Kabila a-t-il raison ?

[7/3/25, 06:24] DJD

RDC : Joseph Kabila critique le gouvernement de Félix Tshisekedi sur la sécurité des swahiliphones à Kinshasa

L’ancien président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila, a récemment publié un message sur son compte X (anciennement Twitter), critiquant vivement le gouvernement de Félix Tshisekedi pour son incapacité à assurer la sécurité de tous les Congolais, en particulier les Swahiliphones à Kinshasa. Kabila accuse le régime actuel d’instrumentaliser la haine et la division pour masquer son incompétence, soulignant que de nombreux Congolais sont pourchassés, agressés et tués simplement parce qu’ils parlent swahili. La rédaction de ECOS-News a consulté cette publication sur le compte X de Kabila.

Dans son message, Kabila dénonce un régime qui divise pour mieux régner, affirmant que ceux qui attisent les tensions ethniques finiront par en payer le prix. Il insiste sur le fait que l’unité du Congo ne doit jamais être sacrifiée sur l’autel de la manipulation politique et appelle chacun à prendre ses responsabilités. Cette prise de position de l’ancien président intervient dans un contexte de tensions politiques persistantes entre Kabila et Tshisekedi35. Tshisekedi avait accusé Kabila de commanditer les rebelles du M23, ce que le camp de Kabila a rejeté2.

La critique de Joseph Kabila envers le gouvernement de Félix Tshisekedi met en lumière les défis persistants en matière de sécurité et de gouvernance en RDC. Pour résoudre les conflits en RDC, il est impératif d’adopter une approche inclusive qui transcende les divisions ethniques et politiques. Cela nécessite un engagement ferme envers la protection des droits de tous les citoyens, la promotion de la justice et de l’état de droit, ainsi qu’une gouvernance transparente et responsable.

ECOS- News

[7/3/25, 08:55] GPAU

Le régime de Kinshasa est incapable d’un tel exploit. Il n’en a ni la volonté ni le moyen.

Et le peuple n’est pas préparé pour corriger sa faute : la désignation des hommes véreux à la gestion de la chose publique. Fasse aux armes, du pouvoir et de la rébellion, il paie les conséquences de son péché.

Nous avons proposé au peuple de titiller ses parlementaires. Leur demander d’aider le peuple à libérer le Congo de la colonisation et de l’esclavage. Exiger que l’excellence, la justice, le civisme et toutes les valeurs humanistes comparables soient le soubassement du nouveau projet politique.

Il faudra du temps, plusieurs années avant que la compréhension et la volonté soit au rendez-vous.   À une condition : que le peuple soutienne le Projet 2014 qu’il a toujours foulé aux pieds, depuis décembre 1999.  Il faudra s’éloigner de la démagogie, de la médiocrité, et de tous les vices comparables.

Spirituellement parlant, une repentance, une conversion des acteurs doit précéder pour conjurer l’échec.