Enrichissement du congolais ?


Comment se créent les richesses des nations ?
Quels rôles jouent les citoyens et leurs leaders ?
Quel intérêt y a-t-il pour chacun de participer à la création de la richesse nationale ?

Comment se créent les richesses des nations ?

C’est par le travail bien pensé et organisé que se crée la richesse nationale.
Notre pays ne valorise pas le travail : le salaire imposé est colonial et esclavagiste.
Nous devons rapidement hisser tous nos salaires au-dessus du minimum vital. Sinon, nous resterons esclaves des autres nations.
En même temps, nous nous devons de baisser la tension salariale pour éviter les rebellions et l’insécurité qui leur est liée.
Notre mouvement est l’un des rares à être capables d’engager une telle demarche de manière structurée, démocratique, civilisée. Les autres, en quête d’hégémonisme ne pense qu’à l’arbitraire, à la sauvagerie, à la division du pays…

Quels rôles jouent les citoyens et leurs leaders ?

Les citoyens s’instruisent, se forment et s’éduquent pour être compétitifs au travail, pour pouvoir vendre au meilleur prix, non seulement localement, mais aussi ailleurs dans le monde.

Les leaders sont ceux qui veillent à ce que ce qui est décidé de commun accord soit respecté par tous les acteurs du projet de travail collectif, pour une réussite qui soit totale : financière, humaine, sociale, culturelle, spirituelle…

Quel intérêt y a-t-il pour chacun de participer à la création de la richesse nationale ?

Les besoins des citoyens, pris individuellement, ceux de la nation entière, qui poursuit un objectif précis, connu et accepté de tous les cityens, ne peuvent être satisfaits que par la production des richesses convoitées… Pour nous, c’est là le résumé du capitalisme auquel nous sommes attaché.

Nous congolais, perdons du temps sur notre route qui mène au développement parce que nous renions nos valeurs pour ambrasser des anti-valeurs des spoliateurs.

BENI : MOUVEMENTS CITOYENS ET GROUPES DE PRESSIONS


SYNERGIE DES MOUVEMENTS CITOYENS ET GROUPES DE PRESSIONS DE BENI

COMMUNIQUÉ OFFICIEL NUMÉRO 001/ MC-GP/ BENI/2022

Chaque année depuis 2014 plus de 1000 congolais sont tués à Beni et Ituri par les rebelles ADF et autres groupes armés.

En dépit d’efforts fournis par le gouvernement congolais à travers les multiples opérations militaires, cette situation tragique est loin d’être éradiquée.

Le comble en est que même sous l’état de siège instauré dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri depuis le mois de Mai dernier, la situation demeure statique dans les deux provinces.
En seulement 8 mois d’état de siège, au-moins 2000 personnes dont les femmes et les enfants ont été exécutés par les rebelles ADF au Nord-Kivu et en Ituri , cela sans mentionner le banditisme urbain qui a atteint son paroxysme dans les grandes agglomérations de la province.
Aussi, plusieurs cas d’oppression, de restriction des libertés ainsi que de violations des droits humains ont été enregistrés pendant cette période de l’état de siège, une mesure sensée accompagner le rétablissement de la paix dans la région.

Consécutivement à l’allure des choses, les manifestations ont repris à Beni le 24 janvier 2022, sous l’égide de la synergie des mouvements citoyens et groupes de pression afin de décrier cette insécurité grandissante et persistante mais également demander la levée de l’état de siège, une mesure qui a montré ses limites.

Fâcheusement, le premier jour de ces manifestations, un agent de la police nationale congolaise n’a pas hésité de tirer sur notre camarade Mumbere USHINDI, un jeune non armé qui manifestait pacifiquement pour le rétablissement de la paix à Beni.

Ce meurtre bien organisé a été commis par un des éléments commis à la garde rapprochée du maire de la ville le commissaire Supérieur principal Narcisse Muteba Kashale après que celui-ci et lecommandant PNC ville Monsieur Sebastien, aient proférés des menaces de mort à tous les citoyens qui oseraient adhérer aux manifestations anti insécurité.

Ces propos tenus par le maire et le commandant ville de la PNC nous ont permis de confirmer la mauvaise volonté et l’incivisme notoire des ces individus qui sont sensés protéger le peuple. Une raison de plus pour nous d’exiger la levée de l’état de siège qui est en effet une colonisation réincarnée.

Eu égard ce qui précède, la synergie des mouvements citoyens et groupes de pressions exige ce qui suit:

  1. La levée immédiate de l’état de siège et le couvre-feu de 19h instauré en décembre dernier, le rétablissement des administrations civiles ainsi que le renforcement des opérations militaires d’envergure en cours que nous soutenons tout cœur.
  2. La présence à Beni de tous les députés nationaux et provinciaux élus de la ville et du territoire de Beni.

N.B: Tous ces députés sont appelés à se présenter à Beni au plus tard le Lundi 7 Février prochain, où ils auront à rencontrer toutes les couches de la jeunesse de Beni au stade de football situé au quartier Kangaimbi à 15 heures.
Un député qui s’hasardera à boycotter ce cris d’alarme de ses électeurs pourra alors rester à Kin ou à Goma pour toujours car leurs électeurs meurent chaque jour des ADF et de la PNC.
Nous sommes vos électeurs et on a besoin de vous ici pendant ce moment dure.

  1. En ce qui concerne l’assassinat du jeune Mumbere USHINDI notre camarade, nous annonçons le début d’une poursuite judiciaire contre le maire de la ville ainsi que le commandant ville de la PNC, et leur demandons humblement démissionné de leurs fonctions avant le 14 février pour qu’ils aillent répondre de leur crime odieux, le cas contraire nous useront de notre pouvoir en tant que peuple de les faire partir dans la non-violence
    Il est inadmissible de prétendre diriger une population et la tué au même moment
    On arrête pas un peuple en colère !
  2. Exigeons l’acquittement sans condition de nos camarades de lutte défenseurs des droits humains et d’autres compatriotes arrêtés arbitrairement pendant cette fameuse période de l’état de siège.
  3. Nous appelons tous nos compatriotes du Nord-Kivu et de l’Ituri à travers leurs structures citoyennes de nous emboîter les pas en appelant les députés et sénateurs dans leurs basses respectives pour qu’ils expliquent pourquoi ont-ils habilité le gouvernement à proroger l’état de siège et pourquoi ils prorogent l’état de siège malgré son résultat mitigé

Seule la lutte libère, personne ne pourra libérer BENI si c’est ne que nous.

Fait à Beni le 3 Février 2022.

Pour la synergie des mouvements citoyens et groupes de pression.

Cellule de communication
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