Les nouvelles qui nous perviennent sont préoccupantes, si elles devaient se confirmer. Cependant, à cause des prières des saints, tout est sous contrôle. Dieu nous avertit par tous les moyens : les trahisons dans les camps ennemis – les divisions internes à tout royaume de Satan, l’amour de ceux qui refusent de trahir notre gente congolaise ou notre gente humaine tout simplement.
Tout ce que nous disons ici bas doit être vérifié avant d’être pris au sérieux. En même temps, l’erreur à ne pas commettre c’est de tout mettre sur le compte de la radio-trottoir congolaise, caractérisée, hélas, par le mensonge, la distorsion, l’imprécision, la sentimentalité…
Nous sommes lundi 17/12/2018. Un contact WhatsApp prétend avoir reçu des nouvelles selon lesquelles les Présidents Kagame, Kabila et Museveni se seraient rencontrés pour planifier un énième génocide des congolais en commençant cette fois-ci par l’extermination des militaires congolais qui ne collaboreraient pas – qu’ils commencent déjà à retourner dans les casernes – pour passer ensuite à l’extermination des civils congolais – qui n’auront plus aucun soutien militaire. Si un projet du genre, l’installatioon au Congo d’un empire hema-tutsi, nous est toujours présenté vaguement depuis les années 1977, nous remarquons d’une part que l’empire reste toujours encore en projet depuis 41 ans, tandis que des congolais meurent à l’Est de notre pays sous les armes des hommes généralement identifiés ou associés aux tutsi rwandais, pendant que des chefs hema accueilleraient à Bogoro, des sujets randophones ou assimilés aux rwandais. La vérité est donc quelque part, dans le nuage de mensonges et de vérités de l’univers politique congolais.
D’où le premier alerte : tout militaire congolais qui se verrait inviter à regagner la caserne doit désormais prendre ses dispositions pour ne plus jamais être seul, ne plus être devant les soldats aux étrangers, avoir une réserve suffisante de cartouches. Le conseiller n’indique pas comment cela pourrait se faire… Pendant qu’il parlais encore, il apprend qu’à 15 heures, déjà, 15 militaires congolais étaient réputés morts sur les champs de bataille contre les légendaires M23…
De là aussi, logiquement, un deuxième alerte. Nous civils congolais devons d’ores et déjà réfléchir à deux choses et agir dans deux directions : comment protéger ceux de nos soldats démeurés intègres – qui ne nous ont pas tué en masse ici et là – et ensuite comment nous protéger nous-mêmes si nous devions nous retrouver sans armée capable de nous défendre contre des ennemis armés.