Le M23 ou plutôt tous les rebelles ?


[4/26, 00:28] PLT

𝐔𝐑𝐆𝐄𝐍𝐓.

𝐋𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐨𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐌𝟐𝟑 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐢𝐭𝐭𝐞𝐫 𝐊𝐚𝐛𝐚𝐭𝐢 …
𝐃𝐨𝐧𝐜 𝐢𝐥 𝐪𝐮𝐢𝐭𝐭𝐞 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐧𝐭𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 , 𝐢𝐥 𝐲 𝐚𝐮𝐫𝐚 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨̂𝐧 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐞́-𝐜𝐚𝐧𝐭𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐧𝐭𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭

𝐈𝐥𝐬 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐆𝐨𝐦𝐚 𝐞𝐭 𝐁𝐮𝐤𝐚𝐯𝐮 𝐞𝐭 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐤𝐢𝐧𝐝𝐮 , 𝐨𝐧 𝐬𝐞𝐫𝐚 𝐞́𝐭𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝟒𝟎𝟎𝟎 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 , 𝐥𝐞𝐬 𝐑𝐰𝐚𝐧𝐝𝐚𝐢𝐬 𝐯𝐨𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐢𝐫.

[4/26, 14:10] GPAU

Voyons voir, frère.
Nos hommes politiques ne sont pas sincères.
Laisser tomber le M23, l’Occident, pour tout celui qui réfléchit sperficiellement, c’est génocider les Tutsi du Rwanda et du Burundi, ou alors, les forcer à un exil massif – ce qui est une lourde resposabilité. Quel sera le sort de ceux qui ne sauront pas laisser la place aux Hutu ? Comment se comporteront les Hutu une fois au pouvoir, après autant d’années de errance, de génocide et d’humiliation, partout dans le monde ?

Nos pays du CPGL sont-ils prêts à gérer un aussi grand changement ? Le Congo est-il capable de jouer le rôle de locomotive ? Comment s’y prendrait-il ?

Devons-nous parler du M23 ou plutôt de tous les rebelles ?  Le relent raciste de certains discours se cache mal et irrite les lecteurs, génère de nouvelles divisions, alimentent les haines, accroît l’insécurité de tous.  Cela compromet l’avenir de notre progéniture et hypothèque la paix dans le monde.

Il convient d’y penser !

Les rêveries de la dictature et de l’amateurisme politique…


ITURI : 600 COMBATTANTS DU GROUPE ARMÉ ZAÏRE DÉPOSENT LES ARMES ET REJOIGNENT LE P-DDRCS

Un tournant significatif dans la pacification de la province de l’Ituri a été marqué ce mercredi 15 janvier 2025 à Mabanga, dans la chefferie de Mambisa, territoire de Djugu. Six cents ex-combattants, anciens membres du groupe armé Auto-défense (Zaïre) dirigé par le Général autoproclamé Maki Baraka Amos, ont officiellement rejoint le Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS).

Ces combattants ont remis 85 armes de type AK 47, une mitrailleuse PKM, un lance-roquettes RPG-7, plusieurs roquettes, des centaines de munitions et divers autres effets militaires.

La cérémonie de remise de ces armes s’est déroulée en présence d’une délégation mixte venue de Bunia, composée notamment de Flory Kitoko MANIANGA, coordinateur provincial intérimaire du P-DDRCS ITURI , Esther Maturu, Coordonnateur provincial chargé de l’administration et finance, le chef d’antenne du P-DDRCS Djugu Honoré KAKHWA CHERIMANI, du commandant de la 32ème région militaire le Général Major Hurbain TAMBUKA, ainsi que des chefs coutumiers, la société civile et des partenaires internationaux tels que la MONUSCO, l’UNICEF et des acteurs de stabilisation.

Dans son mot de circonstance Flory KITOKO MANIANCA a exprimé sa reconnaissance avant de préciser que cet acte est un paris gagné pour le P-DDRCS en ITURI.
De son côté, Jean Marie Nganjole, porte-parole du groupe armé d’Auto-défense, a appelé les autres groupes armés à suivre cet exemple avant d’adresser plusieurs recommandations au gouvernement congolais et à la MONUSCO.

L’événement a suscité une vive satisfaction au sein des communautés locales. Pkari Dieudonné, chef du secteur de Walendu Pitsi, a salué cet acte comme étant un geste patriotique

Le désarmement mobile intervient après une série d’initiatives de sensibilisation menées par le P-DDRCS depuis le lancement de son programme en Ituri en juin 2022.

Cette remise massive d’armes témoigne de l’efficacité des efforts conjoints du P-DDRCS et de ses partenaires pour ramener la paix dans une région longtemps marquée par des conflits armés. Les autorités espèrent que cet acte déclenchera une dynamique positive et incitera d’autres groupes armés à déposer les armes. Avec ce pas franchi, l’Ituri pourrait se rapprocher un peu plus d’un avenir stable et pacifié.

Cellule de communication du P-DDRCS ITURI

https://x.com/pddrcs_ituri/status/1879612224534429998?t=6iasRPxzqOr_EYRumx-Qyg&s=19 djuguactualite@gmail.comhttps

GPAU

Voyons, maintenant, encore.  Que fera Kinshasa de ces compatriotes et pourquoi ?

Ituri : sentiments ou caprices ?


Voici ce que l’on peut lire dans un groupe WhatsApp iturien.

Il ne faut dès lors pas s’étonner que cette région du monde reste parmi des plus insécurisées de la RDC. Avec les groupes armés tels que CODECO, Zaïre, Chini ya Kilima, FPRI et autres, l’Ituri, après le Nord et le Sud Kivu, est en proie à un des désastres humanitaires le plus marquant du 21ème siècle.

[10-08-24 04:50] Par grâce:

Allô, allô… GOUVERNEMENT, FARDC ET TOUT CITOYEN CONGOLAIS.

Il est déplorable de voir l’observation du CESSEZ-LE-FEU par les militaires loyalistes pendant que les M23 récupèrent des contrées de manière rapide, les unes après les autres sans aucune offensive ni sans être inquiété par qui que ce soit.

Les dirigeants, dans le Gouvernement et les commandants dans les FARDC, doivent dire ce qui est claire au peuple.

Néanmoins le peuple soutient toujours les forces de défense loyalistes jusqu’au sacrifice suprême.

La lecture de cet article nous a inspiré les lignes suivantes.

[10-08-24 14:43] GPAU

Est-il responsable et sérieux de soutenir, dans l’Ituri, une armée commandée par des ennemis de l’Ituri, quand on aime sa province ?

« Les dirigeants dans le Gouvernement et des commandants des FARDC doivent dire ce qui est claire au peuple. »

Ce comportement du peuple iturien, cette trahison continuelle de notre terroir, a commencé bien avant 1960, pour ne pas parler des trahisons d’avant l’esclavage arabe et la colonisation européenne. Est-il possible, dans l’état actuel du pays, de dire utilement la vérité au peuple iturien ? Cette vérité dite au peuple lui apporterait quoi qu’il ignorerait ? Le peuple iturien demande-il réellement d’être informé sur quoi quoi que se soit qui touche à son destin ? Si du moins il en aurait un ! Quand, où et comment cela se passerait-il ?

« Néanmoins le peuple soutient toujours les forces de défense loyalistes jusqu’au sacrifice suprême. »

Ce peuple que nous sommes, défend-il réellement les intérêts de l’Ituri et ceux de la République Démocratique du Congo ? En 1960, le peuple iturien embrassait le lumumbisme ; en 1964, le molelisme ; en 1965, le mobutisme ; en 1997, le kabilisme ; et en 2011, l’udpsisme. Quel objectif, quel destin, quel avenir a jamais poursuivi et rechercher l’iturien ?

Quelles sont les conséquences à tirer du constat.

  1. L’Ituri manque une âme, de peuples qui soient débout.
  2. L’Ituri manque de leaders valables.
  3. L’intelligentsia iturienne est irresponsable et mourra de son égoïsme et de son ingratitude.
  4. Si le Projet 2014 ne titille pas les peuples et les cerveaux ituriens, l’Ituri mourra comme le reste de la RDC.