2 pseudo-opposants


Les inepties de deux pseudo opposants

Publié le 18 septembre 2013

Deux acteurs politiques rd-congolais se proclamant de l’opposition ont débité et écrit il y a quelques jours des inepties qui ont sans aucun doute révolté la conscience des gens sensés qui ont suivi à la radio ou lu les propositions de l’un et de l’autre sur l’issue heureuse des concertations nationales qui ont pris leur vitesse de croisière et qui tendent lentement mais sûrement vers leur fin. Le premier est un député national.

Interrogé par un confrère d’une station de radio locale, il a déclaré souscrire à l’idée de la formation d’un gouvernement d’union nationale incluant les membres de la Majorité présidentielle, de l’opposition et de la Société civile. Avocat de son état cet élu de Kikwit devrait être pourtant un farouche défenseur de la constitution et autres textes qui régissent la République démocratique du Congo (RDC). Malheureusement, il s’est fourvoyé dans un argumentaire sablonneux qui doit avoir courroucé ses électeurs du 28 novembre 2011. Sa position de défendre la formation d’un gouvernement d’union nationale peut encore lui valoir des excuses étant donné que cette idée n’émane pas premièrement de lui. Il n’a servi que de caisse de résonnance de son maître à penser. Soit !

Mais là où il a étalé ses turpitudes c’est d’avoir poussé l’outrecuidance jusqu’à recommander la cooptation, par les concertateurs nationaux, de nouveaux députés et sénateurs pour, semble-t-il cimenter la cohésion nationale. Quel raisonnement bancal ! Pour un homme de droit c’est tout simplement scandaleux. Sa déclaration nous rappelle malheureusement celle d’un autre homme de droit, professeur de son état – que son âme repose en paix – qui a soutenu lors d’un débat à la télévision nationale lors de la conférence nationale souveraine que le peuple belge n’était pas souverain. Quoi ? Certains juristes congolais sont-ils si obnubilés par la boulimie du pouvoir et le goût effréné de l’argent qu’ils perdent aussi facilement leur latin ?

Nous savons tous que d’essence une assemblée législative est constituée des élus. Même à l’époque chaude de la dictature de la 2ème République mobutiste, ne faisaient partie du Conseil législatif que ceux qui étaient élus à l’issue de semblant des élections organisées par le parti-Etat. Comment comprendre qu’un député élu lors des législatives du 28 novembre, puisse proposer aux Congolais une option aussi anti démocratique et quelque peu suicidaire pour la suite du processus démocratique en RDC ?

C’est nous qui ne voulons pas comprendre que nous soyons encore loin d’aimer la vérité et tout ce qui l’accompagne.

C’est pour cela, que nous pronostiquons encore 20 à 30 ans de misère en RDC ; parce que, le congolais, prend sont temps pour tirer profit des leçons du passé.

Aujourd’hui, le nombre de députés en RDC est de 500 suivant la loi électorale en vigueur qui a fixé ce chiffre en fonction de la population par fief. Au nom de quel principe les concertateurs s’arrogeraient-ils le pouvoir de coopter des personnes pour en faire des députés et sénateurs ? Et qui nous garantit que le fait de coopter et d’augmenter le nombre de députés et sénateurs va permettre la fin du cycle infernal des guerres qui vit l’Est de la RDC ? Seul ce député peut fixer l’opinion à ce sujet.

Le second pseudo opposant qui s’est exprimé sur l’issue des concertations nationales est un ancien mobutiste invétéré qui ne se retrouve dans aucune institution du pays. Il s’étiquette de l’opposition extra-parlementaire. Dans une correspondance adressée au président de la République, cet acteur politique, interdit depuis quelques années d’exercer sa profession d’avocat pour faute lourde, propose la constitution d’un gouvernement éléphantesque au terme des concertations nationales en cours. Pour lui, le gouvernement central et les exécutifs provinciaux doivent être chambardés pour y inclure les composantes dont les membres n’y figurent pas.

A analyser de près ces deux prises de position émanant des gens qui se réclament de l’opposition dont la mission est de proposer des projets de société contraires à ceux des hommes au pouvoir, nous pouvons affirmer sans peur d’être contredit que la nation est réellement en danger. La menace, nous devons le savoir désormais, ne vient pas seulement du pays des Mille collines, mais aussi de l’intérieur. Lorsque les politiciens qui sont appelés à diriger les institutions, sont incapables de respecter la loi suprême de leur pays, celui-ci vit dans une menace permanente de dislocation. Y a-t-il une différence entre ceux qui font un putsch militaire et ceux qui le font de manière constitutionnelle?

Les deux pseudo opposants et d’autres qui pensent comme eux doivent revoir leur schéma. Nous ne pensons pas qu’il y a aujourd’hui des Congolais prêts à avaliser des voies qui les ramènent plusieurs années en arrière.

Rombaut Ot. (L’Observateur)

Nous ne connaissons pour l’heure qu’un seul projet qui peut aider à quitter la dictature qui nous est pénétrée dans les os : le Projet 2014, auquel nous invitons les congolais d’adhérer pour apprendre par la pratique ce qu’est la démocratie et la responsabilité politique.


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Auteur : Graphèle Paluku Atoka Uwekomu

I am involved in the personal and holistic development of each of my fellow citizens, and in the community, national and global development in a democratic, christian, and capitalist way. Je suis impliqué dans le développement personnel et holistique de chacun de mes concitoyens ; et, dans le développement communautaire, national et global dans une vision démocratique, chrétienne et capitaliste. Ik ben betrokken bij de persoonlijke en holistische ontwikkeling van elk van mijn medeburgers; en in de gemeenschap, de nationale en mondiale ontwikkeling in een democratische, christelijke en kapitalistische visie.

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