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Le pourquoi de la question
Personne ne s’occupe vraiment de cette question en RDC, à ce que nous sachions. Pour nous, c’est pourtant l’une des questions les plus cruciales dans le pays, depuis sa création par les européens. En effet, elle explique pourquoi les Belges ont été chassés du pays par les lumumbistes qui estimaient que les colonisateurs exploitaient les Congolais, les fils du terroir. Elle explique pourquoi certains de nos compatriotes sont en rébellion : ils estiment que certains des nôtres vivent du sang de nos parents travailleurs dans les champs, dans les usines, dans les bureaux et dans les mines, dans bénéficier d’un minimum vital, eux qui méritent plus que ce minimum vital. C’est aussi elle qui explique que beaucoup de personne de notre gente se retrouve à l’étranger à rechercher un minimum vital, en acceptant parfois des humiliations de toutes sortes. L’esclavagisme qui sévit au Congo depuis sa création, jusqu’aujourd’hui est en réalité abjecte, inacceptable et à combattre avec la toute dernière énergie dont tout congolais patriote est capable. C’est à cause du minimum vital que tous les travailleurs de la terre sont en guerre contre leurs patrons ; que plusieurs cherchent désormais à être indépendants pour ne pas subir la loi des plus forts en entrant dans leur cercle.Le sens de la question
Tout travail mérite son salaire. Si nous ne sommes pas d’accord avec ce préalable, nous aurons toujours quelqu’un pour nous faire la guerre, tôt ou tard. Notre société, socialement injuste, ne peut alors connaître la paix, sous aucune de ces formes.
La difficulté de la quasi-totalité des gouvernements de la terre est de ne pas arriver à accepter ou à réaliser une juste redistribution du fruit du travail de leurs citoyens. La RDC, un pays d’origine coloniale, où à priori personne n’est l’obligé de personne ; un pays où il n’existe pas un réel contrat social entre les citoyens, la situation est forcément plus difficile à démêlé.
Cependant, en RDC, la lutte contre l’esclavage ne se réaliser par avec l’État de siège. C’est bien le contraire qui se passera : le régime incompétent finira par mourir de sa propre turpitude ; puisqu’il y aura toujours un Congolais au travail en droit de revendiquer le fruit de son effort, même si tout le monde optait pour l’esclavagisme et l’exploitation des Congolais.
Au fond de toute cette problématique : le refus pour plusieurs d’entre nous de reconnaître aux autres le droit à la vie, à une vie descente, ces autres, considérés – à tort ou à raison – comme moins humains, bestiaux ou tout simplement comme menace à sa vie à soi.
Spirituellement, il réside derrière une négation de Dieu, de notre descendance commune de lui, de notre qualité de notre fraternité qui en découle.
La réponse à la question
Des commissions parlementaires bidons se sont quelques fois pencher sur la question du juste salaire, la question de la redistribution des ressources produites par les Congolais.
D’un côté le congolais est pillé par des étrangers de toute sorte. D’un autre côté, le congolais est exploité par ces propres faux compatriotes.
Plusieurs esprits retords, ceux-là même qui perpétuent la dépendance dans le pays, continuent à ne pas ouvrir ce chapitre, mais préfèrent prendre les armes pour faire taire ceux qui ont le courage d’oser défendre – bien ou mal – leurs droits inaliénables à la jouissance des fruits de leurs efforts où en encore à l’accès aux ressources que leur ont léguées leurs ancêtres.
Dans notre terroir, le Kibali-Ituri, l’Ituri et le Grand-Nord kivutien – comme dans les autre parties pays d’ailleurs, les « salaires » les plus bas sont des plus révoltants que l’on connaisse sur la planète : 2 à 3 €/jour (au lieu de 125-150 €/jour minimum auquel nous arrivons) pour le travailleur manuel, sans qualification, sans instruction ; et même, dans certains cas, pour un diplômé du secondaire !
La conséquence du résultat de notre analyse
1. Le Congo ne sera jamais en paix avant que ne soit résolu la question de l’esclavage imposé au peuple congolais par le hommes qui trônent au pouvoir à Kinshasa.
2. Sans une concertation nationale congolaise et non pas étrangère, il est logiquement illogique de penser pacification de la RDC.
3. La tendance actuelle est donc un pourrissement certain de la situation parce que la politique adoptée poursuit des faux ADF ou NALU ou islamistes, avant de n’avoir rendu au congolais le droit de déterminer son devenir par lui-même.
4. Les hommes politiques qui comptent sur la sous-instruction, la sous-qualification et la sous-éducation de notre nation se trompent grandement : ces facteurs ne feront pas perdre de vue leur assujettissement aux néocolonialistes étrangers et congolais.
5. Étant donné qu’il aura sans doute un seul fils de Dieu en RDC, c’est contre Dieu que définitivement, tous les colonialistes se buterons et finirons par ne faire aboutir aucun de leurs projets sataniques, voués ultimement à l’échec, dans le temps présent ou dans un avenir un peu plus lointain. Dans les années 2040, il se passera que nos arrière-petits-fils, nous, natifs des années 50, se lèveront, dans une colère ardente, pour botter ceux qui aujourd’hui profite de nos moutonneries !