L’esclavage : jusque 2012…


L’esclavage demeure un crime contre l’humanité.  Très peu sont encore, dans nos pays du Nord comme du Sud, ceux qui voudraient bien y réfléchir, s’en rendre compte et agir en conséquence.

Il faut réfuser, combattre l’esclavage de toutes ses forces, de toute sa pensée, après avoir compris ce qu’il représente comme perte pour l’humanité.

La livraison suivante permet de lire comment nos compatriotes, perçoivent, vivent et discutent l’esclavagisme passé, mais aussi l’esclavagisme présent.

De : lecridesopprimes@yahoogroupes.fr [mailto:lecridesopprimes@yahoogroupes.fr] De la part de Chrysostome Tshibambe
Envoyé : lundi 15 octobre 2012 14:57
À : lecridesopprimes@yahoogroupes.fr; Chantal Meta
Objet : Re: [lecridesopprimes] Fw: Francophonie à Kinshasa, un échec patant

Il y a beaucoup de désordre dans la réflexion de mon compatriote Djamba. Pourtant, il a tout le temps de bien absorber son échec à lui; l’échec du fait qu’il a appelé au boycott du sommet de Kinshasa ou à sa délocalisation, il n’a pas réussi. Le sommet s’est bien tenu et dans les conditions très confortables. La haine est un mauvais conseiller. Quand vous haïssez le fils de Dieu, le Bon Dieu, lui, bénit davantage son fils. Le Sommet était bel et bien le sommet de la francophonie avec un thème bien précis. Ce n’était pas le sommet sur la situation de la RDC. Alors où se trouve l’échec patent? Quand on n’a rien à dire, mieux se taire. Les grands hommes savent se taire et ne parler que quand c’est nécessaire. Savez-vous que tout le tralala de l’apprenti Hollande s’est dilué dans la petite phrase de Joseph Kabila: « La RDC est fière de sa démocratie. Elle n’est pas du tout complexée par la situation de la démocratie… Nous appliquons la démocratie par conviction et pas par contrainte ». Et Abdou Diouf d’enfoncer le clou en dénonçant la pratique de deux poids, deux mesures dans les relations entre Etats dans le monde et au sein des organisations dont l’OIF. Quelqu’un qui croit qu’un pays comme le Qatar qui n’accepte aucun parti politique autre que celui du pouvoir, aucun autre média ou ong des droits de l’homme, parce qu’il a le pétrole, Hollande l’embrasse. Et avec l’appui des hommes comme djamba, il cherche à humilier le grand Congo. Heureusement, il en est sorti ridicule, et la fermété de Joseph a payé. 


De : « visitation@rogers.com » <visitation@rogers.com>
À : BRUNO KASONGA <bkasonga@yahoo.fr>; bena_kasayi@groupesyahoo.ca; Groupe Kivu <Kivu-Avenir@yahoogroupes.fr>; lecridesopprimes@yahoogroupes.fr; lafraco@yahoogroups.com; LEPOLITIQUECONGORDC <LEPOLITIQUECONGORDC@yahoogroupes.fr>; Leconfidentiel <Leconfidentielinfo@yahoo.fr>; lambertngoi@gmail.com; larenaissance2@yahoo.fr; lumb lumb <jaclumb@yahoo.fr>; bandundu.idiofa@yahoo.com; Comitato Africano Per l’Integrazione <comitato.africano@gmail.com>; Camille Ilunga <ilebek@yahoo.fr>
Envoyé le : Lundi 15 octobre 2012 7h01
Objet : [lecridesopprimes] Fw: Francophonie à Kinshasa, un échec patant

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LA CONFÉRENCE DE LA « FRANCOPHONIE » UN CUISANT ÉCHEC

LE CONGO SORT PERDANT DE LA RENCONTRE DE KIN

À gauche les mercenaires belges ; à droite le Docteur Paul Carlson, 1964

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L’OIF S’EST SERVI DU CADRE KINOIS POUR RÉSOUDRE

LES PROBLÈMES DE LA FRANCE ET SES ANCIENNES COLONIES

« CAS D’ESPÈCE, LE MALI »

PRÉAMBULE

    Les chefs d’État et de gouvernement francophones réunis pour leur XIVe Sommet ont adopté 5 résolutions à l’issue de leurs travaux. Il s’agit de :

    Il convient de noter que toutes les résolutions ont été adoptées à l’unanimité des délégations présentes, à l’exception de celle relative à la situation en RDC qui a donné lieu à la réserve du Rwanda sur deux articles. Source : XIV Sommet de la Francophonie à Kinshasa 14 octobre 2012

I.    L’ÉCHEC DU XIV ième SOMMET DE LA FRANCOPHONIE

PEUPLE CONGOLAIS,

La Zone névralgique que l’OIF a esquivé

de faire sa priorité au cœur du sommet

clip_image004    Une averse des mots et d’intention, voilà c’est que c’est la Conférence de la Francophonie de Kinshasa.  Rien n’a été sérieusement débattu pour délivrer les Congolais des tueurs qui tuent devant les Forces de l’ONU au Nord-Kivu.  Le M- 23 va se réveiller ce 15 octobre en train de rire, car le devoir de l’éradiquer a été exprimé comme un vœu pieux et renvoyé sine die aux bons soins du Conseil de Sécurité de l’ONU.  À quand la réponse de celle-ci quand on sait que Washington, chaque fois qu’il s’agit de la mise en examen du Rwanda, la Maison Blanche brandit le veto des USA pour empêcher toute résolution punitive contre les méfaits de « Paul Kagamé ».  Nous ne sommes pas encore sorti de l’auberge.  La solution pour mettre fin à l’occupation du Kivu est dans la responsabilité des Congolais eux-mêmes.  

    En sommes, cette la guerre au Nord-Kivu, qui est un conflit de la « Mafia internationale », ne finira pas avec la demande d’aide de l’étranger, ce sont les Rdéciens qui y mettront fin, sinon les femmes vont continuer à être tuée, les enfant et les hommes aussi.  J’ai mis une carte de la région pour mieux permettre aux lecteur de se faire l’idée du combat qui nous attend, la Conférence de la Francophonie qui a eu lieu à Kinshasa a été un échec pour la partie congolaise, nous restons avec notre lot des tragédies.  Que tous les Congolais comprennent que nous sommes seuls devant notre destin et nous ne serons jamais aidé par personne.  Les mines extraits au Kivu arrivent en Europe, en Amérique du Nord, en Russie, en Iran, en Chine au taux le plus satisfaisant de ceux qui les achètent clandestinement, notre allié; traditionnel l’Occident n’est pas prêt à nous aider, cessons de penser à son intervention.

Botala ba fakwa M-23 bazonzonze Nord-Kivu e gaze,

Kagamé alela RDC mabe soki azalaka Rdéciens toyebi te

clip_image005    Il importe à notre corps défendant de nous résoudre à mettre fin à ce conflit sans être caressé par des discours flatteurs comme les vociférations à récurrence de « François Hollande ».  Ce Président a fait du théâtre politique de « Haute voltige ».  N’en déplaise, l’opposition doit savoir que même rencontrée par le chef de l’État français, elle n’a pas fait des grands pas, elle a encore du chemin à faire.  Ce qui devrait la déterminer pour arriver à une victoire sans équivoque, c’est de faire profession d’éducation politique des masses en faisant la promotion d’un patriotisme responsable, celui-ci commence par préparer les esprits à démissionner « Joseph Kabila » de la Présidence de la République.  Ce même procédé doit embrasser la politique publique un discours en dirigeant son discours citoyen aux « Parlementaires ».  La raison pour dégager Joseph est simple, celui-ci fait partie du problème.  Durant onze ans, Joseph Kabila a collaboré avec ceux qui tuent les Congolais, on l’aura remarqué par sa vassalité :

  • À Paul Kagamé en bloquant le démarrage du défilé à l’heure prévue devant le Roi des Belges, Albert II, de deux heures de retard jusqu’à ce que celui-ci soit là ;
  • L’invitation en cati-mini, en janvier 2009, de l’Armée Rwandaise pour une fausse opération soi-disant « Umoja wetu » qui ne fut que la légitimation officielle de l’invasion du Nord-Kivu permise par « Joseph Kabila » ;
  • L’irruption subite des soldats rwandais, au mois de juillet 2012 au Nord-Kivu, permis de séjourner au Congo à l’insu de tous les citoyen, en fait une présence due aux arrangements interpersonnelle entre Joseph Kabila et Paul Kagamé, présence dénoncé par la MONUSCO et aboutissant par le renvoie de ces troupes qui ne sont pas réellement parties, etc.
  • L’impunité de tous les soldats venu du Rwanda et qui obtiennent un sauf conduit pour se faire protéger au Rwanda, à savoir :
    1. Jules Mutebusi ;
    2. Laurent Nkundabatware ;
    3. Bosco Natanganda ;
    4. James Kabarebe ;
    5. Bizima Karaha (Kinshasa) ;
    6. Azarias Ruberwa (Kinshasa).

    Il y a plus, mais la nécessité de rapporter ces situations e exhaustivement, mais de montrer comment « Joseph Kabila » ne mérite pas d’être celui qui est à la tête de la RDC.  On ne répare pas une faute avec un repris de justice qui a semé la faute incriminé.  Ce n’est pas à meurtrier qu’il faut confier le Ministère de la Justice, les citoyens vont se révolter car celui que l’on place devant eux est une anthologie qui exhume une mémoire triste dans les souvenirs de tout le monde.  L’échec du Sommet de Kinshasa est probant.  TV- 5, avec la performance des enguelades de François Hollande capitalise sur le succès mitigé du sommet de Kinshasa, elle va au-delà d’un simple commentaire pour rendre épais le volume d’un triste constat du côté des Congolais.  Que dit l’un de ses journaliste, « Philippe Perdrix » interrogé par « Linda Giguère » ?

clip_image006    Un journaliste français qui ne connaît l’Afrique à peine que François Hollande, Philippe Perdrix se perd dans l’éloge faux et encense « le régime de Kinshasa » en disant que la Conférence une « victoire de l’État congolais ».  C’est bien là un jugement de façade qui trompe plus qu’il ne dit la vérité.  Philippe perdrix prouve cela en alléguant que le « Président F. Hollande » a changer de ton et qu’à cause de lui, certains changements sont en train d’être faits comme ceux relatifs à la réorganisation du « Bureau des Élections’, la sinistre CENI.  Et au-delà, il soutient avec conviction que l’inauguration de la plaque de « Floribert Chebeya » dans l’enceinte du « Centre Culturel Français » est un succès du chef de l’État de son pays.  Ce journaliste rêve en couleur.  Avant le Sommet de la Francophonie est égal après le Sommet de la Francophonie.  Le Procès en Appel n’est pas accepté parce que « Justice y sera dite », c’est faux et archifaux. 

    Et dire comme Philippe perdrix l’évoque que les « Congolais sont touchés par la venue des nations francophones chez-eux », c’est faux.  Et ce dernier dans sa condescendance va jusqu’à prétendre qu’il y a là un élan de liberté et de démocratie perçue par les Congolais grâce à la Conférence de Kinshasa, c’est rêver en couleur.  Ce sont les Congolais eux-mêmes qui restaurerons ce qui est débalancé.  Ce travail est fait au jour le jour sans la France qui a une part importante dans la responsabilité de la guerre à l’Est du Congo.  Il n’empêche que la somme de toutes ces discussions de la Francophonie, à part la prudence du Canada à ce sommet, aura été un carrousel de la France qui tente de capitaliser pour elle-même et qui cherche à reprendre du poils de la bête en RDC après des déboires des années Mitterrand, Chirac, Sakozy

    Quand l’OIF confie à l’ONU les desideratum de sa conférence alors qu’elle réussit comme par une baguette magique de résoudre le problème du « Mali », Philippe Perdrix et les autres devraient être modeste, car demain le Mali sera sous l’action des décisions de Kinshasa, mais le Nord-Kivu reste un parent pauvre en protection de l’OIF et de l’ONU.  Le Français sait que quand il parle pour l’Africain, sa suggestion l’emporte sur l’homme de race noire subsaharien.  L’OIF a des problèmes à résoudre, le complexe de supériorité et la condescendance de la France sur le Continent noir.  À Dakar « François Hollande » n’a pas dit : Les Africains sont mes amis », il a plutôt dit : « Je considère les Africains comme des amis ».  Il y a nuance, car le Président Français ne dira pas cela aux Américains furent-ils noirs.

II.    NEUVAINE OF LIFE AND LIBERTY

PEUPLE CONGOLAIS,

Femme congolaise manifestant devant l’Ambassade des États-Unis

contre les élections truquées de 2011 puis brutalisées par la Police

clip_image007    Au moment où j’écris ces lignes à votre intention, il se dit une messe aux États-Unis d’Amérique avec comme centre de prière la « La Vie et la Liberté ».  Cette célébration eucharistique est retransmise par la chaîne catholique des USA, la fameuse « EWTN » de Mère Angelica.  C’est dans le « National Shrine of the Immaculate Conception » que cet événement a lieu, en ce dimanche 14 octobre 2012.  Le célébrant est l’Archevêque de Baltimore, Monseigneur William E. Lori.  Comme de tous les temps, le discours américain depuis le 4 juillet 1776, jour de la « Déclaration de l’Indépendance », est un thème de « Droits et Liberté ».  L’Amérique est fondée sur la proclamation de la personne humaine comme centre d’intérêt de toute action nationale, de toute entreprise communautaire, de toute initiative individuelle sans contrainte, de toute communication interpersonnelle raisonnée et garantie par la le juste milieu incarné par la règle d’or embrassant toute la vie citoyenne au cœur des États-Unis.

    Ailleurs dans le monde on peut reprocher aux Américains ceci ou cela en rapport avec la disparité du partage de la richesse de la nationale, il n’en reste pas moins vrai que dans cette même Amérique, vibre chez tous une âme portée vers l’atteinte de ces buts.  Quand on regarde comment les États-Unis sont nés et l’évolution de ce pays dans ses convulsion de développement, force est de constater que le discours de « Droit de l’homme » n’a pas été abandonné, les Américains renouvelle leur foi dans la nation et continuent à espérer l’établissement de cette « République » que leurs ancêtres ont rêvé.  Durant l’homélie de « Mgr William  » E. Lori », plusieurs référence ont été faite à Thomas Jefferson, à Abraham Lincoln, à JF. Kennedy et à Martin Luther King.  Chacun de ces noms avait sa part de sens commun dans le sermon du Prélat.  L’Évangile aidant, le rappel de ces noms ont fait bon ménage avec la « Parole de Dieu » et les « Principes Fondamentaux » des États-Unis, à savoir :

  1. To defend the Human Right (Défense des Droits humains et de l’homme) ;
  2. To defend the Human Dignity (Défense de la dignité humaine) ;
  3. To preserve the Life and Liberty (Préserver la Vie et la Liberté).

Rafle des Belges à Élisabethville dans raison qui vaille

clip_image008    Le XIV Sommet de la Francophonie s’est tenue dans la controverse et l’improvisation du thème.  En arrivant à Kinshasa, les Délégués des différents pays ne savaient pas de quoi ils allaient parler, tous étaient préoccupés à s’inventer un exutoire argumentaire pour s’expliquer aux Congolais le pourquoi du maintien de ce Sommet décrié et refusé par 90 % des leurs.  La puissance des États comme la France, le Canada, la Suisse, la Belgique a prévalu sur le desideratum de la tenue du Sommet de la Francophonie à Kinshasa.  Ce faisant, chaque chef de Délégation, à savoir, Président, Premier Ministre et Ministre ont adopté une attitude de nervosité pour amadouer la déception des masses à la suite de la venue non-prévue de « François Hollande » si l’on se réfère à ses déclarations faites au cours de la campagnes électorales. 

    Dès lors, toutes les Délégations, en dehors de celles du Rwanda, ont cherché à se dédouaner de la responsabilité de la faiblesse constatée chez-eux par rapport à la coopération qu’ils ont avec le régime de Kinshasa.  Ce donc la nervosité qui a été choisi comme option pour s’adresser à la Conférence de l’OIF.  Il s’est agi d’adopter pendant les discours et les interviews d’un ton réprobateur contre le gouvernement Kabila en prenant soin de dire les mots que les Congolais veulent entendre.  Or, dans le fond de la problématique, c’était plus du théâtre joué sur la plate-forme de la rencontre qui vient d’avoir lieu dans la capitale congolaise.  Dans le fond, le vrai problème n’a pas été abordé.  Comme aux Nations-Unis, au début de ce mois, l’Organisation de la Francophonie a évité de traiter du vrai problème crucial pour lequel les Congolais ont pensé que le forcing de tenir une Conférence à Kinshasa serait bien l’unanime entente de « prendre des fermes résolutions pour mettre fin à la guerre au Kivu », particulièrement au Nord-Kivu.

    La conférence du XIV ième Sommet n’a pas dit mot sur la façon d’intervenir directement et de mettre fin à la guerre qui sévit en RDC.  Tous le souci des orateurs intervenants aura fait plus des places aux problèmes qui ne touchent pas de plein fouet la crise congolaise provoquée par les pays voisins.  L’OIF, comme « Joseph Kabila » n’ont pas cité le « Rwanda » qui organise la mort et la dispersion du peuple congolais en procédant tout simplement par son extermination pure et simple.  La conférence de la Francophonie aura été une parodie des condamnations sans suite.  Que peut-on dire aux populations qui sont sous la coupe du rouleau compresseur du M- 23 au Nord-Kivu comme cela a été pour la République du Mali face à sa population qui croupit sous l’occupation de l’AQMI qui signifie « Al Qaeda du Maghreb Islamique ».

    L’échec est bel et bien là.  Dans les années ’90, les problèmes du type de ceux qui ont cours au Nord-Kivu ont été résolu vite, les États-Unis, l’Union Européenne, l’ONU se sont impliquées dans la guerre en Ex-Yougoslavie.  À la vue de la mort des « victimes Srebrenica », le monde occidental s’est indigné, il a pris des décisions très rapide et a organisé des rencontres en sens divers pour arriver à la fin des confrontations militaires.  La « Rencontre de Dayton », celle au cours de laquelle on a vu Slobodan Milosevic, le Serbe, Ibrahim Rugova, le Kosovar, Madeleine Albright et les plénipotentiaires américains du Département d’État des Affaires étrangères et de la Défense Nationale des États-Unis, les Délégués européens venus de France, de Grande Bretagne, de Russie et ainsi de suite, fut un des moments fort de l’unanime intention de la Communauté internationale d’arrêter les massacres en Ex-Yougoslavie.  Et lorsque les résultats semblaient mitigés, ce sont les bombardements et les armées occidentales qui ont pris le relais à l’échec des négociations.

Cette belle devise m’a été donnée par Augustin Dokolo dans mon enfance :

Qui dit Dokolo est pour le Congo pourquoi pas qui Djamba est pour la RDC !

clip_image009     La Francophonie, à travers laquelle on a entendu un discours d’un « Abdou Diouf » pérorer la solidarité entre États membres, n’est pas arrivée à s’entendre sur la nécessité de faire bloc pour arrêter la guerre au Congo avec les moyens de sa puissances.  On le voit tout de suite à la lecture du communiqué final, celui-ci ne met nulle part l’urgence de venir en aide militaire pour stopper le plus grand massacre qui se perpètre à l’Est de la RDC voilà bientôt vingt ans.  Par ailleurs, la Francophonie a été incapable de nommer le « Rwanda » comme étant l’épicentre du massacre sans répit des Congolais à l’Est de leur pays.  Il nous suffit de relire le Communiqué final et nous y lisons des intentions, celle qui sont dans le Préambule.  Qu’Est-ce que cela a comme effet pour soulager directement la souffrance des Congolais du Nord-Kivu ?

  • En quoi les pays Francophones, dont la plupart sont africains, sont outillés à lutter contre la piraterie maritime ? ;
  • Quels sont les dispositifs technique et les moyens pratiques des pays d’Afrique pour se prévaloir d’avoir une capacité de contrôle sur les extractions par les industries minières des pays occidentaux, de la Chine et de la Russie, lesquelles industries fomentent les guerres et financent les rébellions comme en RDC devant la MONUSCO, l’ONU et hier en face de la MONUC ? ;
  • À quoi rime les termes résolutions des crises, de sortie de crise et de consolidation de la paix si toute la vocabulistique de la Conférence n’a pas su identifier par un langage clair les cibles de ces intentions dès lors que l’on sait que l’OIF a peur de nommer le Rwanda autant que Joseph Kabila et l’ONU l’ont démontré à l’Assemblée Générale de l’ONU ?
  • La résolution sur la crise en RDC se focalise sur quelle priorité quand on sait que pour le Mali, le Président français a demandé la guerre aux pays de la CDEAO et a obtenu avec le cours des États membres de cette République, la permission des Nations-Unies pour attaquer l’AQMI dans les territoires qu’il occupe ?

    Voilà qui devait faire réfléchir les compatriotes plutôt que de se laisser caresser parce ce qui a semblé être des reproches humiliantes à « Joseph Kabila ».  Car, en politique, le cinéma est permis.  François Hollande pouvait avoir bien rencontre « Joseph Kabila » à l’Ambassade de France ou vice versa chez ce dernier.  Ce qui passe à l’écran de la télévision n’est pas nécessairement ce qui se passe dans les coulisses du pouvoir.  Le XIV Sommet de la Francophonie, malgré quelques aspects positifs, est en gros un grand échec, car il n’a pas permis de redonner l’espoir de la fin de la guerre au Nord-Kivu en donnant un échéancier précis des opérations de restauration de la paix comme la décision d’attaque l’AQMI par la France et la CDEAO a été voté.

    La Conférence de la Francophonie aura été un récital de beaucoup des mots qui font plaisir aux oreilles des Rdéciens, c’est tout.  Cette Conférence est un peu la chanson de « Simaro » intitulée « Biso nioso basi ya Makango » de 1967 relativement à une phrase qui stipule qu’on ne peut pas espérer dans le mari d’un autre son époux, car cette relation là est comme un séjour sur un lit d’hôpital.  Et cette phrase est énoncé comme suit : « Mobali azali mbeto ya lopitalo na wela nini e e e ».  C’était beaucoup des mots sans lendemain, c’est-à-dire des discours qui ne fixe pas la fin de la souffrance des masses.  Kinshasa aura servi de lit d’hôpital à d’autres patients qui ont usé de ses installations hospitalière et parmi des malades, c’est le « Mali » qui s’en est tiré à bon compte.  Simaro avait raison.  En tout cas, pour dépasser ce sujet, force est de reconnaître que ce que les Congolais demandent à la Communauté des Francophones et à la Communauté internationale n’est pas un cadeau de la générosité de la France et de l’OIF, il est impérieux pour ces polarités qui coopère avec la RDC de montrer la justice de leur bon sens.  Pas vis-à-vis du régime, amis vis-à-vis du peuple congolais.

    Les États-Unis, par la « Neuvaine » que leur nation commence aujourd’hui, par l’« Église catholique » de pays, est une démonstration que les Américains restent fidèles à l’histoire de leur émergence comme nation et comme peuple.  Il en va de soi pour tous les peuples puisque l’esclavage, la colonisation sont des inventions humaines.  Partant, il est mal vu de se rendre compte que ces nations qui sont venues à Kinshasa n’ont pas pris une ferme résolution contre la criminalité au Kivu avec le même ton que celui du Mali.  À Goma, on peut toujours continuer à rêver pendant qu’au mali les actions concrètes vont être engagées.  Il est bon de proclamer le droit de l’homme dans le cadre comme l’OIF avec la conviction de dire un discours juste au peuple visité comme les États-Unis le font pour eux-mêmes, c’est-à-dire aux États confédérés en son sein.  Dire que « la situation des Droits de l’homme et les libertés sont inacceptables au Congo » et finir la conférence en queue de poisson sans se résoudre à mettre fin à la guerre du Kivu, c’est de la « Démagogie internationale » à Kinshasa pour plaire aux oreilles des Congolais.

II.    IL Y A DEUX FRANCOPHONIES

PEUPLE CONGOLAIS,

Quiconque connaît l’histoire du Congo comprend cette

photo sans parole, le Congo un site de l’exploitation

clip_image010    La fin de la Conférence de Kinshasa montre que l’OIF est une Organisation à deux têtes.  « Il y a deux Francophonie », l’une composée des anciens colonie de la France et l’autre des pays non affiliée à République française par l’histoire directe à son Empire. » Le Sommet de Kinshasa vient de le faire voir et celui-ci aura servi de salle d’urgence sélective pour les problèmes dont les médecins politiques de cet organe devaient juger de la priorité des soins.  Comme je l’ai exprimé ci-haut, je redis autrement que l’OIF a fait le travail de médecin sans frontière avec comme Hôpital de campagne Kinshasa.  Et ce faisant, ce point de vue inspiré par la chanson de Simaro que j’ai évoqué demeure fondamentalement vrai à ma connaissance.  Je me répète autrement par cette formulation :

    « Durant le Sommet de l’OIF, Kinshasa était comme un lit d’hôpital qui n’appartient à personne mais à tout malade que le médecin dirige vers un numéro de couchette du pavillon correspondant au bulletin médical en rapport avec le diagnostic.  Les malades cette fois-ci était le Mali et non la RDC, car les médecin de l’Organisation se sont pas à l’unanimité sur son cas que sur celui de la République Démocratique malade de la peste comme dans la Fable de « Jean-de-la-Fontaine ». Source : Djamba Yohé, le 14 octobre 2012.

    Pourquoi le « Mali » et par la « RDC ».  Quel est ce territoire qui est le plus exsangue depuis des décennies.  On peut voir par les photos que j’ai placé en exergue ce que vivent les Congolais depuis plus de cinquante ans.  Si ce ne sont pas des mercenaires occidentaux, ce sont les ONGs qui viennent, mais la fin de mission de tous ces intervenants ne signifie pas la fin des conflits.  Tout a l’air que l’on vient au Congo pour pérenniser la souffrance du peuple.  Dans les années ’60, les États-Unis on défendu bec et ongle la notion de la « Démocratie » contre le monde « Communiste » qui n’en était pas un.  La première démocratie de l’Afrique noire, la RDC a fait les frais des invectives entre Washington et Moscou.  Les batailles de la guerres froides se sont faites au Congo et des millions de personnes y ont laissé la peau.

    Toutes les constantes que ces interventions ont générées, ce sont des impositions des individus que le peuple n’a pas élu pour gouverner la RDC.  Les élus de 1960 ont été chassé par quelqu’un qui n’avait jamais donné de sa voix dans la marche du Congo-Belge vers son indépendance.  L’Amérique étasunienne, l’Europe belge et française ont démoli la démocratie congolaise des origines au point qu’aujourd’hui, la propagande est train de faire croire aux Congolais que la « Démocratie » commence avec la fin de l’occupation du Congo en 1997 et surtout avec l’imposition de Joseph Kabila comme Président.  Tout cela est pure invention.  Il faut plutôt dire que le Congo est modulé par les puissances extérieures qui éliminent l’élite d’une bonne gouvernance en promouvant la pègre au pouvoir.  « Bill Clinton » a chassé « Mobutu Sese Seko », un autre protégé des USA dans les années ’60 avec le prétexte d’inaugurer une ère nouvelle de la démocratie.  La réalité montre autre chose, Washington, Paris et Bruxelles ont chassé l’élite loin du pouvoir en intégrant dans les mécanisme de l’État congolais des parachutés.

Pourquoi ce traitement ? Il y a deux Francophonies,

Il y a deux ONU, il y a deux Belgiques, deux Frances

Il y deux Unions Africaines, tout est double à la RDC

clip_image011     Joseph Kabila n’est connu de personne et n’est revendiqué par aucune tribu.  La Conférence de la Francophonie avait pour but d’organiser ses assises à Kinshasa pour légitimer « Joseph Kabila », car dans les jours qui viennent, la RDC sera confronté à un imprévu constitutionnel.  Autrement dit, si le Congolais n’y veillent pas, la fin du XIV Sommet de la Francophonie va devoir paraître à Joseph Kabila comme une permission de pouvoir maintenant opérer les changements qu’il souhaite à sa guise, car les caméras ne seront plus focusé sur Kinshasa, TV- 5 a joué à la démagogie, elle est rentrée chez-elle en France.  Bientôt, Joseph Kabila sera l’invité de l’Élysée, on ne sait pas trop bien ce que François Hollande a organisé avec son hôte.  Il est faux de penser que le chef de l’État français n’a pas rencontré ce dernier.  Ce faisant, la vigilance des Congolais doit devoir construire ses zones de contrôle du pouvoir gouvernemental et parlementaire sur le régime en place.  Joseph Kabila sera maintenant tenté de modifier la « Constitution » pour prolonger son mandat au-delà de la limite entrevue par la « Constitution », on n’en a vu avec le mode de scrutin tel que les « Boshab » l’ont traficoté.

    Avec l’image que la Conférence de la Francophonie a donné, les Congolais ont été servi par les colère publique de « François Hollande » dont la plupart a considéré comme des remontrances en oubliant le cinéma des coulisses du pouvoir.  La France et la Belgique, en ce qui me semble d’après les observations que j’ai faites, sont des pays qui ne sont pas prêts à envisager le changement à la tête du régime de Kinshasa.  Au demeurant, on peut tout bonnement penser que l’impasse de la crise au Congo leur sert très bien à certains égards.  Car, si le Congo peut entrevoir d’envisager son envolée sans leur médecine et leur conseil politique, ce sera-là une grande perte de contrôle sur territoire au dessus duquel Paris et Bruxelles obtiennent des faveurs à la suite de la faiblesse du gouvernement.

    Car, il n’est pas dans la tradition occidental d’accepter de perdre du terrain sans se battre, c’est cela qui prévaut pour le « Mali ».  Paul Kagamé est sous contrôle de l’Occident, on ne veut pas l’obliger à se ranger comme on l’a fait pour « Slobodan Milosevic » ou comme on l’a fait pour Kadhafi.  Le Congo est loin d’être un cas de perte d’influence de Paris et de Bruxelles, ces antennes directes de l’OTAN.  Or, cette assurance n’est pas de bonne augure, car on ne sait pas quelles sont les forces négatives souterraines qui développent leur implantation dans la région du « Nord-Kivu », espace régionale de la RDC au-dessus duquel les pirates des pays de la Corne de l’Afrique prêtent leurs services à la soldatesque de Paul Kagamé qui tuent et massacre les Congolaises et Congolais.  Fondamentalement, l’analyse logique du déroulement du « Sommet de la Francophonie à Kinshasa » montre que « François Hollande » a voulu résoudre le problème du « Mali » étant donné que ce pays-là, de la zone CFA, est une État fédéré à la France d’après les Accords de la Communauté de l’Entente organisée par le « Général De Gaulle » depuis autour de 1959.

clip_image012    La RDC a prêté son espace.  Le Canada et le Québec sont des États Nord-Américain qui doivent beaucoup apprendre, ils étaient dans le Royaume de la France qui a, d’ailleurs, fait ombrage à la Belgique.  François Hollande à Kinshasa était lui-même « SM François 1er » comme à l’époque de « Charles Quint » dans cette Europe des guerres qui ont sévit pendant des siècles sur le vieux continent.  Nous Congolais, nous n’avons qu’à nous faire confiance à nous mêmes.  Les Déclarations du Communiqué final peuvent nous flatter, mais elles ne décident rien qui vaille et qui soit obliger de donner le résultat par rapport au Kivu, au Nord-Kivu et à tous les problèmes du déficit de la démocratie.  Il y a présentement :

  1. Deux Francophonies, l’une exclusivement propriété de France  et l’autre qui est fourre tout avec concentration d’exercice de contrôle de la RDC dont l’Hexagone ambitionne et revendique la préemption ;
  2. Il y a deux ONU, l’une qui décide rapidement pour attaquer la Côte d’Ivoire, la Libye et l’Ex-Yougoslavie et l’autre qui sort, par Washington, Londres, Paris le droit de veto dans les affaires des agressions congolaises ;
  3. Deux Communauté internationales, l’une qui s’indigne de la mort massive de deux personnes et l’autre qui ignore la mort de plus de six millions d’êtres humains ;
  4. Deux Unions Africaines, l’une favorable à tous les États africains et l’autre hostile aux Congolais qui se traîne les pieds en RDC et boudent les bonnes solutions proposées pour restaurer un État de Droit au Congo comme « Blaise Campaoré » qui ajoute son nom à celui de « Jacob Zuma » dont on connaît la connivence lors des dernières élections de novembre 2011, etc.

    Je ne minimise pas la mort de deux personnes, je m’étonne de l’indifférence affichée par le monde entier et le Conseil de sécurité sur la perte de plus de six millions de Congolais.  En d’autres mots, pour toutes les Organisations à vocations internationales qui fonctionnent pour les peuples de la terre, il y a deux polarité d’appréciation, l’une qui s’applique à l’ensemble de la terre et respectant Charte et Conventions et l’autre privant la RDC de ces considérations juridiques parce que le Congo est une zone du monde à laquelle il ne faut pas trop accorder la solidarité de proximité.  On ne me contredira pas, la résolution de mettre fin à la rébellion au Mali montre bel et bien qu’il y a deux Francophonies, deux ONU, deux Communautés internationales, deux Union Africaine.  la preuve pour cette dernière, l’Afrique du sud témoigne d’une adversité politique sans pareille contre la RDC, elle est ce pays qui a équipé les agresseurs du Congo sans répit et c’est elle, surtout avec ses militaire de la MONUC et de la MONUSCO qui a le plus violée les femmes en RDC.  Bien sûr, les Français sont aussi dans cet ensemble, mais ils new sont pas en prison une fois retournés en France.

PS : pour mémoire : Qui dit Dokolo est une publicité qui remonte aux années 1963-1967.

Djamba Yohé,

Gaston-Marie F.

Le Congolais de l’Atlantique Nord,

Ottawa, le 14 octobre 2012,

Canada.

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Auteur : Graphèle Paluku Atoka Uwekomu

I am involved in the personal and holistic development of each of my fellow citizens, and in the community, national and global development in a democratic, christian, and capitalist way. Je suis impliqué dans le développement personnel et holistique de chacun de mes concitoyens ; et, dans le développement communautaire, national et global dans une vision démocratique, chrétienne et capitaliste. Ik ben betrokken bij de persoonlijke en holistische ontwikkeling van elk van mijn medeburgers; en in de gemeenschap, de nationale en mondiale ontwikkeling in een democratische, christelijke en kapitalistische visie.

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