[19/1, 19:05]
D’un contact WhatsApp.
Alerte.
Il y a un groupe de la communauté tira [yira] qui est aux arrêts par [à] l’auditorat militaire[s] de byakato [Byakato] ce soir du dimanche 19/01/2020. [,] La [la] communauté était à une réunion de concertation sur la situation de lwemba [Lwemba]. L’objectif était de voir dans quelle [faisabilité] mesure on pouvait [pourrait] réouvrir [rouvrir] le centre de santé du [dû] milieu qui avait fermé ses portes suite à l’insécurité récurrente dans ce coin[s] de la collectivité de babila babombi. C’est ainsi, qu’une délégation du comité de pilotage de la communauté tira [yira] est venu de butembo, pour cette cause, appuyé par l’UNICEF. Juste après la rencontre, qui venait de se clôturer, les militaires de l’auditorat sont venus remballer [arrêter] les participants [soit disant] au motif qu’ils [les militaires de l’auditorat] n’étaient pas infirmé [informés de la tenue de cette rencontre]. Nous lançons ce message à ceux-là qui peuvent nous venir en aide pour la libération des nos frères…
[19/1, 22:24] GPAU :
Je pense que notre informateur confond yira (nande, parce que venu de Butembo) et tira (inexistante à ma connaissance).
Il est à parier que les yira se soient fait prendre, naïvement, dans un piège, si cette information-là tient à une réalité de terrain.
En même temps, il faut découvrir la cécité d’un gouvernement qui ne mesurerait pas les conséquences d’une riposte yira à un tel traitement continué, infligé aux yira ; sur le court, moyen et long terme.
Tout yira, en effet, croit désormais savoir que le régime de Kinshasa joue le jeu de l’ennemi de l’unité des congolais ; et, se prépare à une riposte qui pourrait surprendre un jour – dans 20 à 30 ans d’ici, selon notre estimation.