Nous ne pouvons pas appeler des hommes qui ont déjà tué tant de congolais à accompagner l’alternance, si nous voulons être responsables.
Nous devons plutôt nous préparer à gérer cette bande de traîtres, pour la plupart, sans exagération.
C’est question d’être sérieux avec soi-même.
Cela pose le grave problème de savoir comment allons-nous construire une nouvelle armée dans le Congo ?
Comment allons-nous gérer ces dizaines de milliers de soldats qui ont trahi le pays en servant Kabila ?
Comment Cash et Lamuka attendent-ils traiter cette question sans piéger le pays ?
Ils sont capables d’organiser un rébellion contre celui qui voudra les traduire en justice !
Nous devons nous mettre autour d’une table pour tout cela.
Il n’y que ceux qui ne comprennent pas les enjeux pour ne pas accepter la rencontre à laquelle nous invitons toute la crème congolaise à participer depuis 1999.
Nous ne demandons pas à tout le monde d’entrevoir nos solutions à nous, mais nous ne croyons pas à ceux qui cachent leurs solutions aux congolais ou ceux qui n’en ont pas, mais qui voudraient nous diriger à la vue…