Constat général
Notre constat, 26 ans après le lancement du Projet 2014, est amer.
Statistiques parlantes
- Ministres engagés : 1/53 (1,89 %) au lieu de 50 % visés. Réalisation : 3,78%.
- Rédaction du projet : 1 (0,03%) seule personne impliquée, au lieu de 3000.
- Effectifs du groupe : 17 membres (0,57 %), alors qu’un minimum de 3000 était visé.
- Terrain : moins de 7 manifestations d’intérêt (0 %) sur les 2.500.000 adhésions attendues à Kongo ya Sika.
Conclusion principale
Le projet est impopulaire ou très mal géré.
Analyse des causes
1. Facteurs structurels
- Participation trop exigeante : 50 pages par trimestre rebutent depuis le début. Cet entêtement a conduit au rejet. Nous n’attendons brader le projet !
- Départ massif : 37 personnes (68,52 %) ont quitté le groupe WhatsApp, ne laissant que 17 membres. La reproche majeure : un niveau intellectuel jugé trop élevé. Sans un graduat, il est difficile d’évoluer confortablement. Il y vas de la qualité du produit convoité.
- Sujets inadaptés : les thèmes abordés s’éloignent des centres d’intérêt habituels des Congolais (football, commérages, faits sociaux, danse, sexe, détente). Le développement intégral du Congo que nous proposons, ne peut avoir lieu sans éloigner les distractions.
2. Facteurs socioculturels
- Le pays reste marqué par le communautarisme, le paternalisme et le paganisme. Un travail reste à abattre pour, démocratiquement, obtenir un changement des mentalité.
- Le projet est proposé comme chrétien, capitaliste et démocratique, ce qui ne correspond pas encore à l’environnement local. La patience paiera.
- Le poids de la tribu et du clientélisme domine encore sur la logique du développement par projets écrits.
3. Facteurs organisationnels
- Leadership : l’intransigeance et la rigidité du géniteur et gestionnaire, perçues comme un manque de souplesse et d’ouverture, sont vues comme une dictature inacceptable. Le respect du choix des Congolais est important ; mais il ne nous convaint pas encore de l’erreur. Les faits, sur terrain, nous donnent plutôt raison.
- Budget communication : seulement 200 €/mois (0,12 % du nécessaire), alors qu’il faudrait environ 170.000 € pour prouver la valeur du projet par des actions concrètes et rentables. Nous travaillons à créer de nouvelles sources de ressources.
- Visibilité médiatique : présence très faible sur les réseaux sociaux (6000 membres, soit 0,24 % au lieu des 2.500.000 attendus). Tout est mis en œuvre pour renforcer notre présence dans les réseaux sociaux.
