[14:05:47] lumumbaheros: LA NOUVELLE CONSPIRATION DES OPPOSANTS CONTRE KABILA
Qui a dit que les opposants congolais n’étaient ni jaloux ni haineux ? Les partisans du contraire ont raison. A l’appui de notre affirmation, les coalitions politiques d’opposition qui naissent l’une après l’autre en juillet 2014 en RDC et des alliances contre nature réalisées depuis la fin des élections couplées du 28 novembre 2011. Toutes ces initiatives de passionnés du pouvoir congolais n’ont de dénominateur commun que la volonté des opposants de supplanter Kabila, non selon la démocratie et la Constitution, mais selon eux. Ces opposants ont besoin de pouvoir et pour avoir minimisé de s’unir pour vaincre Kabila lors des élections du 28 novembre 2011, ils ont perdu le pouvoir. Mais au lieu de faire montre de la sportivité démocratique, ceux qui ne pouvaient s’unir hier pour vaincre légalement, décemment et démocratiquement n’ont trouvé bon que de tenter des alliances contre nature pour obtenir par la malhonnêteté, la ruse, la sédition et la conspiration le pouvoir. Alliances contre nature parce que ces opposants voulant la même chose et ne pouvant faire des concessions, s’humilier ou s’entendre entre eux en dehors de combattre Kabila, se sont unis, motivés par la jalousie et la haine communes, pour essayer d’évincer du pouvoir celui qui les avait battus aux élections. Cependant cette procédure même autant qu’elle étonne, elle renseigne également sur le caractère tortueux des opposants. Le bon sens et le patriotisme auraient voulu qu’ils s’entendissent avant les élections, choisissent un candidat unique à opposer à Kabila et à qui ils donneraient tous leurs suffrages pour espérer vaincre Kabila solidement implantés et appuyé par actif convainquant. C’est autant dire qu’ils ne veulent pas voir la RDC vivre en paix mais qu’ils emploient des voies détournées, fomentent des complications pour en vain troubler le pays. Mais pourquoi, après avoir commis des erreurs, ne peuvent-ils pas simplement étrenner et attendre les prochaines échéances électorales pour essayer de vaincre loyalement Kabila ?
La dernière alliance et l’ultime action, preuves des élucubrations à vau-l’eau
Sur le site de la RFI se trouve un article qui relate l’initiative d’une coalition regroupant quelques partis politiques de l’opposition dont l’UDPS d’Etienne Tshisekedi et l’UNC de Vital Kamerhe ainsi que des ONG de défense de droits de l’homme s’adressent au Président américain. Dans cette correspondance, cette coalition demande à Barack Obama de traduire le Président Joseph Kabila devant la CPI, l’accusant de crimes contre l’humanité pour avoir assassiné des membres de la secte Bundu Dia Kongo il y a sept ans dans le Bas-Congo ainsi que des journalistes et des militants des droits de l’homme comme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.
Hors d’eux et ne sachant attendre les échéances électorales pour rebondir au pouvoir, les opposants n’ont trouvé mieux que de tenter maladroitement l’assignation de Kabila à la CPI. Cependant, ce qui étonne, c’est le fait que leur nouvelle coalition n’y va pas elle-même mais elle s’adresse au Président américain pour déférer Kabila devant la CPI. Autre fait qui surprend, mais qui prouve le caractère non-neutre mille fois vilipendé des ONG de défense de droits de l’homme qui forment le caisson de grave des visées des opposants, c’est le fait que la coalition comprend aussi des ONG de défense de droits de l’homme. A supposer qu’on écroulait Kabila et que l’un des membres d e cette opposition devrait briguer le pouvoir, n’est-ce pas qu’il y aurait des bras de fer interne entre les membres de la nouvelle coalition ? Kamerhe veut autant le pouvoir que Tshisekedi. Avant la tenue des élections du 28 novembre 2011, Kamerhe était pourtant celui qui décriait le fait qu’on exaltait trop de personnes providences en RDC, une allusion claire à Tshisekedi donné pour opposant charismatique en RDC. C’est le même qui avait découragé le consensus des candidats de l’opposition, conseillant la traque des voix de Kabila par chacun des candidats dans son fief électoral, entendez, son milieu d’origine de sorte que si tous ses challengers lui privent de voix chacun chez eux, Kabila ait moins de voix et soit vaincu. La stratégie, éblouissante en théorie, n’avait brillé que par son inefficacité pratique, Kabila ayant glané de précieuses voix dans toutes les provinces considérées comme fief électoral d’un tel ou de telle autre de ses challengers.
En outre, il est surprenant que cette coalition se constitue et ne s’adresse qu’à obama pour cette assignation devant la CPI après le message de celui-ci à la RDC dans lequel des mesures particulièrement avaient été prises par lui pour rétablir la paix et la stabilité en RDC. Ce message, contenant de sérieuses menaces américaines contre les auteurs du cycle de guerres, de pillages et d’horreurs à l’est de la RDC, avait à tort été interprété par les opposants comme l’amorce sérieuse de l’apocalypse politique de Kabila. Mais lorsque des analyses de plusieurs ont démontré qu’il n’en était rien, les opposants étaient soudain devenus désappointés et troublés. C’est alors qu’à la va vite, ils ont conçu l’idée de former la coalition pour porter Obama à revoir ses mesures et à plutôt s’afficher ou sévir contre Kabila. Où est le sérieux de ces opposants, pensent-ils pouvoir berner ou suborner Obama ? Certes, ils veulent mettre à profit le fait que si les USA sont contre le pouvoir d’un pays du tiers-monde, celui-ci tombe sans autre forme de procès. Il est aussi indubitable que ces opposants versent dans la voyoucratie et baratinent comme des brutes les USA qui, c’est notoire, sont l’appui du Rwanda qui déstabilise la RDC partant des provinces du Kivu. Ils partent là donc donner des arguments ou prétextes aux pires ennemis de la RDC de l’enchaîner encore. Toute cette stupidité et inconséquence des opposants prouve aussi combien ils ne veulent pas que la situation évolue en bien en RDC pour qu’ils s’y fassent valoir comme de gros bonnets ou des sauveurs. Ils souhaitent donc que la RDC continue à souffrir en insinuant à Obama ne pas sévir contre les auteurs de l’instabilité et des troubles à l’est de la RDC.
Des chefs d’accusation
Il est dit que « dans cette correspondance, cette coalition demande à Barack Obama de traduire le Président Joseph Kabila devant la CPI, l’accusant de crimes contre l’humanité pour avoir assassiné des membres de la secte Bundu Dia Kongo il y a sept ans dans le Bas-Congo ainsi que des journalistes et des militants des droits de l’homme comme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. »
Il est manifeste que l’opposition est à bout de souffle et de tactiques pour faire tomber Kabila. Celui-ci avait-il été tuer les adeptes de Bundu Dia Kongo en personne ? La gérance de la RDC est hiérarchisée et des policiers auteurs d’exagérations ou de tueries avaient déjà subi les rigueurs de la loi. Kamerhe, du reste, est mieux placé pour déconseiller aux coalisés cette démarche car c’est lui qui avait géré ce dossier étant le président du bureau de l’Assemblée nationale à l’époque de la perpétration des faits. Pourquoi, Ne-Mwanda N’semi, le leader de Bundi Dia Kongo, ne porte-t-il pas plainte lui-même ? Kamerhe peut-il se souvenir de la façon dont il avait traité ce dossier étant au perchoir ?
Quand on parle des journalistes, on cite bien souvent Maheshe journaliste de la radio Okapi qui œuvrait à Bukavu, tué, selon toute évidence par des Tutsis du RDC-Goma. Quelle est la part de Kabila dans tout cela ?
L’auteur présumé notoire de Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana est le Général Numbi. Où est la part de Kabila…
[14:40:44] Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu: Où sont les pièges et où sont les critiques valeureuses dans ce développement visiblement intéressé ? Pour nous qui décrions le pouvoir de Kinshasa, que soutient pour sa part, niaisément, lumumbaheros, quels sont les contre-arguments ?
La critique de chaque affirmation dans le texte, balaie presque toute la critique, un texte truffé de sophismes, comme dans tout discours de colonisation, de dictature et d’imposture.
