà été lancé, mais quoi qu’imparfait, il constitue un acquis à préserver.
Le dialogue a été lancé par qui ? Quels sont les effets du dialogue auquel tu fais allusion à porter à l’actif du pouvoir que tu soutien insidieusement ?
Cober, ne te moque pas de nos morts, de nos commerçants qui souffrent sur nos routes de Ngote, nos enfants qui sont exposés sous des chaumières !
Non, Cober, ne te rejouis pas de notre deuxième exil. Ne raille pas nos concitoyens qui vont en Uganda chercher comment nourrir leurs femmes et enfants. Ne crache pas sur nos pères qui n’ont plus de toi. Qui est le responsable de tout cela ? Tu le connais. Ne le cite pas. Nous le connaissons et ne nous soupçonne d’aucun mal. Nous sommes des hominidés.
Je vous rappelle en fin que le dialogue démocratique constitue un des axes de la consolidation en RDC qui a révélé ses forces. Il n’a simplement pas bénéficier des mesures d’accompagnement efficaces.
Frère, connais-tu le prochain dialogue ? Qui sont ceux qui le tiendront ? De quoi accouchera-t-il ? Frère, il est des dialogues qui nous ont valu des malheurs. À commencer par celui de Bruxelles ou je suis. Et ce sont, nos petits fils qui commenceront à corriger leurs effets néfastes. Pas nos fils, danseurs du ndombolo et porteurs des munyere ! Si tu doute rendez-vous à 2023, Dieu voulant.
En attendant, je t’attends autour du CNTIC/Jupugulo, je prie que tu connaisses la vraie paix, toi et ta maison.