Une indépendance qui tuera l’imposture


Exténué, nous proposons l’indépendance, stratégique, de l’Ituri et de tout ceux qui croient comme nous qu’il faille forcer les traîtres à l’abandon de leur folie.

Nous ne pouvons en effet continuer à accepter que certains, collaborant avec l’imposture, acceptent de tuer, de subjuguer leurs propres compatriotes.

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[15:00:30] MM: Bonjour Papa!

[15:00:47] MM: Comment vas Bruxelles?

[15:03:51] GPAU: Bien, mon fils!

[15:03:55] GPAU: Et toi ?

[15:04:25] GPAU: Je constate que tu n’as pris que deux fichiers !

[15:04:35] GPAU: Quid du troisième ?

[15:06:55] MM: Suis entrain de télécharger tout les trois fichiers

[15:08:50] GPAU: En as-tu déjà reçu deux ?

[15:11:30] MM: Oui, j’ai avec moi, le fiche de rentabilité, grilles d’analyse, fiche-projet et le statut

[15:21:29] GPAU: super !

[15:21:43] GPAU: Qu’attends-tu pour remplir les fiches ?

[15:22:18] GPAU: Si tu as des questions tu me les poses directement et pas à la fin quand des fautes sont déjà cumulées !

[15:24:33] MM: Ok c’est bien je veux commencer à remplir ça ce soir, et dès qu’il y a de choses qui ne marche pas je vous ferai toujours signe

[15:25:19] MM: Et le cout final de la dite projet vs voulez qu’on estime en combien le montant global?

[15:26:36] GPAU: Ce n’est pas l’argent qui manque sur terre ! Ce sont des projets rentables bien présentés qui manquent !

[15:28:45] GPAU: Il est vrai que si vous gérer 1000$ par an et que vous demandez 100000 pour l’année, on dira tout de suite non ! On préfère que vous fassiez vos preuves avec 10000 par exemple d’abord, avant de passer à 100000 et puis après à 1000000 ! Il n’y pas de limite à ce qu’on peut vous donner pour un projet clairement rentable !

[15:30:36] MM: Ok c’est bien compris, je veux y travailler vous aurez la suite

[15:31:50] GPAU: Quels projets avez vous en tête ?

[15:32:07] GPAU: Je peux vous conseiller ou vous déconseiller certains !

[15:35:08] MM: En présent nous pouvons faire l’agriculture périurbaine de la ville de Bunia en prenant les déchets du marché centrale comme des engrais naturelles pour humifier les champs par exemple

[15:36:08] GPAU: L’accroissement de la productivité a déjà été évalué ?

[15:37:19] GPAU: Ma famille a cultivé beaucoup de manioc dans la ville entre 66 et 82 et elle a engrangé beaucoup d’argent de cette initiative.

[15:38:08] GPAU: Nous avons cultivé beaucoup de haricot et de maïs à Ugudo près de Nioka : cela nous a rapporté plus que le café !

[15:39:03] GPAU: C’est grâce à cet argent que j’ai pu terminer des études d’ingénieur civil électricien à l’UNIKIN avant de venir poursuivre des études doctorales en Belgique…

[15:41:53] GPAU: Nous avons travaillé sans engrais à l’époque… Nous avons cultivé des légumes aussi derrière le camp militaire, dans une vallée, sans engrais : radis, carottes, céleris, bananes sucrées, etc. Tout cela donnait très bien, mais la clientèle locale n’était pas suffisante à l’époque et certains cas de vol ne nous permettaient pas d’étendre l’activité, à moins de construire pour une sentinelle dans le champ !

[15:43:47] MM: Je vous ai suivit avec beaucoup d’intérêt Papa

[15:46:27] MM: L’accroissement de la productivité a déjà été évalué par moi et un ami, et c’est grâce à culture de tomate que nous continuons à faire nos études et je vous en pris que c’est très rentable

[15:49:04] MM: D’ailleurs actuellement la tomate qui alimente la ville de Bunia, vient de l’Ouganda et Kasindi dans le nord kivu, et cela coute extrêmement cher, et ces commerçants amènent ça dans sites plus proches de la ville de Bunia tel que Mungbwalu, Tchomia et voire d’autres coins.*

[15:49:37] MM: L’engrain on peut ou pas utiliser.

[15:52:58] MM: Mais rien n’empêche qu’on puisse cultiver le manioc, on peut aussi faire le système agrofosterie en associant le manioc avec d’autres cultures qui sont plus rentable

[16:01:11] GPAU: Je ne suis pas contre les engrais. A Ugudo (Abibarem=la concession familiale que nous sommes entrain de remettre en route avec mon grand-mère Paul et mon neveu Christian) nous utilisons la bouse de vache et la paille comme engrais. Cela donne de très bons résultats.

Nous avions 12 à 14 tonnes de haricot et maïs par an !

[16:01:31 | Modifié (16:01:38)] GPAU: Et 6 tonnes de café décortiqué par an !

[16:03:10] GPAU: Je t’apprends que j’ai déjà une relation prête à nous vendre des machines agricoles de la chine. Bien plus, je peux trouver des partenaires ici en Belgique aussi pour la fourniture de matériels agricoles.

[16:03:46 | Modifié (16:04:03)] GPAU: Avec les fiches remplies tout ce que tu dis deviendra très clair et précis.

[16:04:26] GPAU: Ne perdons pas de temps : allons droit au but !

[16:05:23] GPAU: J’ai demandé au district de m’offrir 10000 ha pour construire un village modèle dans l’Ituri, 4 ans après, j’ai eu comme réponse qu’il me faut une autorisation de la présidence.

[16:06:40] MM: ces gents là sont très complexés parfois, avec beaucoup de blocage fiscale

[16:07:55] GPAU: Qui ?

[16:08:13] GPAU: Ceux du district ou ceux de la capitale ?

[16:08:30] MM: Nos autorités locales

[16:09:04] GPAU: Ah bon !

[16:09:22] GPAU: Qui est aux arènes maintenant ?

[16:09:40] GPAU: Est-il abordable, accessible ?

[16:09:48] GPAU: Tu sais me trouver son numéro ?

[16:11:39] MM: Actuellement c’est Freddy Bosomba Ileo qui est le commissaire de district et son numéro je peux fournir d’effort d’avoir ça

[16:12:33] GPAU: Il vient d’où celui là ?

[16:12:40] MM: Mais il est très abordable actuellement, car avant c’est le gouverneur Auchai qui le faisait devenir difficile

[16:12:48] GPAU: Vous acceptez encore des étrangers pour diriger l’Ituri ?

[16:13:04] GPAU: Est-il intégré en Ituri ?

[16:13:44] GPAU: Arrêter de prendre les gens d’ailleurs à la direction de notre district.

[16:14:53 | Modifié (16:15:04)] GPAU: Il y a plein d’iturien capable pour s’occuper de la gestion de notre district. Je suis triste non pas que je n’aime pas les gens d’ailleurs… Mais que logiquement, je crois que pour diriger l’Ituri correctement, il faut être le meilleur des ituriens !

[16:15:11] GPAU: Sinon, cela n’a pas de sens.

[16:15:54] GPAU: Arrêter ces irresponsabilités ! Personne n’a le droit de nous imposer une personne qui n’est pas des nôtres !

[16:16:11] GPAU: C’est pour cela que nous ferons un pas avant, deux pas en arrière !

[16:16:38] GPAU: Un mercenaire vient piller et s’en va : nous restons appauvris !

[16:19:01] MM: C’est grave papa, tous ces agents vient de Kinshasa, nommer par le Président

[16:19:23] MM: on sait quoi faire

[16:19:52] GPAU: Dites à mes frères qui le désire que nous pouvons changer cette situation définitivement avant décembre 2012 !

[16:19:58] MM: si vous essayer de faire de marche on vous arrête ou bien on tire sur vous

[16:20:17] GPAU: Il suffit de faire pression sur nos parlementaires, officiellement et de façon organiser.

[16:21:55] GPAU: Toutes les ONG convoquent les parlementaires et les chargent de signifier au ministre de l’Intérieur que l’Ituri n’en veut plus de non-ituriens pour diriger l’Ituri.

Si le ministre prend la chose à la légère, nous demandons à l’ONU, stratégiquement, l’indépendance : officiellement !

[16:22:19] GPAU: L’Ituri peut devenir indépendant quand il veut : nous sommes plus de 500000 personnes !

[16:22:48] GPAU: Nous commandons à nos parlementaires de rédiger les documents nécessaires à introduire à l’ONU.

[16:24:01] GPAU: Jusqu’à ce que Kinshasa reconnaisse nos droits à l’autodétermination, nous évoluons en dehors de la RDC. Quand Kinshasa se rendra, nous revenons dans notre Congo et je pense que cette expérience profitera au reste du Congo aussi.

[16:27:23] MM: C’est bien de faire la pression sur l’ONU comme ça l’Ituri peut devenir autonome

[16:28:19] MM: car actuellement dans toute institution étatique ou paraétatique, les chefs c’est ne sont que des étrangers

[16:29:34] MM: Même dernièrement pour faire les études des impactes environnementaux du pétrole dans le lac Albert, il y a dans gens qui sont venus de Kinshasa, Ouganda pour faire ça

[16:30:43] MM: Au moment où sur place il y a des intellectuelles pointus pour faire ça, même pour préparer des nourritures on prend des ougandaises, c’est grave

[16:35:35] GPAU: Les gens s’amusent un peu trop dans la RDC. Si l’Ituri veut respecter sa tradition de sérieux, il ne faut pas y aller du dos de la cuillère : ils sont nombreux qui seront d’accord avec nous, même dans l’Ouest, que certains veulent à tort prendre pour nos ennemis. Tout le monde veut que le congolais soit respecté. Les leaders politiques du moment, que vous nos frères de l’intérieur avez élu, sans nous, sont des incompétents et traîtres de la nation pour la quasi totalité.

A vous de choisir entre le statut quo ou le divorce d’avec un passé de colonisation perpétuelle du congolais par le congolais et par l’étranger.

Nous vous proposons l’indépendance de peules du Congo dans une unité de ceux-ci, comme tu le sais bien.

Si cela ne vous convient pas, ce sera dommageable pour nos progénitures à nous tous. Nous ne nous ferons pas terroristes pour cela, parce que nos restons attachés à la démocratie.

En revanche, si vous croyez que nous avons raison, si vous sentez prêts à vous mettre en ordre de bataille politique, n’ayez pas peur : nous sommes prêts à prendre le flambeau que nous ont légué nos parents des années 60 qui voulaient l’indépendance du congolais et non son exploitation par les autres congolais.

Il est anormal qu’avec tant d’iturien de talent on ait encore un administrateur de district nommé par Joseph Hyppolite Kanambe. C’est inacceptable et il ne faut pas avoir peur de le lui dire en agissant dans le sens de nos convictions.

[16:37:34] GPAU: Je te quitte sur ce ton politique ; mais en gardant à l’esprit que tu nous dois des formulaires pour très bientôt ! J’ai en effet une réunion importante que je ne peux reporter.

[16:37:39] GPAU: De moi à toi.

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Auteur : Graphèle Paluku Atoka Uwekomu

I am involved in the personal and holistic development of each of my fellow citizens, and in the community, national and global development in a democratic, christian, and capitalist way. Je suis impliqué dans le développement personnel et holistique de chacun de mes concitoyens ; et, dans le développement communautaire, national et global dans une vision démocratique, chrétienne et capitaliste. Ik ben betrokken bij de persoonlijke en holistische ontwikkeling van elk van mijn medeburgers; en in de gemeenschap, de nationale en mondiale ontwikkeling in een democratische, christelijke en kapitalistische visie.

2 réflexions sur « Une indépendance qui tuera l’imposture »

  1. ce que vous avez dit est vrai et d’ailleur je suis directement shoker en lisant ce message mais je crois que la chose la plus importante et le moyen le plus meilleur est que vous reveniez au congo et surtout en ituri pour qu’on combatte ensemble comme il faut pour notre developpement car un adage en swahili dit « mti ya mbali haiuwake nyoka »

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    1. Merci, Massia.
      « Miti ya mbali haiueke nyoka », ni ya kweli na ni bongo. Miti, kama iko murefu, inaweza kuuwa nyoka ya mbali. Na nyoka ya leo, haiko mbali : ni sie wenye… Kabila na Matata hawezi kutawala kama wakongomani milioni 62 hawapendi, japo kama Amerika na Ubelgigi wanapenda !
      C’est de l’Egypte que Joseph sauva son peuple de la famine de Canaan. C’est de la aussi que Moïse fut appelé à rentrer les immigrés dans leur terre promise. Ne continuons pas à canoner des idées fausses ou à mal appliquer des principes justes.
      Dans notre cas particulier, nous avons résolu de ne plus bouger de Bruxelles, depuis 1994, parce que :
      1. Le mobutisme décimait les congolais comme le fait le kanambisme et il n’était pas sage de rentrer dans la gueule du lion avec l’illusion de sauver le Congo sans en avoir réuni les moyens, pendant que plusieurs des nôtres se plaisaient encore avec ce système. Aujourd’hui encore, beaucoup de choses n’ont pas changé significativement au plan de la mentalité : la majorité de notre peuple se complait encore avec l’imposture et il n’est pas indiqué à tout celui qui veut le développement réel du Congo de minimiser le risque pour la vie des opposants que représente le régime sanguinaire de Kanambe et de Matata qui vient de s’engager à le soutenir, fermément, sciemment, en connaissance de cause, dans le seul but de se maintenir en vie.
      2. De Bruxelles, l’expérience montre que nous avons pu beaucoup faire : dans le GARD d’abord, entre 1989 et 1993 (23 mois d’arriérés des boursiers et fonctionnaires de l’enseignement supérieur et universitaire du Zaïre, de l’étranger, payés de force par Kinshasa). Dans le FEEC ensuite, de 1997 à 1999 : notamment pour le bénéfice de l’Institut d’Aungba et bien d’autres étudiants à Kisangani et à Kinshasa. Dans l’Association pour la Promotion des Elèves et Etudidiants Congolais en Belgique, nous avons pu aider près d’une vingtaine d’étudiant congolais à finaliser leurs études, après les évènements de 1997 qui firent perdre à beaucoup leurs sources de revenus du Congo.
      3. Depuis 1999, notre expérience, dans le cadre du Projet 2014, nous montre que le fruit congolais n’est pas encore mûr assez ; et de ce fait, que nous ne serions pas plus utiles en allant tanter une survie à Bunia, notre ville de jeunesse. En revanche, mais bien en travaillant d’arrache pied de notre ville d’accueil, Bruxelles, non sans affronter tous les jours des attentats à notre vie, mais par la grâce de Dieu, d’ici, nous avons plus réalisé beaucoup de choses qui ne seraient pas possibles si nous étions rentrés à l’Université de Kinshasa comme prévu ou encore dans la ville de Bunia ou nous attendions rentrer terminer notre vie au terme de nos études doctorales. Aujourd’hui, le Projet 2014, animé directement de la Belgique, commence à être apprécié sur le terrain nord-kivutien principalement. Depuis un trimestre environ, les autres provinces, l’Equateur et le Bandundu notamment, commencent aussi à comprendre la justesse de notre proposition : en ce compris l’Ituri.
      Plus utilement, tout indique que 2016, nous n’allignerons plus de candidat aux élections présidentielles ni législatives. Il nous faut d’abord étendre notre base : éviter à tout prix de tomber dans le piège des combattants et résistants, dont l’amour pour notre patrie est incontestable, mais dont les stratégies comportes beaucoup d’erreurs stratégiques qui profitent à l’imposture. L’UDP est ses alliés, pris dans le piège, nous ont mis dans des difficultés que d’aucuns regrettent, mais un peu tard : il eut fallu suivre nos conseils en 2011. Aujourd’hui, politiquement parlant, ils doivent justifier de la mort de quelques centaines de congolais qui sont morts, leur faisant confiance et ne nous faisant pas confiance…
      Cher Massia, ne tergiverssons pas. Etant au pays, quel est votre bilan ? Etant en Europe quel est notre bilan ? C’est là le plus important et c’est là, pensons-nous que vous devriez argumenter pour convaincre les congolais qui veulent réfléchir avant d’agir et pas ceux qui agissent d’abord pour réfléchir à leurs actes après sans avoir froid aux yeux ni faire montre d’aucun remords.
      Je suis dans un pays qui m’a réservé un acceuil humaniste pour des raisons précises qu’il connait et que tu connais ou devrait connaître. Je ne peux pas me comporter en ingrat et espérer être béni en allant composer avec des personnes qui ont peu de souci pour la vie du congolais. Ces gens, faisant fit à nos conseils, vous les avez hissés d’une manière ou d’une autre à des postes qu’ils ne méritent pas et les y laissez tranquille, pour la plupart – mais pas tous ! Il faut préparer la jeunesse à s’assumer sans exposer des vies humaines d’une manière irresponsable comme le font certains de nos compatriotes depuis le 30 juin 1960 ; c’est ce que nous croyons être sage aujoud’hui, cher Massia. Ce que nous avons appris de notre père, qui a été à la table ronde pour une autre indépendance, celle de nos peuples, que certains édulcorent, spolie, foule au pied, depuis 1960 déjà, c’est que chaque peuple du Congo retrouve son indépendance, perdue depuis l’esclavagisme et la la colonisation.
      Nous ne saurions faire autrement !

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