Ituri : depuis 1964.


RDCONGO EN SANG ET TRAGÉDIE, TERRITOIRE DJOGU EN MASSACRE.
Le 16
/06/2029
La province de l’Ituri est le théâtre d’une nouvelle flambée de violences à caractère ethnique.

Au moins 160 personnes ont été tuées au cours des cinq derniers jours dans le territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri (nord-est de la République démocratique du Congo), théâtre d’une nouvelle flambée de violences à caractère ethnique, après un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts entre 1999 et 2003, a rapporté dimanche la radio onusienne Okapi, citant des sources locales.

Environ 140 nouveaux corps sans vie ont été découverts samedi dans la localité de Tché dans le groupement Losandrema en territoire de Djugu, a indiqué le président de la société civile de Bahema Nord, Charité Banza Bavi.

Ces dépouilles ont été découvertes par la population dans la brousse après l’attaque des hommes armés de fusils et d’armes blanches menée dans la nuit de mardi à mercredi, a ajouté Radio Okapi, parrainée par l’ONU.

Des personnes encore portées disparues

Ces corps s’ajoutent aux 21 autres découverts samedi dans les localités de Pawi, Tshinji et Zendro, dans le groupement de Dendro.

Ce qui donne un bilan de ces 161 corps dénombrés, a ajouté la radio onusienne.

M. Banza a souligné qu’il s’agissait d’un bilan provisoire, plusieurs personnes étant encore portées disparues après l’attaque menée par des hommes armés non-identifiés.

Le site d’information en ligne Actualité.cd a pour sa part évoqué dimanche « plus d’une centaine » de morts en moins d’une semaine, en citant le président de la société civile de la province (et ex-district) de l’Ituri, Jean-Bosco Lalo.

Conflit communautaire

Dans cette région riche en or et pétrole, frontalière de l’Ouganda et du Soudan du Sud, des villageois ont été contraints d’abandonner leurs champs en cette période consacrée aux récoltes des haricots, aliment de base dans la région.

Les violences avaient débuté vendredi dernier et se sont amplifiées à partir de lundi dans le territoire de Djugu, au nord du chef-lieu de l’Ituri, la ville de Bunia.

Elles renvoient au conflit entre les communautés hema et lendu qui avait fait des dizaines de milliers de morts entre 1999 et 2003 dans cette province riche en or, frontalière de l’Ouganda et du Soudan du Sud.

Ces nouvelles violences, comme celles de début 2018, ravivent le souvenir du conflit communautaire entre Hema éleveurs et Lendu agriculteurs.

Auteur : Graphèle Paluku Atoka Uwekomu

I am involved in the personal and holistic development of each of my fellow citizens; and in the community, national and global development in a democratic, Christian and capitalist way. Je suis impliqué dans le développement personnel et holistique de chacun de mes concitoyens ; et, dans le développement communautaire, national et global dans une vision démocratique, chrétienne et capitaliste. Ik ben betrokken bij de persoonlijke en holistische ontwikkeling van elk van mijn medeburgers; en in de gemeenschap, de nationale en mondiale ontwikkeling in een democratische, christelijke en kapitalistische visie.

Une réflexion sur « Ituri : depuis 1964. »

  1. Certaines personnes, mal affermies, trompaient les congolais affirmant qu’il n’y ait pas de conflit communautaire en Ituri. Parmi eux se trouvent quelques négationnistes ituriens. Que nous disent-ils devant ce drame social ? Une mésentente qui a commencé depuis que les lendu (et ngiti ?) furent asservis, des siecles derrière nous, par les alur et les hema nord ; du moins selon ce que nous apprend l’histoire approximative que nous n’enseignons pas à nos enfants à l’école ; mais uniquement dans les familles, croyant bien faire que de jouer aux hypocrites, que de nous cacher nos rancoeurs, nos méchancetés ou nos hontes ?
    Nous sommes nés et nous mouront mouront bientôt, sans que lendu, ngiti et alliés, d’une part, alur, hema et leurs alliés, d’autre part, ne se soient vraiment réconciliés. Pourquoi ?
    1. Dans les faits, bien peu ont soif de la paix, en connaissent la valeur ou la reconnaissent.
    2. Tous ou presque investissent dans la guerre intertribale : il suffit, pour s’en convaincre, de compter le nombre d’activistes de deux camps qui circulent allègrement dans nos villages et cités.
    3. Comme au niveau national, la règle est la militarisation et non pas la reconciliation.
    Quel esclavagiste ou descendant d’esclavagiste veut demander pardon et cesser de perpétuer cet acte, attitude ou mentalité ignobles, inhumains ?
    Quel esclave ou descendant d’esclave veut revendiquer son droit à des traitements humaind au respect, sans sortir une arme ou sans prendre le maquis ?
    Qui veut réellement, dans notre Ituri ou dans notre Congo, comprendre ce qu’est et participer à la lutte pour le respect réel et total de tout congolais aujourd’hui oppressé, humilié, dénigré ?
    Les lendu et les ngiti sont insultés, occupés, dénigrés, abandonnés à eux-mêmes, dans leur combat pour leur dignité ! Les alur et les hema sont pillés, éventrés, délogés, jalousés, sans que personne ou presque ne s’émeuve dans l’Ituri entier comme dans le reste du Congo, du continent africain, de l’humanité…
    Pour plusieurs que nous interrogeons, la guerre reste la seule solution, quand bien-même, depuis des siècles, ils n’aient rien résolu avec leurs combats.
    Nous ne cessons de dire que la paix passe par un changement profond dans nos mentalités, attitudes et comportements.
    Nous voulons la paix avec autrui, mais refusons de le respecter. Nous revendiquons la tranquilité sur nos terres, mais nous occupons les terres de nos ennemis et prenons autorité sur eux.
    En clair : bale, nilotiques et leurs alliés savent ce qu’ils doivent faire, mais préfèrent la guerre à la table de négociation, pour l’instant.

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