Bunagana ou le pays tout entier ?


« Restons dans l’histoire mes soeurs et frères, arrêtons trop la boisson et l’ambiance pensons à nos Petites soeurs et petits frères, travaillons dur l’amour du pays. » (Projet 2014, WhatsApp)

Qu’est-ce que RESTER DANS L’HISTOIRE ?
Qui sont nos frères et nos soeurs ?
Comment et pourquoi penser à ces frères et soeurs ?
Qu’est-ce que l’amour du pays ?
Comment et pourquoi travailler dur l’amour du pays ?

Sans avoir des réponses à ces questions élémentaires, mais essentielles, comment pourrons-nous monter une stratégie qui nous permette de délivrer durablement Bunagana et le Congo tout entier de l’occupation, de la domination étrangère, de l’esclavage ?

Tous nos peuples du Congo vivent dans la colonisation et l’esclavage. Certains, depuis la nuit des temps ; d’autres, depuis quelques siècles ou décennies.
Nous pensons que le premier travail à faire c’est de décoloniser le pays : (1) accepter que chaque peuple ait le droit et le devoir de prendre son destin en main et (2) nous entraider, pour que cette indépendance de nos peuples cesse d’être une démagogie qui suscite des rebellions dans le pays, qui fasse le lit de l’imposture ou de l’occupation dans la sphère politique locale et nationale.

Tout l’Est est occupé, subjugué, exploité par des allochtones ou des étrangers. Les rancoeurs montent contre les colons, les dominateurs, les imposteurs… La division du pays se renforce et est capitalisée par les ennemis de nos peuples, de notre nation.

Et comme nous sommes peu instruits, insuffisamment qualifiés, de plus en plus immoraux, l’ennemi gagne du terrain chaque jour. La ressource humaine n’est pas de qualité.
Nous éduquer nous-mêmes en tant que nation demande que nous nous rencontrions, physiquement et virtuellement, pour définir nos valeurs et la manière de les promouvoir rapidement, démocratiquement.
Très peu d’entre nous acceptent de s’imposer cette discipline. Ce qui demande de notre part une campagne forte d’éducation par toutes les voies disponibles et accessibles : réunions familiales dans les foyers, travaux de groupes en présentiel ou en ligne, chat, messageries électroniques, les MOC, etc.

Dans ce projet, nous vous invitons à nous rejoindre dans ce combat contre nos faiblesses, pour espérer un jour être à même de véritablement secourir Bunagana et bien d’autres localités qui sont dans les griffes de Satan…

Infiniment petit et infiniment grand…


Nous reprenons ici un message Skype reçu dans le groupe Projet 2014.  Il nous a suscité la triste réflexion ci-après sur les infiniments petits et les infiniments grands !

BREAKING NEWS

CHERS COMPATRIOTES, JE VOUS INFORME QUE LA BRANCHE ARMEE (OU COMBATTANTS) DE LA RESISTANCE EST  DISSOUTE. POURQUOI? PCQ ELLE EST D’ABORD DESORGANISEE, QUI COMMANDE QUI? QUI ORGANISE QUOI? MR MIANGO, DEVRAIT MOBILISER UN NOMBRE IMPORANT POUR MANIFESTER CONTRE LE RWANDAIS HYPOLITE KANAMBE SOIT DISANT JOSEPH- KABILA. SELON MR MIANGO, ILS ETAIENT QU AU NOMBRE DE 3., CE N’EST PAS UN NOMBRE IMPORTANT FACE A LA BARBARIE DE GARDES DU SALAUD -RWANDAIS HYPOLITE KANAMBE SOIT DISANT- KABILA. LA BRANCHE SE COMPORTAIT OU SE COMPORTE COMME UNE ARMEE DE KABILA QUI OBSERVAIT L’ARMEE RWANDAISE ASSASSINAIT LEUR CAMARADE, SANS REAGIR. CETTE FAILLE DE LA RESISTANCE A DONNER UNE CARTE BLANCHE AUX INCIVIQUES QUI ENTOURENT LE RWANDAIS HYPOLITE KANAMBE SOIT DISANT- KABILA DE CONTINUER LEUR SALE BOULOT. J’AI DECIDE AUSSI DE REVOQUER LA BRANCHE DE LA DESINFORMATION DIRIGEE PAR MR NGBANDA . CETTE BRANCHE A AUSSI BCP DES FAILLES. SEULE LA BRANCHE POLITIQUE VA CONTINUER A OEUVRER. NOUS RECRUTONS DONC DES GENS CAPABLES D’ETALER LES BETISES DU  RWANDAIS KABILA AVEC DES ARGUMENTS SOLIDES, CONVAICANTS ET SURTOUT LOGIQUES. NOUS AVONS AUSSI LA TACHE DE NETTOYER LE CERVEAU DE PEUPLE CONGOLAIS POUR UNE VRAIS RESISTANCE ET ABOUTIR A UNE REELLE REVOLUTION ROUGE A KIN. LES INTERESSES PEUVENT ENVOYER LEUR DOSSIER AU SECRETARIAT A > jacmayor2013@gmail.com

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Chers frères,
Le combat politique vrai est sérieux, courageux, déterminé, propre, victorieux comme souligné autrement ci-avant.
Cependant, « rouge » est un qualificatif qui fait référence au sang congolais et n’inspirera pas la confiance de ceux qui sont en quête d’un état de droit dans notre pays libéré.
Un autre petit détail : jacmayor2013@gmail.com = ne permet pas de savoir qui est derrière ce « secretariat » et de ce fait, éloignera les vrais combattants de l’indépendance du congolais du projet, qui POURRAIT pourtant être bien intentionné !
On constate qu’un FAIT SOCIOLOGIQUE clair permet de mesurer notre détermination du congolais : nous nous cachons, pour la plupart, derrière des pseudonymes…  Cela dit tout sur notre état d’esprit : aucune foi, aucune loi !
Sans les quelques changements suggérés par nous ici, nous ne croyons pas que la libération du Congo soit possible avant 20 à 30 ans.  Une génération sera nécessaire.
En 1985, quand nous terminions nos études universitaires, en voyant comment les universitaires s’investissaient dans le clivage Est/Ouest, nous comprimes que 50 ans au moins nécessaires pour un changement véritable au Congo.
L’année prochain, 30 de ces 50 ans seront écoulés.  Nos condisciples de l’époque, qui nous prenaient pour un fou, sont obligés aujourd’hui de reconnaître que notre observation était basique…  Mais plusieurs ne voulaient pas en reconnaître la valeur, pensant que le négationisme pouvait transformer le dépi en opportunité…
L’appel ci-dessus étonne : il n’est rien d’autre, si pas moins, que le Projet 2014 (http://projet2014.com) dont pourtant notre compatriote n’évoque pas !  Pourquoi ?

Tout ceci me fait penser aux infiniment petits (les tailles apparentes de nos négligences) et aux infiniments grands (les nombres de nos morts).