La détruction de nos tribus ?


Des cris nous viennent des Kivu, comme toujours.  Ne méritent-elles pas notre attention ?  Ne sont-ce pas là des sentinelles qui préviennent du danger ?  Nous, population congolaise, y réagissons-nous correctement, efficacement ?  Que pourrions-nous faire de mieux ?

La liquidation des nos tribus est-elle possible ?  Aux dires de certains analystes nord-kivutiens, l’imposture s’organise pour casser le pouvoir des chefs coutumiers en vue d’une déstructuration de l’autodéfense des autochtones kivutiens, d’une liquidation de nos tribus pour laisser place à la domination tutsi.

Avec les villes et communes, plus aucuns chefs, dits coutumiers, n’aura droit à la parole quant à la question d’occupation des terres.  Ce faisant, l’installation des rwandais et autres étrangers continuera à se faire plus aisément et progressivement l’équilibre allochtones-autochtones passera en faveur des allochtones et le tutsi land – imaginaire ou réel – pourra ainsi être mis en place définitivement.  Quand les autochtones se réveilleront, ils seront déjà tous, si pas tués, à tous les moins relégués dans les brousses, dans les villages éloignés des mégapoles citadins.

Que pouvons-nous faire concrètement pour conjurer le mal ?

Le Projet 2014 propose

Action

Description

Une évaluation du danger

Le tutsi land (Empire hima-tutsi) est-il un projet réel ou bien le fruit de la paranoïa chez nous congolais ?
S’il est un projet réel : qui en est l’auteur, quel en est le contenu et à quel stade de son exécution en sommes-nous ?  En quoi est-il un danger pour nous congolais ?  Le cas échéant, comment pouvons-nous conjurer le mal avec succès, près de 40 ans après l’élaboration dudit projet ?
La balkanisation du Congo est-elle réellement un projet d’un groupe quelconque ?  Qui en est l’auteur ?  Quel en est le contenu ?  Quels intérêts congolais cette balkanisation menace-t-elle ?  Si cette menace existe véritablement, quels dispositifs avons-nous mis en place, sommes-nous entrain de mettre en place ou mettrons-nous en place pour contrer les forces du mal identifiées ?

Elaboration d’une stratégie d’évitement ou de suppression du danger

Une fois le danger bien circonscrit et étudié, nous serons à même de mieux élaborer une ou plusieurs stratégies pour le contrer d’en face en le supprimant ; ou bien, pour le contourner en revoyant ces effets ailleurs, hors de notre territoire !
Notons que plusieurs stratégies échouent glorieusement :
1. la composition avec les hutus pour combattre les tutsi ensemble en RDC et au Rwanda ;
2. le renvoie de tous les banyarwanda d’où ils sont venus : au Rwanda et au Burundi ;
3. la distraction de l’Occident, pour lui ravir son hégémonie politique mondiale actuelle ;
4. le travail en synergie avec le monde musulman extrémiste pour terroriser et ainsi éloigner les ennemis du Congo ;
5. l’instrumentalisation de la diaspora congolais à l’Occident pour dissuader ce dernier de continuer son projet néocolonial ;
6. etc.
Dans le cadre du Projet 2014, quelque soit l’effectivité ou la non-effectivité de la menace (Empire hima-tutsi, balkanisation) ; nous, dans le cadre du Projet 2014, constatons que nos leaders actuels sont véreux, non fiables, incompétents, sans vision digne d’un pays comme la RDC.  La conséquence en est une médiocrité innommable dans leur gestion de l’Etat, leur trahison permanente de nos intérêts.
Nous proposons de ce fait une approche responsable qui procède par les étapes suivantes :
1. la correction de nos propres turpitudes par une disqualification démocratique des leaders véreux que nous avons erronément commis à la gestion de la chose publique, pour les remplacer par des hommes faits, propres à toute bonne œuvre, patriotes et compétents, préalablement identifiés et mis à l’épreuve ;
2. la conduite de destiné de la nation par projets ; pour conjurer la médiocrité qui caractérise tous les régimes que nous avons eu depuis 1960 jusqu’aujourd’hui.
Pour que cela se fasse, il faut que les congolais s’engagent, se mettent au travail, se lèvent !

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Auteur : Graphèle Paluku Atoka Uwekomu

I am involved in the personal and holistic development of each of my fellow citizens, and in the community, national and global development in a democratic, christian, and capitalist way. Je suis impliqué dans le développement personnel et holistique de chacun de mes concitoyens ; et, dans le développement communautaire, national et global dans une vision démocratique, chrétienne et capitaliste. Ik ben betrokken bij de persoonlijke en holistische ontwikkeling van elk van mijn medeburgers; en in de gemeenschap, de nationale en mondiale ontwikkeling in een democratische, christelijke en kapitalistische visie.

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