Nous avons son revers politique en l’assombrissant… Un point de vue qui veut prolonger l’histoire avec la politique.
Ce point de vue n’a rien à voir avec celui qui transparaîtrait de la publication de DDG.
INSTITUT SUPÉRIEUR PÉDAGOGIQUE DE BUNIA – ISP/BUNIA: 50 ANS DÉJÀ…
Je ne suis pas un ancien de l’ISP/BUNIA, ni étant qu’étudiant ni étant qu’un employé de cette institution. Je ne suis non plus pas historien de profession ou de formation. Je suis géologue donc un professionnel, enseignant et chercheur en Sciences de la terre et aussi en Sciences de l’environnement, mon deuxième champ de spécialisation en plus de la géologie… Je ne suis pas non plus un documentaliste ni un bibliothécaire…Mais en fils ressortissant du terroir, je voudrais tout simplement donner un petit témoignage sur cette institution que j’ai vu naître et grandir car je m’intéresse à l’éducation et plus spécifiquement à l’enseignement supérieur…
L’ISP/BUNIA a 50 ans. Il fut créé le 02 novembre 1968
C’était sous l’appelation « ENM » (École normale Moyenne) que l’ISP/Bunia fut créé.. À l’époque on venait d’instituer trois types d’écoles normales: Écoles normales classiques comme à Kilo chez les catholiques et Aungbwa dans le réseau protestant qui changeaient de nom en écoles normales primaires. Elles avaient comme mission de former les maîtres ou les instituteurs du primaire. Les écoles normales moyennes qui deviendront plus tard des ISP allaient être instituées pour former des professeurs et professeures pour le cycle inférieur du secondaire (du cycle d’orientation à la 4ème année du secondaire plus ou moins) et finalement les écoles normales supérieures (IPN/Kinshasa devenu aujourd’hui UPN et ISP/Bukavu) qui avaient un cycle de licence pour former des enseignants pour le cycle supérieur de l’enseignement secondaire (5ème et 6ème années des humanités)….. Une crise se profilait à l’horizon avec la baisse du nombre des professeurs du secondaire qualifiés suite au retour des professeurs expatriés essentiellement Belges. Le Gouvernement, sous la gouverne de l’ONU prit l’option de créer des institutions de formations des professeurs du secondaire. L’IPN fut d’abord créé à Kinshasa en 1962 suivi de l’ISP/Bukavu à l’Est et enfin ISP/Kananga. À Bunia, les Pères Blancs militèrent pour la création d’institutions similaires de formation des professeurs pour le secondaire plaidant que l’Ituri avait beaucoup souffert de la crise politique de la rébellion des Mulelistes de 1964. Le dossier fut confié au Père Pickery, le premier directeur de cette nouvelle institution qui réussit à décrocher l’accord exceptionnel de Kinshasa pour une école normale moyenne à Bunia. L’ISP/Bunia commence donc comme une école de confession catholique derrière le dortoir de l’internat du Collège Saint Joseph, Ujio wa Heri en face du stade de foot de l’école. Il évoluera ensuite en institution officielle laïque plus tard autonome et ira bâtir ses pénates plus loin sur la route de l’Hôpital général (Hôpital de référence aujourd’hui) direction quartier Bigo d’aujourd’hui où se situe encore aujourd’hui son campus principal.
Après toutes ces écoles normales moyennes changeront de nom en ISP (Institut supérieur Pédagogique) au niveau national et ces nouvelles écoles supérieures seront établies et installées dans tous les chef-lieux de Régions (provinces) et exceptionnellement aussi à Bunia en Ituri et Kikwit dans le Bandundu au lieu de la ville de Bandundu, chef-lieu de province portant le même nom. À Kinshasa, en plus de l’IPN, les Religieuses du Sacré-Cœur convaincront le Gouvernement pour la création d’une institution analogue pour les filles exclusivement, à savoir l’ISP/GOMBE.
Les Pères Blancs (Missionnaires d’Afrique) et l’Église catholique avec le Diocèse de Bunia auront frappé un grand coup en forçant la main à Kinshasa d’accorder une institution d’enseignement supérieur à Bunia et Bunia sera placé sur la « Map » de l’éducation supérieure, ce qu’aucun autre district de l’époque n’avait auparavant jamais obtenu…
N.B. Deux photos comparatives d’institutions d’enseignement supérieur au Congo. En haut: UNIKIN et en bas: ISP/BUNIA


Samuel Londjiringa Grodya Merci pour l’historique,c’est la maison de notre formation!
Franck Bura Dhengo Collegue Dieudonne, j’ai vu naitre ENM alors je foulais les batiments majestueux du College St Joseph. Apres le sejour de la Kasapa, me voici a l’ISP Bunia pour y promouvoir de recherches en histoire, gouvernance miniere, technique de l’information et …
La photo qui est en haut est celle Unikin. Essaye de bien la vérifier. Celle d’ a bas est bien de l’ISP-Bunia.
Florence Matchusi Borive Ndigeba Merci de propager notre histoire à la nouvelle génération.
1. Le combat des catholiques pour l’enseignement.
2. Le combat des dictateurs contre la science.
3. Le combat de l’État pour l’instruction, la formation et l’éducation de la jeunesse.
Qu’est-ce qui n’a pas marché et pourquoi ?
En réalité, tout a basculer le jour ou le MPR a décidé de tout envahir…
Il a tout spolier : les entreprises publiques, les institutions d’enseignement, les églises, les sociétés privées.
La descente aux enfers a commencé et le cri des hommes du PNP en survivance n’a rien changé à la donne : les lumumbistes, dont Mobutu, demeuraient majoritaires dans le pays depuis le grand ouragan soulevé par le lumumbisme.
Aujourd’hui, ces lumumbistes domine l’espace politique congolais. Avec leur communisme ou socialisme mal caché, ils sapent doucement, mais surement la société congolaise.
Les chrétiens ou crétins, niais, voient les alléluia-amen saper toutes les fondations morales mal assises d’antan. 70% des catholiques de l’époque, avec les avé maria battent en retraite aujourd’hui et se cantonnent à 40%. L’islam monte et la laïcité aussi : personne n’en parle. Les évangéliques qui étaient passé de 20-30% à 40% de la population sont réduits à maintenant à 20%. Les églises du sommeil quant à elles, ont le vent en poupe : de 0 à 20%, tandis que les musulmans atteindront bientôt les 10% si rien n’est fait pour les arrêter, eux qui n’était qu’à 3% environ dans les années 60.
Qui est derrière tout cela ?
Pourquoi cette déliquescence du spirituel qui explique la corruption du temporel ?
Les hommes agissent selon ce à quoi ils croient.
Que croient les 40% de catholiques, les 20% d’évangéliques, les 20% des néo-évangélique et les 10% de musulmans et autres ?
Si vous trouver la réponse à cette question, vous comprendrez pourquoi nous sommes sur une très mauvaise pente, en ce compris, l’ISP de Bunia aussi.