La diaspora congolaise se plaint que depuis 2001, le Congo-Kinshasa ne se développe pas comme le peuple s’y attendrait : l’insécurité demeure, les rebellions continuent, les assassinats et les non paiement des salaires des fonctionnaires aussi. Il est difficile d’établir que la prétention de cette diaspora soit l’expression réelle du peuple de l’intérieur du territoire congolais. Plusieurs contacts permettent, en effet, d’établir que le pays est divisé sur bilan à faire de 10 ans de règne de Kabila et des quelques années de gouvernance de Muzito… Dans un pays où la dictature s’accapare la plupart de moyens de communication avec la base et les contrôle seule à souhait ; et ou l’opposition n’éduque pas, ne forme pas et n’instruit pas ses membres conséquemment ; il est difficile d’établir des statistiques fiables. Le Projet 2014, là où faire se peut, s’efforce de montrer aux peuples congolais, l’importance des mesures de terrain, effectuées par les congolais eux-mêmes, avec leurs propres instruments de mesure, pour les congolais avant tout ; et de leur publication en temps réel pour prétendre entre dans l’ère dite de la mondialisation… Cette tâche n’est pas facile. Le peuple n’est visiblement pas préparé pour se l’approprier, comme certains le croient naïvement ou le prétendent gratuitement !
En effet, personne ne veut se souvenir que ce peuple congolais a : 1° renié ses propres frères de la diaspora en acceptant d’aller aux élections sans eux en 2006 ; 2° préféré s’élire pour président une personne sans histoire, sans culture politique démocratique ; 3° accepté des candidats aux nationalités douteuses et au passé de rebelles ; 4° s’est toujours refusé de corriger ses propres turpitudes.
Ceux de la diaspora qui essaient de soutenir les rebellions désenchantent : les échecs sur terrain continuent à se multiplier ; comme si de rien n’était. Peu enclin à la réflexion, la diaspora se décourage, rejette la faute sur l’Occident et sur des forces maléfiques de toutes sortes. Les églises du réveil loin de mobiliser, démobilisent, spolient même les mœurs : les familles se délabrent, les hommes se déchoient plutôt que de s’élever, de se sanctifier.
Au plan spirituel, les églises du réveil, qu’ont embrassées en masse plusieurs congolais, pour fuir le travail titanesque que demande le redressement du pays, dans l’espoir que Dieu ferait à notre place ce qu’Il nous a demandé de faire, abêtissent l’homme congolais, déshonorent notre Dieu et notre Maître, qui apparaissent désormais comme inopérants, morts !
Dans le Projet 2014, un projet chrétien, pour l’avènement au Congo-Kinshasa ou en Afrique Centrale d’un état de droit, gérer par projet, dans la perspective d’un développement endogène, nous en appelons à un travail de fond qui commence par l’identification et la promotion de nos vrais leaders en vue d’un développement par projets endogènes.
Le travail de rédaction d’un projet de société effraie ou dérange les paresseux et les hypocrites, démagogues et affameurs de nos peuples. Ils envoient nos peuples mourir sans bouger d’un seul bout de doit la charge à porter ou l’obstacle à renverser. Le travail de test systématique sur terrain – intérieur et extérieur – des projets proposés, donne du vertige à la plupart d’entre nous qui ne voulons plus réfléchir, mais qui préférons suivre la voix de nos cœurs endurcis et fermé à l’Evangile apporté par Christ. Plusieurs en effet crient devant les photos des cadavres de nos frères, d’autre se vautrent même dans la poussière pour cela ; mais peu nombreux sont ceux qui agissent, concrètement et même désespérément, pour qu’il n’en soit plus ainsi demain.
Les cabarets sont pleins les soirs, à l’intérieur du Congo comme à Mantonge. Les anniversaires de tout ont lieu avec de grands apparats ! Les dimanches tous les congolais ou presque sont tirés à quatre épingles ! La Western Union fait fortune avec ce qu’ils paient pour transférer de quoi enterrer tel ou tel autre parent mort avant le temps ; ou encore, pour l’instruction de tels ou tels autres neveux qui n’arrivent pas à obtenir de leurs parents chômeurs de quoi subvenir à leurs études. Etudes par ailleurs mener dans des écoles sans assises réelles faut de salaires pour les enseignants démotivés depuis près d’un demi-siècle.
Notre Congo-Kinshasa souffre d’une carence de leadership ! La démission et la prostitution de l’intelligentsia congolaise est déconcertante. Des savants se font malmener par des ignares de tout bord. La gangrène ronge, ronde toujours, ronge encore !
L’invitation du Projet 2014 est à une démarche qui permette aux congolais de maîtriser le capital. Investir dans les compétences diverses de nos compatriotes permettra de procurer du travail structuré, rentable dans le court et moyen terme. Pour ce faire, il faut trouver glaner les fonds dans les poches des congolais eux-mêmes d’abord pour mettre en route des entreprises viables. Des entreprises qui apportent aux peuples congolais de l’intérieur du pays l’espoir, la preuve qu’il est possible de bâtir un pays plus beau qu’avant, avec son propre travail, principalement.
Pour produire la preuve de la faisabilité de ce projet, le Projet 2014 organise très prochainement des conférence à Bruxelles en vue d’apporter au congolais des exemples concrets de ce qui peut encore se faire, en plus de ce qui se fait maintenant, pour aller dans la bonne direction, celle qui permette la disqualification, démocratique, des imposteurs, des traîtres, des fainéants et des incompétents qui trônent à la tête de nos institutions étatiques, paraétatiques et privées ; expliquant nos échecs dans la poursuite de la pacification et de la structuration de notre état.
Les congolais de bonne volonté sont attendus nombreux à ces rencontres de travail et non de complainte ! C’est de cette façon nous que nous pourrons prétendre, demain, couper l’herbe sous les pieds de Kabila et Muzito, démocratiquement !
