À la question qu’est-ce qu’est le G5 en Ituri, voici ce que l’on peut lire.
« Le G5 est une association regroupant plusieurs communautés, dont les Hema, dans la province de l’Ituri, en République Démocratique du Congo (RDC). Cette association se considère comme victime des exactions perpétrées par la milice CODECO (Coopérative pour le développement du Congo), qui prétend défendre la communauté Lendu1.
Les conflits inter-ethniques en Ituri, qui opposent principalement les groupes Hema et Lendu, ont causé de nombreuses violences et pertes humaines depuis 20171. Malgré la signature d’accords de paix, les violences continuent, notamment autour des sites miniers1. »
Le Copilot
Quelles sont les communautés qui forment le G5 iturien ? Que signifie le sigle G5 ?
Le même Copilot précise cette fois-ci.
« Le G5 iturien est une coalition de cinq communautés principales de la province de l’Ituri en République Démocratique du Congo. Ces communautés sont :
- Hema
- Alur
- Ndo-Okebo
- Nyali
- Mambisa
Le sigle G5 signifie simplement “Groupe des 5”, en référence aux cinq communautés qui composent cette coalition. Cette alliance a été formée pour défendre les intérêts communs de ces communautés face aux violences et aux conflits inter-ethniques dans la région. »
En quoi les 5 communautés du G5 sont elle les principales de l’Ituri : en ce numériquement, socialement, culturellement, politiquement, économiquement, spirituellement, industriellement ? Et surtout : pourquoi et comment ?
Est-ce vrai que le G5 ait été créé pour « défendre les intérêts communs de ces communautés face aux violences et aux conflits inter-ethniques dans la région » ou plutôt pour défendre les 5 communautés contres les lendu et leurs alliés précisément, avec qui l’entente n’existe pas vraiment depuis la nuit des temps, de suite de la colonisation des peuples soudanais par les peuples nilotiques ; à ce que nous avons appris de nos aïeux ? À ne pas se dire clairement la vérité, en tombant dans le travers nord-kivutien, dans l’improductive hypocrisie, nous craignons, pour notre part, que nous continuions à sombrer de plus en plus dans la méfiance, dans la violence sans fin, dans l’accumulation continuelle des mensonges et de rancoeurs. Il est étange que Lese, Ngiti, Nyali, Lokele et Nande et Bwisha ne soient pas cités dans cette affaire qui ne fait que grossir le rang des mécontents et des victimes, tous les jours.
Pour nous, le Projet 2014 est la démarche tout indiquée pour aller vers un débalage complet de nos fardeaux, pour le déposer sous le feu du jugement de tous par tous, en hommes reponsables, prévenants.
Enfin, comme nous aimons à le souligner, en 1976, nous resolûmes de rejoindre notre père en politique dans le souci d’aider notre Ituri à éviter l’éclatement, parce qu’ en 1974 déjà, nous vivions dans l’insécurité la plus totale : hommes et femmes empoisonnés ou battus mouraient ou survivaient. En 1994, nous tirions déjà ici la sonnette d’alame : à cause des conflits interethniques…
Peuples ituriens, rentrons à nos amours : apprenons à nous dire la vérité, pour créer la confiance qui nous aidera à nous mettre autour d’une vraie table de conciliation, d’humanisation, pour plus jamais, les ennemis de nos âmes ne continuent à nous subjuger.
