[18/12, 13:06] +243 814 179 168: L’insécurité dans le Nord-Kivu, notamment à Beni, Butembo… date des années 1990 et cela, avec la complicité de certaines brebis égarées des originaires de la contrée. Tant que les intérêts économiques des commerçants originaires étaient sauvegardés, il n’y avait pas des représailles sauvages au niveau de la population locale. Les FAZ à l’époque avaient contenu cette bande des terroristes dans les massifs du Mont Ruwenzori. Avec la prise du pouvoir par l’AFDL en 1997 et la création des mouvements rebelles RCD et ses dérivés ainsi que des groupes armés divers, le chaos s’est durablement installé dans la région. Les FARDC sont engagées depuis quelques années dans cette salle guerre asymétrique avec des résultats mitigés. Avec la réorganisation des unités engagées au front et leur renforcement, il est à espérer des meilleurs résultats à l’issue de cette sale guerre asymétrique. Au terme des dernières élections, il y a eu la première alternance démocratique à la tête du pays depuis le 30 juin 1960. Chaque peuple a toujours eu les dirigeants qu’il mérite. Il en va de même de la RDC. Et ces derniers ne sont pas des extra-terrestres et encore moins des magiciens! Donnons leur le temps nécessaire, car le temps ne laisse jamais faire ce que l’on fait sans lui. Aujourd’hui la RDC a déjà fait des petits pas dans la bonne direction. Cela est ma modeste contribution comme acteur et observateur assidu des règnes des Présidents successifs MOBUTU, KABILA (père et fils) et TSHISEKEDI.
[18/12, 13:27] Paluku-Atoka Uwekomu: Mon frère Médard,
La vérité est têtue.
Tu ne peux pas disculper les lumumbistes – demeurés impunis jusqu’ici – qui ont armé les congolais les uns contre les autres après les avoir armés contre le belge qui s’est retiré pour un temps. Cela se passe dans les années 60 et non pas dans les années 90. Et au Nord-Kivu, plusieurs se sont investis dans le mouvement des molee-mai, le pendant des mai-mai, en terme de méthode de travail.
Je comprends aussi qu’en tant que fils d’un PNP, victime des actrocités des années 60, cela ne s’oublie pas, pour moi, en tout cas et pour mes congénères. Nous donc, tout naturellement, demandons que justice soit faite en jugeant tous les criminels et non pas une partie de criminels. Sinon, pourquoi condamnerions-nous ceux d’aujourd’hui seulement ?
Tu as en revanche raison de dire que nous méritons, depuis l’esclavage arabe – la nuit des temps-même – jusqu’à aujourd’hui, les dirigeants que nous méritons.
Pour nous qui adorons Dieu, le créateur des cieux et de la terre, nous ne sommes plus dupes : tant que nous congolais ne nous repentirons pas de nos idolâtries, nous ne connaîtrons la paix nulle part.
Cher aîné, le problème demeure entier : qui voudrions-nous servir ? Dieu ou Mammon ?