[19/10, 09:40] +33 6 67 80 08 60: RDC, SOUS LA DICTATURE L’ART RÉSISTE
Mlle Falonne MAMBU LUAMBA se débrouille avec les moyens rudimentaires.
L’art étant sa passion car ayant une main souple au dessin depuis son bas âge, Mlle Falonne Mambu Luamba ne s’est jamais séparée de cette envie.
Principale cause qui l’a conduit à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa où elle poursuit sa formation en arts plastiques, option peinture.
L’art reste le seul moyen efficace, indique la jeune plasticienne, permettant à chacun de s’exprimer librement sans gêne contrairement à d’autres filières.
Elle utilise donc cette arme pour donner son opinion et laisser son cœur ou son esprit s’exprimer. Dans sa pratique artistique, Mambu tente de se créer d’autres voies à travers le travail qu’elle propose au-delà de tout ce que son école met à sa disposition en termes de contenu de sa formation.
Difficile encore pour elle de définir sa démarche ou de trouver le trait particulier caractérisant son travail, cela arrivera sûrement avec le temps, mais tout ce qui retienne son attention et son imaginaire est traduit dans ses œuvres.
Son souhait reste celui de partager tout ce qui est intéressant avec le public, partant de la forme et du fond.
L’artiste fait un effort de ne pas s’écarter de cette droite ligne.
Elle donne de la voix à la faveur de cette exposition tout en réclamant un partage égal.
Considérant son corps comme étant la première interrogation de sa vie, l’artiste peintre Mambu Luamba reste toujours attentive au côté sensualité de la femme.
Cette problématique, qui pourrait surprendre à première vue de ses toiles, elle l’évoque, pince dans l’âme, avec un message d’espoir pour le futur.
Chaque jour qui passe, une scène douloureuse vécue traverse souvent son esprit.
L’artiste raconte alors le premier choc de sa vie. Difficile de la mettre en musique, mais la jeune Mambu tente d’y surmonter.
Etant toujours à l’écoute de son cœur surtout lorsqu’elle est en phase de création d’une œuvre, comme c’est le cas pendant ses moments de résidence à Kin ArtStudio, la jeune Mambu Luamba raconte un bout de sa vie à travers les toiles. Un moyen d’expression et de défoulement.
Elle dénonce, elle traduit la peine d’une victime de violence sexuelle et surtout l’injustice constatée en la matière souvent dans sa société.
La peintre déplore cette fragilité dont serait victime la femme.
Elle estime que seuls ses tableaux peuvent constituer en tribune d’expression en même temps sa force.
Le présent travail de Mambu suscite des questionnements autour de cette démarche où elle-même se met en scène.
Encore étudiante, Mambu Luamba rêve d’une carrière impressionnante dans un monde meilleur, de tolérance, sans haine, sans injustice, etc.
Loin dans son esprit d’appartenir à un monde aux couleurs féminines. Elle se définit « Artiste ».
Patrick NZAZI
Journaliste culturel et critique d’art
(Kin artstudio)
[23/10, 12:01] Paluku-Atoka Uwekomu: Sous l’imposture, elle n’ira pas loin. Si elle force les portes, elle passera sous le rouleau compresseur que nous n’arrêtons pas, tous corrompus par le fait de notre paresse et de notre égoïsme.
Pour évoluer, aidons notre sœur à rejoindre la diaspora. Ce n’est pas une fuite devant l’ennemi : cela s’appelle « reculer pour mieux sauter ».
Si cela vous convient, nous avons un cadre dans le projet 2014 : le projet FEEC : https://projet2014.com/projets/feec