En réalité, tout ceci peut rapidement être arrêter, si nous, Congolais, prenons les bonnes décisions. Seulement, nous nous réfusons à les prendre depuis le 30 juin 1960, parce que nous n’étions pas bien motivés en chassant les belges du pays créé par eux ; sans nous être préparés à créer le nôtre ; comme le conseillait pourtant le PNP (Parti National du Progrès), pro-belge.
La révolte a pris le dessus sur l’indépendance. Le réaction et le racisme ont supplenter le calme et l’humanisme. La rage et la folie était telles que nous avons oublié qu’il y avait parmi nous des colonisateurs, des esclavagistes, aussi meurtriers et sadiques que les colonisateurs et esclavagistes blancs, européens.
Aujourd’hui, il faut corriger la faute commise. Les animateurs politiques sages, intelligents font défaut. Le niveau d’instruction, de formation et de moralité du peuple est très bas. Notre Projet 2014 (projet2014.com) est une démarche qui propose de commencer par combler cette lacune.
Nous proposons un bel exercice pour nous remettre dans l’humanisme et dans la raison : rédiger, en ligne, un projet de société pour le Congo-Kinshasa qui soit le plus complet, le plus démocratique que le Congo ait jamais eu. Nous proposons aussi le passage de la République à une union libre d’États indépendants du Congo, états fondés sur la base de nos affinités culturelles.
Depuis décembre 1999, moins de 5 personnes se sont engagés. Cela laisse claire comprendre que personne ne s’intéresse encore au règlement de nos problèmes à la base. Il est donc facile de comprendre que l’UDPS et l’AFC/M23 se battront pour un temps. Après quoi, le gagnant, instaurera une énième dicatature. La déception sera grande chez un peuple hypocrite et orgueilleux qui ne veut pas se départir de son hypocrisie, de sa méchanceté. Le nombre de morts s’accroitra inéluctablement. La matière grise quittera encore le pays, laissant sur place des incompétents, des méchants, des êtres affaiblis par la faim, la soif, la maladie, la corruption, l’immoralité ; des hommes chargés de la plus immonde des culpabilités.
Une infime partie des Congolais a déjà compris le risque de vivre avec une majorité méchante et préfère tracer son chemin à l’étranger. Par compassion, certains acceptent de se sacrifier encore sur l’autel de la dictature. Que fera Dieu, qu’il n’ait pas encore fait ?
Répondre à la question, c’est connaître le sort du Congolais.
